Parlons un peu du coeur:
le coeur est ce qui nous anime, et dans ce système coeur-vaisseaux, nous sommes corps et âme tout « entier » dans nos entreprises, nos réactions, dans cet investissement artériel et dans ce (manque de « retour » veineux avoir le coeur à l’ouvrage, y mettre tout son coeur, se faire un coup de sang, être au coeur de l’action…)
Le souffle, c’est la vie, la joie de vivre et de respirer, c’est aussi le rythme, savoir se reposer, souffler, c’est aussi l’espace qui quelquefois nous manque tu me pompes l’air), c’est cet échange par lequel nous respirons cet air de notre ennemi dont il faut se protéger.
En mangeant et en buvant, nous assimilons le côté matériel comme émotionnel de nos expériences de vie, nous croquons la vie à pleines dents, ça nous reste sur l’estomac, à moins que la vésicule biliaire ne vienne nous dire avec un mélange d’anxiété et de colère que cette expérience-là est un peu « grasse » et lourde à digérer (se faire de la bile)(ça a un goût amer)…
L’intestin grêle discerne et trie, le foie veut faire « sien » toutes ces choses, les posséder dans un désir parfois « boulimique » et dangereux de certaines expériences de vie qu’il aurait fallu éviter avec sagesse.
Le côlon élimine au prix d’une alchimie laborieuse qui lui permet de renoncer à des choses passées, de ne pas retenir mais au contraire d’avancer et de tourner la page, plutôt que de se dire: « ça me fait ch… »
Le pancréas parle de la douceur de vivre, cette notion nous aide à digérer, il gère l’énergie de nos entreprises.La rate est un cimetière, lieu de toutes les nostalgies, des choses inachevées, mais aussi du retour à la terre et du sens de la mesure (courrir comme un dératé), comme de ce qui se passe sous cette terre.
Les reins balancent, pèsent le pour et le contre et décident, mais ils aident aussi à faire face à la vie à travers les « reins solides » de la colonne lombaire, comme à surmonter ses peurs (pisser dans ses frocs) grâce aux surrénales.
Puis cette émotion usée est rejetée par la vessie à travers laquelle l’animal que nous sommes veut définir son teritoire.Les gens qui n’ont plus le sens de leurs limites, on dit « qu’ils ne se sentent plus pisser ».
A suivre..