Un petit coucou à vous tous chers lecteurs de mon blog.
La Corse est vraiment un bel endroit où tous les sens se répondent.
Alors j’en profite grandement: je sens tous ces délicieux parfums que la nature offre: mélange de Myrte et d’hélichryse italienne, de figuier, odeurs chaudes, odeurs iodées de la mer et tant d’autres encore.
Parfums de bébé, ma petite fille chérie, le matin au réveil, après avoir pris un bain de mer, après la toilette, enduite de lait qui sent si bon! Parfums sucrés qui me donnent l’envie de la manger toute entière!
Odeurs de barbecue, de grillades, de feu de bois; parfums du linge propre qui sèche au soleil, parfums des crèmes solaires… Hummmm! l’odorat est à la fête!
Merveilles de la nature, avec ses levers et ses couchers de soleil dont je raffole tant et que je ne manquerai pas de vous livrer à mon retour. Regardez, observer les gens que j’aime autour de moi: voir leurs traits se détendrent, sentir la paîx et le plaisir qui les habitent de nous retrouver tous ensemble en famille. Voir! quel merveilleux cadeau, quel sens précieux.
Il y a des moments où les paysages sont tellement beaux que j’aimerais les fixer avec mon appareil photo, pour immortaliser ces paysages, mais il n’est pas toujours assez performant pour rendre cette réalité: mais je pense aussi que cela a du sens une façon de dire : profite de l’instant présent, ne cherche pas à le retenir: une leçon aussi sur l’intemporalité et sur l’instant présent.
Le goût aussi, fait partie de la fête, avec les savoureux fromages Corses, les jambons, les beinets de Broccu ( miammmmm!)
Gourmande moi? croyez-vous?!!
Les citronnades, le rosé bien frais, la liqueur de Myrte : oh lala! c’est grave, comme disent les d’jeuns!! Et aussi l’eau pétillante avec l’eau florale de menthe verte bien fraiche!
Par le toucher, la douceur de la peau de mon petit bébé d’amour qu’est ma merveilleuse petite fille, avec tous les câlins que nous nous sommes fait. La fraicheur de l’eau, quand je rentre dans la mer la première fois. Les algues dont je n’aime pas trop la sensation et qui me frôlent quand je nage. La chaleur du soleil sur la peau. Le sels et le sable qui finissent par mordrent ma peau. Les piqures de moustiques qui me dévorent à l’instant meme où j’écris!. Les draps frais quand je me glisse dans mon lit le soir. Le souffle du vent qui vient caresser ma peau. ET tant d’autres choses…
Le clapotis de la mer sur les rochers juste en bas de la maison, la brise qui fait danser les feuilles des muriers platanes , des lauriers et autres variétés qui se trouvent dans le jardin. Le bruit, comme un grognement, des canadairs qui viennent s’approvisionner en eau de mer juste sous nos yeux et qui font un véritable ballet. Le chant des cormorans et autres volatiles. Le crépitement des flammes quand on fait un barbecue. Les gazouillis de ma petites fille et aussi ses pleurs qui expriment sa tristesse ou sa colère (c’est rare)
Les musiques que l’on se passe pour mettre une ambiance musicale; la respiration de certains assoupis pendant la sieste dans le transat (pour ne pas dire les ronflements!) Et aujourd’hui, tous les sons que j’ai mis en scène quand les enfants sont repartis, tellement le silence était assourdissant. Et puis, l’instant où j’ai accepté de me poser et d’écouter ce silence, l’absence… ET vous savez quoi? C’était bruyant! Eh oui, tous les sons que je vous ai décrits, étaient là, le souvenir des rires aussi et tout ça dans un calme infini. Vivre cet instant présent où rien ne manque. Quelle merveille et surtout quel bonheur!
Moi qui m’étais donnée tant de peine à combler ce vide (qui n’existait pas) pour éviter la tristesse de cet instant juste après la séparation. Alors qu’en prenant le risque de l’expérimenter rien ne manquait, tout était juste et calme, voire un grand moment de plénitude.
Vous voyez, tous les sens sont en dessus dessous: ça c’est les vacances!