Histoire de vous faire méditer un peu…Et au cas ou vous auriez tendance à penser que tout « est la faute des autres »!
Cette phrase prise dans le livre de Eileen Caddy: « Les jardins de Findhorn »:
« Que vous cultiviez ou non un jardin, vous êtes le jardinier de votre propre destinée«
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Histoire de méditer un peu…
Je lis actuellement « Se libérer du connu » de Krishnamurti.
Ce livre parle de libération intérieure.
Un livre pour apprendre à se connaître soi-même, surmonter la peur, découvrir peu à peu le silence et la plénitude.
Ce livre est une initiation brève à une philosophie dont la renommée et l’influence n’ont fait que grandir au fil des générations.
Tout ce qui est dit là constitue le travail de sophro-analyse.
Juste avant de vous quitter, cette phrase:
« Se libérer du connu c’est mourir, et alors on vit« .
Prenez le temps de voir, d’écouter ce que cette phrase évoque pour vous, et qui sait de voir en quoi elle peut vous aider à transformer votre regard sur vous, les autres, la vie!
Belle méditation!
Identification
Je travaille en ce moment avec le livre d’Anthony de Mello: « Quand la conscience s’éveille », et j’arrive au chapître sur « La mort du moi ».
Je me permets de vous livrer ici ce qu’il en dit et vous laisserai méditer sur ce qui est écrit.
Bien sûr toute réflexion, commentaires seront les bien-venus sur ce blog.
« … La seule tragédie existant existant dans le monde est l’inconscient et le sommeil. C’est de ces calamités que découlent la peur, et c’est de la peur que découle tout le reste…
On a peur de la mort que lorsqu’on a peur de la vie…
…Ce qui est la fin du monde pour une chenille est un papillon pour un maître…
Si vous mourez au passé, si vous mourez à chaque minute,vous serez pleinement vivant, car chaque personne pleinement vivant est une personne qui sait que la mort est partout. On ne cesse de mourir aux choses qui nous entourent. On ne cesse de se dépouiller afin de rester pleinement vivant et de ressuciter à chaque instant…
Avant de demander au monde de changer, changez vous-même. Ensuite vous pourrez regarder attentivement le monde afin de vous efforcer d’y changer ce que vous estimez nécessaire…Tant que vous ne serez pas conscient de ce que vous êtes, vous n’aurez pas le droit de d’intervenir auprès d’un individu ou de vous mêler de quoi que ce soit. Le danger lorsqu’on essaie de changer les autres ou les situations sans être conscient, est d’être porté à les changer à sa convenance, en fonction de sa fierté, de son dogmatisme, de ses croyances ou tout simplement pour se débarrasser de sentiments négatifs. J’éprouve des sentiments négatifs, vous feriez donc mieux de changer afin que je me sente mieux!
Plutôt que d’agir ainsi il faut d’abord affronter ces sentiments négatifs. Ensuite on peut commencer à changer les autres. Cela permet de partir de l’amour plutôt que de partir de la haine et du négativisme.
Etrange comme on peut paraître dur avec les autres, alors qu’en fait on est très aimant.Le chirurgien peut être à la fois implacable et aimant avec un patient. Et l’amour peut lui aussi être très dur.
Méditation
Je suis en train de lire « La Plénitude de l’instant » de Thich Nhat Hanh, Maître bouddhiste vietnamien, et j’ai envie de partager avec vous cet exercice pour vous aider à pratiquer la pleine conscience.
J’inspire, et je sais que j’inspire.
J’expire, et je sais que j’expire.
Dedans/Dehors.
J’inspire, et je suis la fleur.
J’expire, j’en ai la fraîcheur.
Fleur/ Fraîcheur.
J’inspire, et je me vois montagne.
J’expire, et je me sens solide.
Montagne/Solide.
J’inspire, et je me vois eau calme.
J’expire, en moi les choses se reflètent telles qu’elles sont.
Eau/Refléter.
J’inspire, et je me vois espace.
J’expire, et je me sens libre.
Espace/Libre.
Le Mâitre dit: que nous soyons enfants ou adultes, nous sommes tous de merveilleuses fleurs. Quand nos yeux sont fermés, nos cils sont semblables aux pétales des roses. Nos oreilles sont come des belles de jour écoutant le chant des oiseaux.
Chacun de nos sourires transforme nos lèvres en une fleur.
Nos mains sont des lotus à cinq pétales…Le but de cette méditation est de garder cette « florescence » vivante en nous, pour notre bonheur et celui de tous.
…
Nous sommes tous des fleurs, mais parfois notre florescence est fatiguée; elle a besoin d’être revitalisée. Nous autres, les fleurs humaines, avons besoin d’air. Si nous inspirons et expirons profondément dans la pleine conscience, nous retrouverons immédiatement notre vitalité….
Voilà un bel exercice pour retrouver le calme de l’instant, en effet quand vous sentez des énergies désagréables ou destructrices, il est bon de savoir les arrêter, et « arrêtrer », ne veut pas dire réprimer mais calmer.
Si vous voulez que l’océan se calme, vous n’allez pas essayer de le vider de son eau! Sans eau il n’y a plus d’océan.
Et bien c’est pareil pour vous, lorsque vous sentez la peur, la colère ou toute autre émotion en vous, vous n’avez pas besoin de les rejetrer.
Pour calmer la tempête, il vous suffit simplement d’inspirer et d’expirer consciemment.
De même que vous n’avez pas besoin que la tempête arrive pour commencer à faire cet exercice.
Plus vous vous exercez quand vous allez bien, plus vous allez mieux, et donc plus vous êtes préparé à vivre les difficultés au moment où elles apparaissent.
Croyances quand vous nous tenez
Juste ce petit conte…
Un professeur universitaire rendit visite un jour au Maître zen Nan-in afin d’en apprendre davantage sur le zen.
Cependant, au lieu d’écouter le Maître, l’érudit ne cessait d’énoncer ses propres idées.
Après l’avoir écouté durant un certain temps, Nan-in lui servit du thé.
Il remplit complètement la tasse de son visiteur, puis continua à verser le liquide. Le thé déborda de la tasse, remplit la soucoupe et se répandit sur le pantalon de l’homme ainsi que sur le plancher.
« Ne voyez-vous pas que la tasse est pleine? », explosa le professeur. »vous ne pouvez plus en rajouter! »
« C’est trèsjuste », répondit calmement Nan-in, « Et comme pour cette tasse, vous êtes plein de vos propres idées et opinions. Comment puis-je vous enseigner le zen, si vous ne videz pas d’abord votre tasse? ».
Vider la tasse, cela signifie de faire de la place pour d’autres questions. Cela nécessite que nous soyons ouverts, que nous nous conditionnons à accepter que, pour l’instant nous ne savons pas.
C’est de cette attitude que jaillira un plus grand savoir.
Donner du sens à sa vie
Laissez-moi vous confier ce conte:
Les deux jarres et le porteur d’eau
Un porteur d’eau indien avait deux jarres, suspendues aux deux extrêmités d’une pièce de bois qui épousait la forme de ses épaules. L’une des jarres avait un éclat et, alors que l’autre jarre conservait parfaitement toute son eau de source jusqu’à la maison du maître, l’autre jarre perdait presque la moitié de sa précieuse cargaison en cours de route. Ceal dura deux ans, pendant lesquels, chaque jour, le porteur d’eau ne livrait qu’une jarre et demi d’eau à chacun de ses voyages.
Bien sûr, la jarre parfaite était fière d’elle, puisqu’elle parvenait à remplir sa fonction du début à la fin sans faille. Mais la jarre abîmée avait honte de son imperfection et se sentait déprimée parce qu’elle ne parvenait à accomplir que la moitié de ce dont elle était capable. Au bout de deux ans de ce qu’elle considérait comme un échec permanent, la jarre endommagée s’adressa au porteur d’eau, au moment où celui-ci la remplissait à la source:
– je me sens coupable, et je te prie de m’excuser.
– Pourquoi? demanda le porteur d’eau. De quoi as-tu honte?
-je n’ai réussi qu’à porter la moitié de ma cargaison d’eau à notre maître, pendant deux ans, à cause de cet éclat qui fait fuir l’eau. Par ma faute, tu fais tous ces efforts, et à la fin, tu ne livres à notre maître que la moitié de l’eau. Tu n’obtiens pas la reconnaissance complète de tes efforts, lui dit la jarre abîmée.
Le porteur d’eau fut touché par cette confession, et, plein de compassion, répondit:
– pendant que nous retournerons à la maison du maître, je veux que tu regardes les fleurs magnifiques qu’il y a au bord du chemin.
Au fur et à mesure de leur montée sur le chemin, au long de la colline, la vieille jarre vit de magnifiques fleurs baignées de soleil sur les bords du chemin, et cela lui mit du baume au coeur.
Mais à la fin du parcours, elle se sentait toujours aussi mal parce qu’elle avait encore perdu la moitié de son eau.Le porteur d’eau dit à la jarre:
– t’es-tu rendu compte qu’il n’y avait de belles fleurs que de TON côté, et presque pas du côté de la jarre parfaite? C’est parce que j’ai toujours su que tu perdais de l’eau, et j’en ai tiré parti. J’ai planté des semences de fleurs de ton côté du chemin et, chaque jour, tu les as arrosées tout au long du chemin.
Pendant deux ans, j’ai pu grâce à toi cueillir de magnifiques fleurs qui ont décoré la table du maître. Sans toi, jamais je n’aurais pu trouver des fleurs aussi fraîches et gracieuses ».
Morale de cette histoire?
Nous avons tous des éclats, des blessures, des défauts. Nous sommes tous des jarres abîmées.
Certains d’entre nous sont diminués par la vieillesse, d’autres ne brillent que par leur intelligence, d’autres trop grands, trop gros ou trop maigres, certains chauves, d’autres sont diminués physiquement… Mais ce sont les éclats, les défauts en nous qui rendent nos vies intéressantes et exaltantes.
Il vaut mieux prendre les autres tels qu’ils sont, et voir ce qu’il ya de bien et de bons en eux. Il y a beaucoup de positif partout. Il y a beaucoup de bon en vous! Ceux qui sont flexibles ont la chance de ne pas être déformés. Souvenez-vous d’apprécier tous les gens si différents qui peuplent votre vie! Sans eux, la vie serait bien triste.
Apprenez à aimer vos imperfections!
Je vous laisse méditer sur ce conte, à bientôt!
Qu’est-ce qu’être parfait?
Qu’est-ce qu’être parfait ?
Pour toutes celles et tous ceux qui ne se pensent pas parfaits, voici un outil de réflexion pour vous montrer le contraire et reprendre confiance en vos capacités.
Imaginez un petit embryon, dans le ventre de sa maman et qui ressent des émotions, disons plutôt négatives venant d’elle, et qui s’en empreigne, vous pouvez imaginer facilement qu’à cet instant là, ce petit embryon n’a pas les moyens de dire ce qu’il ressent et n’a pas la moindre idée qu’un jour, il aura la parole, les mots pour le faire ; à ce moment précis, il est inconsciemment incapable de dire ce qu’il ressent.Il n’en a pas la moindre idée.
Et puis ce petit embryon va grandir, va naître, va commencer à « babiller », mais sans pourtant pouvoir vraiment se faire comprendre et dire ce qu’il ressent, mais se rend compte du pouvoir qu’il a sur les adultes, il devient consciemment incompétent de pouvoir se faire vraiment comprendre, d’où parfois les colères !
Et, il continue à grandir, va à l’école et commence à apprendre à lire, à parler, à communiquer : il devient consciemment compétent,c’est-à-dire qu’il peut dire, ce qu’il ressent (enfin normalement, et parfois il arrive qu’il ne se sente pas entendu ! mais ça c’est un autre sujet à traiter…) Il prend donc conscience qu’il a le pouvoir de « faire », de « dire »…
Enfin, plus tard, la parole pour lui est « monnaie courante », il a oublié qu’il n’avait pas su parler, c’est un automatisme. A ce moment là, il est : inconsciemment compétent.
Vous pouvez voir ainsi, qu’à chaque étape de sa vie, cette personne a toujours été « Parfaite » dans ses capacités, elle ne pouvait, à ces différents moments, absolument pas être différente, car elle n’avait pas la connaissance suffisante acquise pour s’exprimer.
Comprenez par là, que quoique vous fassiez dans votre vie, au moment où vous le faites, c’est toujours avec ce que vous avez, là où vous êtes et que tant que vous n’avez pas d’autres informations, d’autres connaissances à ce moment précis, c’est comme sivous n’aviez pas d’autre choix d’agir autrement : donc, OUI, à ce moment là vous êtes parfait ! Alors arrêtez de vouloir à tout prix (au risque de vous perdre), être parfait
A méditer, sans modération ni contre- indication !