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Nutrition,vous avez dit « Malbouffe »…
Je partage avec vous cette info lettre de mon ami J.PH. Brébion.
infolettre : avril 2013
Loi du Principe :
Faim dans le monde ? Malbouffe?
Jean-Philippe Brébion
Notre responsabilité …
On a longtemps eu tendance à penser que la « faim dans le monde » concernait essentiellement des pays très éloignés, appartenant au « tiers monde » – ou encore pays en voie de développement – dont les habitants devaient faire face à de nombreuses catastrophes naturelles liées à des conditions climatiques sévères.
Nous savons aujourd’hui – et les voyages, que mes activités professionnelles m’amènent à faire constamment, me le confirment – que de plus en plus de gens, dans tous les pays, souffrent de la faim, et ce, malgré ce qu’on aurait pu espérer des « progrès techniques » de nos sociétés modernes.
D’autre part, on voit se multiplier partout le nombre de restaurants de type fast-food tandis que l’on trouve, , dans notre alimentation quotidienne, des doses de plus en plus massives de substances chimiques, aussi artificielles qu’indigestes, pouvant avoir sur notre santé des répercussions non négligeables, dont la forme la plus visible est l’obésité. Or, dans nos sociétés dites développées, le nombre de personnes obèses augmente à une vitesse vertigineuse !
En résumé, soit l’humanité ne se nourrit pas, soit, elle se nourrit mal et de façon très artificielle.
Tentons maintenant de voir quel sens cela peut avoir – selon la loi du Principe -, de quelle manière chacun de nous est responsable de ce double phénomène et en quoi cela peut être au service de notre évolution.
En effet, une des lois de la Bioanalogie est que tout ce qui nous touche – de quelque façon que ce soit – parle de ce que nous sommes, a un sens et est au service de notre conscience : tout ce qui nous touche nous parle de ce que nous n’avons pas encore réalisé dans notre créativité.
Voilà pourquoi le seul véritable enseignement que nous puissions recevoir est celui apporté par les évènements qui construisent notre vie : c’est notre propre vérité issue de notre expérimentation.
Une autre loi est qu’on ne guérit que dans le réel, c’est-à-dire sans vouloir une autre histoire – passée ou présente – que celle que l’on a.
Alors, que peuvent signifier ces deux constats de malnutrition à travers la Loi du Principe, développée par la Bioanalogie ?
Dans nos civilisations modernes, nous avons l’habitude de considérer que les évènements qui nous touchent sont soit positifs, soit négatifs et nous vivons le plus souvent dans l’idée que la cause de notre bonheur ou de notre malheur est à l’extérieur de nous. Donc, nous souhaitons attirer à nous ce qui nous semble pouvoir être source de « bonheur » et, au contraire, nous tentons de rejeter ce qui pourrait être celle de notre « malheur. »
Socialement parlant, des codes moraux se sont élaborés peu à peu, définissant ce qui est bien et ce qui est mal. Balisant l’existence, ils déterminent pour chacun, un bon ou un mauvais chemin.
Tout ceci entretient l’idée que ce sont les évènements eux-mêmes – les choses extérieures- qui ont de la valeur et que nous avons à réagir à ce qui nous arrive en fonction de cette valeur.
D’autre part, une utilisation de la technologie et des moyens de communication débridée conduit de plus en plus gens à vivre dans un monde virtuel, loin de toute réalité humaine. Nombre d’adolescents, d’adultes et de plus en plus de jeunes enfants deviennent ainsi « addict » aux consoles de jeux , smartphones et autres écrans de TV ou d’ordinateurs.
De plus, phénomène remarquable, la « télé-réalité » qui a envahi nos écrans depuis quelques années, capte un nombre impressionnant de spectateurs qui vivent ainsi, par procuration, la vie de leurs héros. Ces émissions sont, bien sûr, un leurre complet mais elles entretiennent l’idée qu’il faut avoir une image pour être quelqu’un.
Enfin, Les réseaux sociaux en tous genres, contribuant à développer cette croyance, participent également à cette illusion de vie, loin de toute réalité.
Soyons clairs, vouloir vivre dans un monde idéal – hors toute réalité – et attribuer une valeur positive ou négative aux évènements de notre vie est un comportement biologiquement légitime : il nous permet de survivre.
Mais, en aucun cas, il ne nous permet de nous réaliser, c’est-à- dire de vivre pleinement la vie pour laquelle nous sommes faits.
Que pouvons-nous faire pour changer cela ?
Deux points essentiels sont à intégrer :
1° Vivre, c’est rencontrer les évènements qui nous touchent, sans les juger, et en extraire le Principe afin de réaliser notre créativité. En d’autres termes, le rôle de l’Homme est de se nourrir des évènements de sa vie pour évoluer en conscience.
2° Cessons de vouloir une autre réalité que celle que nous vivons en nous appuyant sur la certitude que l’idéal, c’est le réel !
Ainsi, en assumant la responsabilité de notre vie, en cessant de vouloir une autre réalité que celle que nous vivons et en nous nous nourrissant consciemment des évènements que nous rencontrons, nous entrons dans notre créativité.
Dès lors, il ne sera plus nécessaire qu’une partie de l’humanité vive – dans sa biologie – dans un monde virtuel, hors toute réalité, en se nourrissant de produits dénaturés.
J’ai conscience que de tels propos peuvent étonner, désorienter et/ou provoquer des réactions de scepticisme amusé voire agacé.
Peu importe…
Comme je le recommande dans chacun de mes séminaires, lors des conférences que je donne ou au début de chacun de mes livres :
« Surtout, ne me croyez pas ! Expérimentez ! »
Le seul risque encouru est une vie, à la fois plus légère, plus fluide et, de plus en plus souvent, empreinte de plénitude intérieure.
En un mot, une vie plus consciente…
Ce risque, je le prends !
Et vous ?
NB : Le terme biologie est employé ici dans le sens de manifestation matérielle de quelque chose que nous ne savons pas mettre en conscience.
Vous pouvez partager cet article en le diffusant parmi vos connaissances. Merci d’en conserver l’intégralité et la source.
Le sens de notre naissance
Je partage avec vous l’info lettre de mon ami Jean- Philippe Brébion dans son intégralité et je vous invite à aller visiter son site si vous ne le connaissez pas encore.
Cette lettre, sujet sur lequel j’ai beaucoup travaillé déjà, me permet de me recentrer sur le sujet.
Je ne remercierai jamais assez Jean-Philippe, le jour où il m’a fait prendre conscience de l’inattendue et de la ressource que j’ai à exploiter par rapport à ma naissance!
Aujourd’hui encore, en relisant ce qui suit, c’est évident pour moi qu’il y a quelque chose qui se rejoue et que si je n’y prends garde, je vais rejouer dans la souffrance de sa première interprétation. Ca a été comme un déclic!
Belle lecture et bonne méditation sur le sujet.
Infolettre : février 2013
Loi du Principe :
Sens de notre naissance 1
par : Jean-Philippe Brébion
Comment suis-je né ?
On sait l’intérêt que je porte aux événements qui entourent la naissance, qu’il s’agisse de notre propre venue au monde ou de celle de nos enfants.
Il y a de nombreuses façons de venir au monde…
Ce mois-ci, je propose donc de nous arrêter sur la question : Comment suis-je né ?
Rappelons que les programmes de notre Empreinte de Naissance sont issus de la manière – ressenti – dont nos parents ont vécu un évènement et non de l’évènement lui- même.
En revanche, comme nous allons le voir, le Talent créatif à notre service est directement issu – selon la Loi du Principe – du Principe, neutre, de l’évènement.
• Moi je n’étais pas attendu…
«Oui, mais moi je n’étais pas attendu, pas désiré ! ».
J’ai bien souvent entendu cette phrase, dite avec une grande souffrance et la certitude ancrée en la personne, qu’en raison de cette non attente parentale, elle ne pouvait pas être heureuse.
Si vous vous sentez concernés par cette croyance, je vous propose d’écouter ce qui est inscrit au plus profond de vos cellules.
Dans le Principe « pas attendu » signifie, bien sûr : inattendu et « pas désiré » : pas de désir particulier.
Ce qui se relie au Talent créatif – unique en vous et non encore révélé- : capacité extraordinaire à vivre l’inattendu, à se laisser surprendre dans l’ouverture à tous les possibles, car il n’y a pas de désir particulier à assouvir.
Puissiez-vous désormais sentir en vous cette créativité sans limite, cette liberté dans la quiétude, liée à la capacité de vivre pleinement le présent, puisqu’il n’y a aucune attente.
• « Ce n’est pas le moment ! »
Avez-vous le sentiment de ne jamais avoir de place ou de ne pas être à votre place, de ne jamais intervenir au bon moment, d’être « comme un cheveu sur la soupe » !
Il se peut qu’au moment où vos parents ont réalisé que vous alliez arriver, leurs conditions matérielles – ou autres- n’étaient pas celles qu’ils souhaitaient pour accueillir un enfant.
On peut le vivre comme une fatalité et continuer ainsi à se sentir victime de non attention de la part d’autrui, avec le sentiment de ne jamais être à sa place.
Mais il est possible de regarder les choses différemment :
Quel est le Principe de « ne pas avoir de place » ?
Il est, mot à mot ! : ne pas avoir de place.
Ce qui signifie ne pas être identifié à une place -relationnelle, par exemple- , un lieu ou une fonction. En effet, ma place n’est pas d’où je viens ou là où je vais, mais là où je suis : elle n’est pas à l’extérieur de moi, elle est ce que je vis en moi. Si je veux une place, je ne suis pas à ma place : ma place est ce que je suis et non la fonction ou l’action que je peux avoir ou faire.
Grâce à ce regard, je peux accéder au cœur de moi-même, sans dépendance – sans chercher une place à l’extérieur ; je peux vivre ma vie intensément, libre de tout but à atteindre puisque je suis mon propre but : ma propre place.
• « Je me sens incomplet, inachevé ; je cherche mon âme sœur… »
Au cours de séminaires, il est également fréquent d’entendre certaines personnes faire part d’une sensation de manque permanent et d’une profonde insatisfaction existentielle. Leurs propos les plus fréquents sont : « Je me sens incomplet, inachevé ; je cherche mon âme sœur et même : « il me manque cet autre unique que moi même ! ».
Ces personnes ont sans doute eu un jumeau -ou une jumelle- en début de vie intra-utérine mais celui-ci a disparu en cours de grossesse, pour une raison ou pour une autre. La perte d’un jumeau est beaucoup plus fréquente que l’on pourrait le penser, car certaines passent totalement inaperçues.
On le sait désormais, aucun évènement, quel qu’il soit, ne programme quelque chose qui ne soit pas porteur de conscience et de créativité.
Que peut-on en dire ?
Selon la Loi du Principe , « un autre unique – comme moi- est parti » se traduit : il faut laisser partir cet autre unique que moi-même.
Cela nous propose de cesser de chercher un modèle, une référence à l’extérieur de nous. Nous n’avons à ressembler à personne d’autre qu’à nous-même !
Chaque fois que nous sommes dans la recherche d’une reconnaissance extérieure, nous sommes dans l’illusion car ce que nous sommes est unique sans référence, ni validation.
Croire qu’il faut être validé, reconnu par un autre, signifie mettre sa propre valeur à l’extérieur : toute comparaison de soi est une négation de soi.
Notre guérison – notre dimension spirituelle- est de faire vivre intensément et sans référence ni comparaison l’être unique que nous sommes.
C’est le Talent créatif inscrit dans la disparition d’un jumeau au cours de la grossesse.
A travers ces exemples, nous comprenons combien il est important de ne pas se situer en victime ; de ne pas prendre pour soi l’histoire ou le vécu de nos parents : ce n’est pas nous personnellement – identifié avec un prénom, etc. – qu’ils n’attendaient pas ou qui n’avait pas de place, mais un enfant indéfini, un « concept d’enfant ».
Pour terminer, rappelons que le Talent créatif n’est accessible que si l’on intègre le fait que tout ce qui nous arrive est à notre service.
Ainsi, nous avons le choix de continuer à nous poser en victime de l’histoire – de ce qu’on fait ou pas fait nos parents – et de vivre les évènements comme une fatalité ou bien, de décider de nous installer dans la certitude absolue que si ce passé appartient à notre histoire, c’est qu’il est à 100% porteur de toute notre créativité et au service de la conscience en nous.
Par Jean-Philippe Brébion
Donner du sens à sa vie
Laissez-moi vous confier ce conte:
Les deux jarres et le porteur d’eau
Un porteur d’eau indien avait deux jarres, suspendues aux deux extrêmités d’une pièce de bois qui épousait la forme de ses épaules. L’une des jarres avait un éclat et, alors que l’autre jarre conservait parfaitement toute son eau de source jusqu’à la maison du maître, l’autre jarre perdait presque la moitié de sa précieuse cargaison en cours de route. Ceal dura deux ans, pendant lesquels, chaque jour, le porteur d’eau ne livrait qu’une jarre et demi d’eau à chacun de ses voyages.
Bien sûr, la jarre parfaite était fière d’elle, puisqu’elle parvenait à remplir sa fonction du début à la fin sans faille. Mais la jarre abîmée avait honte de son imperfection et se sentait déprimée parce qu’elle ne parvenait à accomplir que la moitié de ce dont elle était capable. Au bout de deux ans de ce qu’elle considérait comme un échec permanent, la jarre endommagée s’adressa au porteur d’eau, au moment où celui-ci la remplissait à la source:
– je me sens coupable, et je te prie de m’excuser.
– Pourquoi? demanda le porteur d’eau. De quoi as-tu honte?
-je n’ai réussi qu’à porter la moitié de ma cargaison d’eau à notre maître, pendant deux ans, à cause de cet éclat qui fait fuir l’eau. Par ma faute, tu fais tous ces efforts, et à la fin, tu ne livres à notre maître que la moitié de l’eau. Tu n’obtiens pas la reconnaissance complète de tes efforts, lui dit la jarre abîmée.
Le porteur d’eau fut touché par cette confession, et, plein de compassion, répondit:
– pendant que nous retournerons à la maison du maître, je veux que tu regardes les fleurs magnifiques qu’il y a au bord du chemin.
Au fur et à mesure de leur montée sur le chemin, au long de la colline, la vieille jarre vit de magnifiques fleurs baignées de soleil sur les bords du chemin, et cela lui mit du baume au coeur.
Mais à la fin du parcours, elle se sentait toujours aussi mal parce qu’elle avait encore perdu la moitié de son eau.Le porteur d’eau dit à la jarre:
– t’es-tu rendu compte qu’il n’y avait de belles fleurs que de TON côté, et presque pas du côté de la jarre parfaite? C’est parce que j’ai toujours su que tu perdais de l’eau, et j’en ai tiré parti. J’ai planté des semences de fleurs de ton côté du chemin et, chaque jour, tu les as arrosées tout au long du chemin.
Pendant deux ans, j’ai pu grâce à toi cueillir de magnifiques fleurs qui ont décoré la table du maître. Sans toi, jamais je n’aurais pu trouver des fleurs aussi fraîches et gracieuses ».
Morale de cette histoire?
Nous avons tous des éclats, des blessures, des défauts. Nous sommes tous des jarres abîmées.
Certains d’entre nous sont diminués par la vieillesse, d’autres ne brillent que par leur intelligence, d’autres trop grands, trop gros ou trop maigres, certains chauves, d’autres sont diminués physiquement… Mais ce sont les éclats, les défauts en nous qui rendent nos vies intéressantes et exaltantes.
Il vaut mieux prendre les autres tels qu’ils sont, et voir ce qu’il ya de bien et de bons en eux. Il y a beaucoup de positif partout. Il y a beaucoup de bon en vous! Ceux qui sont flexibles ont la chance de ne pas être déformés. Souvenez-vous d’apprécier tous les gens si différents qui peuplent votre vie! Sans eux, la vie serait bien triste.
Apprenez à aimer vos imperfections!
Je vous laisse méditer sur ce conte, à bientôt!