Cette Vidéo que j’ai reçue aujourd’hui a touché une partie moi.
Ce moi qui il n’y a pas si longtemps s’est trouvé confronté à cette dure réalité.
Cette partie de moi, qui parfois tente de me faire douter et qui culpabilise.
Cette partie de moi qui est complètement en accord avec ce qui est dit dans cette chanson et qui pour autant n’a pas toujours agi ainsi…
Cette partie en souffrance, qui se trouvait confrontée à sa blessure contact, et qui en réaction, n’était pas toujours là, avec les gestes, les mots et l’écoute. Cette partie qui était comme incapable d’agir, qui souffrait…
Qui a chaque fois se donnait un beau discours, et qui s’en éloignait…
Imaginez-vous qu’aujourd’hui, il s’est passé quelque chose de fort intéressant.
Ma fille ne pouvant respecter son tour de garde à la garderie parentale où se trouve sa fille d’habitude, m’a demandé au pied levé si je pouvais la remplacer ce matin pour une paire d’heures, sa fille étant malade…
J’avais prévu un autre programme, mais je n’ai pas réussi à lui dire non! C’est donc en râlant un peu et en trainant les pieds que j’y suis allée.
Mais pourquoi donc avais-je cette réaction?
je vais vous le dire:
je ne sais pas ce qui s’est produit mais en faisant une écoute intérieure, j’ai interrogé cette partie de moi qui y allait avec si peu d’entrain.
Voici ce que fut la réponse: « j’ai peur de pas être accepteé »! quel âge avais-je à cet instant là? j’ai eu la vision de la toute petite fille que j’ai été et qui parfois s’est sentie rejetée, mise au rencart parce qu’elle était nouvelle! Rien que ça!
Alors, j’ai rebranché mon adulte, et avec quelques respirations, suis entrèe dans la salle où étaient tous ces charmants bambins.
je suis entrée en relation avec eux par le jeu et les histoires, j’ai beaucoup observé, me suis mise à l’écoute de leur réaction, et des miennes, et vous savez quoi? je crois bien que j’avais le même âge qu’eux!…
Alors tout ça pour vous dire, qu’il y a bien des moments où nous croyons être présents, mais qu’en fait un bel élastique imaginaire nous entraine dans un autre espace du temps, et qu’à l’insu de notre conscience, nous alimentons ce moi du passé en souffrance.
Et pour vous qu’en est-il?
