Ce matin j’ai été touchée par cette lettre d’une inconnue, traduite par Laëtitia Ludivine sur Epanews.
Cette lettre je pourrais avoir envie de l’écrire à mes enfants.
La voici:
« Ma fille,
Le jour où tu trouveras que j’ai vieilli,
aie de la patience envers moi
et essaie surtout de comprendre ce que je traverse, de me comprendre.
Si lorsque nous parlons, je répète la même chose des dizaines de fois, ne m’interromps pas pour me dire: « Tu as dit la même chose il y a une minute ». Écoute-moi s’il te plaît.
Souviens-toi quand tu étais petite, tu voulais que je te lise la même histoire, soir après soir, jusqu’à ce que tu t’endormes.
Si je ne souhaite pas prendre un bain, ne te mets pas en colère et ne me mets pas mal à l’aise en disant que c’est une honte.
Souviens-toi combien de raisons je devais inventer pour te faire prendre un bain quand tu étais petite.
En voyant mon ignorance vis-à-vis des nouvelles technologies, ne te moque pas de moi, mais laisse-moi plutôt le temps d’assimiler tout ça et de comprendre.
Je t’ai appris tant de choses: comment te tenir à table, t’habiller, te coiffer, comment appréhender les défis de la vie…
Le jour où tu trouveras que j’ai vieilli,
aie de la patience envers moi
et essaie surtout de comprendre ce que je traverse, de me comprendre.
S’il m’arrive à l’occasion d’oublier ou de ne pouvoir suivre une conversation, laisse-moi le temps nécessaire pour me souvenir et si je n’y parviens pas, ne te montre pas irritée, impatiente ou condescendante: le plus important pour moi, c’est d’être avec toi, de partager des moments avec toi.
Quand mes jambes ne me permettront plus de me déplacer comme auparavant, tends-moi la main comme je te l’ai tendue pour t’apprendre à faire tes premiers pas.
Quand ces jours approcheront, ne sois pas triste. Sois tout simplement avec moi et comprends-moi alors que je m’approche de la fin de ma vie, avec amour et gratitude.
Je te chéris et te remercie pour les moments passés ensemble et la joie éprouvée.
Avec un sourire et tout l’amour que je ressens pour toi, je souhaite juste te dire ma fille : je t’aime.
Auteur inconnu