Archives de catégorie : Aromathérapie

Mes partenaires coup de coeur dans mes ateliers

coeur.gifAujourd’hui, j’ai à coeur de vous parler de l’un de mes partenaires « coup de coeur » en ce qui concerne les huiles essentielles que j’utilise et qui révèlent leur si jolie énergie olfactive.

Je vous en ai déjà parlé, il s’agit de la famille Sommerard, et de Sevessence, Pionniers des huiles essentielles biologiques en France.

Leur savoir faire, leur amour en tant que producteurs d’huiles essentielles et leur engagement dans la qualité des produits qu’ils nous réservent ont pu que me séduire dans mes choix et mon engagement professionnel et personnel.

Je continue d’apprendre énormément aux côtés de Jean-Charles Sommerard, Mon « frère d’essence », comme j’aime l’appeler! Il me guide dans mes choix, m’accouche de mes plus beaux ressentis en ce qui concerne ces merveilleuses fées.

Avec lui, j’ai appris à en parler et aujourd’hui, c’est aussi grâce à cet accompagnement et ses encouragements que je partage avec vous mon savoir faire via mes ateliers olfactifs.

mon engagement en tant que professionnelle dans le domaine de l’aromathérapie me guide vers ce qu’il y a de plus beau et de meilleur.

N’oubliez pas qu’une huile essentielle lorsqu’elle a été obtenue à la suite d’une distillation, ne peut donner que le meilleur énergétique d’elle-même , que si , elle-même,  a reçu le meilleur depuis le début. (Cela va de la préparation du sol, de son environnement, des soins qui lui ont été apportés et de l’attention que le producteur et distillateur vont lui apporter jusqu’à la dernière seconde!)

La famille Sommerard, fait partie de cette élite aromatique.

De plus, ils ont créé une Association, (Association school, qui favorise la scolarisation à Madagascar).

Aussi, sachez, qu’en tant que femme engagée, lorsque vous participez à mes ateliers, grâce à votre soutien, je peux continuer à soutenir cette association.

J’espère vous retrouver nombreux dans mes ateliers et continuer, ainsi, à partager ce qui me tient à coeur.

 P.S. Vous trouverez sur ce blog les informations de l’atelier « Voyage au fil des sens » que je propose en juin, en provence.

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Les souvenirs olfactifs de Danielle

 

Ma soeurette m’a fait le plaisir de partager un souvenir olfactif et sensitif, je vous le livre ici:

 

 

… »Les instants privilégiés vécus ce matin en regardant mon jardin m’ont
donné envie de partager un souvenir d’instants vécus de façon semblables
et présents à mon « appel » dans l’instant pourtant cela se passait au
début des années 60
chaque année nous mettions en place dans le courant du mois d’aout les
bulbes d’anémones qui allaient se retrouver sur le marché de Rungis aux
mois de novembre/ décembre pour fleurir les parisiens…J’ai toujours le
ressenti olfactif:l’odeur de la Tourbe que l’on déposait dans les
sillons destinés à recevoir les bulbes. Le ressenti du « toucher » de ces
bulbes mêlés à la tourbe » et le ressenti visuel de la vue sur Menton tel
que nous l’avions de la villa Fouillée (voir l’affiche) avec Apollon qui
lançait son char à l’assaut du ciel (car nous commencions à 5heures du
matin) puis lorsque nous avions terminé nous rentrions à la maison où la
maman de Paul-henry nous avait préparé un chocolat « à l’ancienne » dont
le parfum et le goût sont eux aussi présents et liés à ces moments qui
nous font vivre de façon particulièrement intense.Encore une fois pour
moi les souvenirs olfactifs sont liés à une mise en route de tous les
sens…et ce dans un présent constant… »

 

 
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Un petit tour au marché de Nice: un ravissement des sens!

Merci encore ma douce Elisabeth pour tous tes souvenirs, ils ravissent mon âme et mon sens olfactif.

 

pardon de ne pas ajouter les jolies miniatures qui accompagnaient ce récit, mais je n’arrive pas à les coller!

 

Alors j’ai fait ce que je pouvais!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Petit tour au marché

C’est jour de marché ! Je me retrouve dans le brouhaha,

au milieu de la foule au « parler » qui chante. C’est un festival !

Toute la région est représentée sur les étals. Les vendeurs haranguent la foule en vantant les produits du terroir. C’est une multitude d’odeurs et de couleurs qui flottent autour de nous.

Le marché est rempli de vie, d’une ambiance joyeuse .C’est un rendez-vous.

Voici les olives vertes pimentées ou au poivron, les olives noires cailletier ou olives niçoises, les olives violettes aux herbes de Provence, à la cigalou et autres saveurs. L’air est saturé de leurs odeurs fortes et délicieuses. Je m’approche pour sentir les différentes préparations. On en mangerait !

 

 

 

 

 

 Là, ce sont les épices présentées en vrac dans des paniers. Les parfums sont puissants et invitent au rêve : thym, romarin, sarriette, laurier, basilic, origan, estragon, marjolaine, badiane, sauge, anis vert…C’est une véritable promenade olfactive.

 

La charmante dame qui porte un chapeau de paille vend de très jolis paniers dont l’odeur douce de l’osier rappelle la campagne. C’est du beau travail.

La majorité des femmes en porte un à leur bras. C’est un objet artisanal, pratique et sympathique qui sert à beaucoup de choses…Je trouve qu’ils sont  naturellement décoratifs.

    

 

 

 

 

 

Pas de doute, c’est l’étal du poissonnier. Il est bondé de monde. Et ça sent la marée !

Le rouget, les alevins de sardines ou d’anchois figurent parmi les poissons les plus utilisés en cuisine pour préparer la poutine, l’estocafic, le pissalat  et autres plats traditionnels.

 

 

 

Le marchand de fruits et légumes est infatigable, il chante à la cantonade: «Approchez, servez-vous ». Oignons, aulx, échalotes, bettes, fenouil, cives, fèves, mogettes, courges, tomates, aubergines, courgettes, poivrons, roquettes, figues, fraises, melons, nectarines, pêches de vigne, raisins… Ils ont l’art de mettre leurs récoltes en valeur, aussi fraîches que colorées. Il n’y a que l’embarras du choix. Je sens déjà ma ratatouille mijoter. Miam !

 

 

 

                      

 

                                  

 

 

La magie des fruits confits et des fleurs cristallisées opère une fois que l’on a croqué dedans. C’est à cet instant  que l’on sent l’arôme et le goût se dégager sur les papilles : des violettes, du jasmin, de la verveine, des pétales de roses, des citrons, des mandarines, des tiges d’angélique, des oranges amères, des figues, des clémentines, des cédrats, des cerises bigarreaux et autres délices surprenants.

 

 

 

                                          

 

J’ai fini mon petit tour. C’était un vrai plaisir des sens.

J’ai entendu des bribes de phrases qui font sourire :

–  A propos de la sieste «… C’est à cause du cagnard… »

– A propos de la pétanque «…Tu pointes ou tu tires… ?» 

– A propos de cuisine «…Avé tout ça, on va se faire du bien au ventre…»

Té ! Bonne idée, avant de rentrer, je vais me manger une pissaladière.

Baieta  à   Bisou

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Ah! les effluves de cuisine de ma mamie!…

Un de mes meilleurs souvenirs d’enfance c’est la cuisine de ma Mamie.

Surtout quand nous partagions ce lieu et qu’elle m’apprenait tous ses secrets.

L’une de mes recettes préférées ( et il y en a beaucoup, en saveur et en souvenirs olfactifs!), c’est ce que représente cette photo: La Baklava de ma grand-mère!hmmmmm

 

C’était tout un rituel: il fallait d’abord casser les noix, et les broyer au pilon, déjà cette odeur un peu terreuse, et grasse qu’à la noix, puis les mélanger avec les amandes. Préparer le sirop avec du miel d’Acacias, de la canelle au parfum exotique,, chaud, rassurant, un peu de fleur d’Oranger, si apaisante. Voir le sirop filer sur la cuillère et s’épaissir légèrement jusqu’à prendre cette couleur dorée aux effluves sucrées et orientales. Et puis il y avait la mise en place sur les superpositions des feuilles de brique, la pâte faite avec les amandes, les cernaux de noix pillées, le beurre fondu, le sucre, et le sirop qui recouvrait tout cela. L’attente pendant la cuisson, et ces effluves qui s’échappaient du four, de la cuisine et qui envahissait l’appartement.

Enfin ,l’instant tant attendu: la première bouchée… Ah, la première bouchée: de la douceur, de la subtilité qui coulait dans la gorge, le goût du miel , des amandes et des noix mélangées. Alors, mon palai devenait l’écrin de cette merveilleuse douceur, je devenais la princesse des mille et une nuits, je voyageais au pays d’Aladin, tout était si doux et voluptueux comme un gros câlin!

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Les souvenirs olfactifs de Bénédicte

Quel plaisir pour moi, ce matin en ouvrant mon ordinateur et de trouver cette jolie lettre de souvenirs.

 

Merci, ma chère Bénédicte, vous m’avez plongée dans un moment de volupté, j’imaginais en vous lisant, ce doux parfum de pommes que vous décrivez, (j’en salive encore, et je sens que je vais chausser mes bottes et filer  au marché en acheter!)

 

Et au passage, vous voyez que vous avez aussi de bons souvenirs avec votre grand mère!!! (pas si désagréable, la bougre!!!!!)

 

Les roses que déposait votre père sur la table, a fait ressurgir un souvenir personnel, justement de mon père, qui tous les dimanches revenait avec des roses, mais celles-ci, je ne me souviens pas qu’elles étaient odorantes…)

 

Bon, je ne vais pas tout dévoiler, je fais donc un « copié: collé », et la magie opère….

 

 

 

« Bonjour Catherine,
En lisant le dernier souvenir olfactif sur votre blog, j’ai eu envie de me lancer. Je crois que c’est l’évocation des marrons chauds qui m’a fait tilt. Alors voilà (une fois lancée j’ai eu du mal à m’arrêter) : 
 
L’odeur des pommes dans le grenier. On les ramassait à l’automne avec mon père, dans la prairie derrière la maison, et on les étalait dans des cageots qu’on montait au grenier, sous les toits. On y piochait tout l’hiver. Le grenier était aussi une sorte de caverne d’Ali Baba, pleine de vieux objets, de poussière, de toiles d’araignée et d’anciens costumes ayant appartenu à la troupe de théâtre de mon grand-père. Un paradis où je jouais avec ma cousine quand elle venait en vacances. On s’inventait des histoires, une vie, qu’on se jouait entre nous. Dans l’odeur des pommes qui vieillissaient lentement, et prenaient du goût. Cette odeur de pomme un peu verte mais acidulée et sucrée, je l’ai retrouvée sur un marché en Bretagne, sur l’étal d’une petite dame qui venait… de Lanvollon, là où je suis née !
 
L’odeur de la tarte aux pommes, qui découle du souvenir précédent, et qui se dégustait l’hiver, au coin du feu ! Ma grand-mère, qui habitait avec nous, mais qui n’était pas très sympa – enfin, disons plutôt que j’étais toute petite, qu’elle était très vieille, et que nous vivions dans des mondes très éloignés – ma grand-mère, donc, avait une recette unique et sublime de tarte aux pommes. Quand elle en faisait, elle nous en donnait toujours. C’est l’un de rares bons souvenirs que j’ai d’elle. Avec la confiture de framboise ! (Ah, la confiture de framboise tout juste cuite… J’en salive rien que d’y penser). Enfin donc, la pomme reinette délicieusement fondue dans le sucre, enveloppée de pâte extra fine et pleine de beurre, sortie toute chaude du four… Cette recette, je l’ai apprise, faite et refaite, et je suis devenue la reine de la tarte aux pommes parmi mes amis. Merci Mamie.
 
Associée à tous ces souvenirs, mais à une autre saison, l’odeur subtile, verte et sucrée de la primevère. C’était la première fleur qui sortait dans le vert des talus et dont je faisais d’énormes bouquets, touffus et duveteux, mélange de jaune pâle et de vert anis. C’était pour moi synonyme du soleil encore frisquet de la fin de l’hivermais plein de promesses, des vacances de pâques, du retour de ma chère cousine. C’est avec elle d’ailleurs que je faisais des bouquets, à celle qui ferait le plus gros. Mon nez dans les primevères… Quel délicieux souvenir, fait de rire et de  joie.
 
Et puis il y avait les roses de mon père. Encore une autre saison, l’été, les fenêtres ouvertes, les bras nus. Ces roses, il en avait planté tout un tas de variétés différentes au fond du jardin. Et souvent, il revenait à midi avec un bouquet hâtivement cueilli qu’il posait sans façon sur la table de la cuisine. Les fleurs étaient grosses, rondes, rouge sang, rose tutu, blanc ivoire, toutes différentes, avec des pétales doux et charnus, des tiges vertes foncées et épaisses hérissées d’épines, et chacune avait une odeur spécifique, une odeur de rose comme on n’en fait plus chez les fleuristes. Je ne la retrouve que dans les jardins, et surtout dans celui de ma sœur ainée, qui, quand la maison a été vendue, a récupéré quelques plans de rosiers. Cette odeur, c’est la délicatesse cachée sous les airs bourrus et pragmatiques de mon père, sa petite part de poésie, son amour pour les fleurs et la nature, et pour ma mère.
 
J’ai encore plein d’autres odeurs dans le nez, dans la tête, dans ma mémoire… Le café frais moulu par mon père le matin, la brioche de mes anniversaires, levure de boulanger et confiture, le métro quand je venais à Paris, le marron chaud sur le trottoir, et puis la mer, le varech séché sur les galets chauds, l’odeur des pins et des sapins… Il me faudrait écrire un livre sur toutes ces odeurs de l’enfance…

Ecrire tout ça me donne le sourire, et me procure un sentiment de douceur, de chaleur, comme si ces odeurs m’enveloppaient comme une couverture douillette. Renouer avec les bons souvenirs, ça fait du bien. Merci pour l’exercice Catherine. »
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