Archives de catégorie : Huiles Essentielles

Les souvenirs olfactifs de Danielle

 

Ma soeurette m’a fait le plaisir de partager un souvenir olfactif et sensitif, je vous le livre ici:

 

 

… »Les instants privilégiés vécus ce matin en regardant mon jardin m’ont
donné envie de partager un souvenir d’instants vécus de façon semblables
et présents à mon « appel » dans l’instant pourtant cela se passait au
début des années 60
chaque année nous mettions en place dans le courant du mois d’aout les
bulbes d’anémones qui allaient se retrouver sur le marché de Rungis aux
mois de novembre/ décembre pour fleurir les parisiens…J’ai toujours le
ressenti olfactif:l’odeur de la Tourbe que l’on déposait dans les
sillons destinés à recevoir les bulbes. Le ressenti du « toucher » de ces
bulbes mêlés à la tourbe » et le ressenti visuel de la vue sur Menton tel
que nous l’avions de la villa Fouillée (voir l’affiche) avec Apollon qui
lançait son char à l’assaut du ciel (car nous commencions à 5heures du
matin) puis lorsque nous avions terminé nous rentrions à la maison où la
maman de Paul-henry nous avait préparé un chocolat « à l’ancienne » dont
le parfum et le goût sont eux aussi présents et liés à ces moments qui
nous font vivre de façon particulièrement intense.Encore une fois pour
moi les souvenirs olfactifs sont liés à une mise en route de tous les
sens…et ce dans un présent constant… »

 

 
Facebooklinkedin

Un petit tour au marché de Nice: un ravissement des sens!

Merci encore ma douce Elisabeth pour tous tes souvenirs, ils ravissent mon âme et mon sens olfactif.

 

pardon de ne pas ajouter les jolies miniatures qui accompagnaient ce récit, mais je n’arrive pas à les coller!

 

Alors j’ai fait ce que je pouvais!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Petit tour au marché

C’est jour de marché ! Je me retrouve dans le brouhaha,

au milieu de la foule au « parler » qui chante. C’est un festival !

Toute la région est représentée sur les étals. Les vendeurs haranguent la foule en vantant les produits du terroir. C’est une multitude d’odeurs et de couleurs qui flottent autour de nous.

Le marché est rempli de vie, d’une ambiance joyeuse .C’est un rendez-vous.

Voici les olives vertes pimentées ou au poivron, les olives noires cailletier ou olives niçoises, les olives violettes aux herbes de Provence, à la cigalou et autres saveurs. L’air est saturé de leurs odeurs fortes et délicieuses. Je m’approche pour sentir les différentes préparations. On en mangerait !

 

 

 

 

 

 Là, ce sont les épices présentées en vrac dans des paniers. Les parfums sont puissants et invitent au rêve : thym, romarin, sarriette, laurier, basilic, origan, estragon, marjolaine, badiane, sauge, anis vert…C’est une véritable promenade olfactive.

 

La charmante dame qui porte un chapeau de paille vend de très jolis paniers dont l’odeur douce de l’osier rappelle la campagne. C’est du beau travail.

La majorité des femmes en porte un à leur bras. C’est un objet artisanal, pratique et sympathique qui sert à beaucoup de choses…Je trouve qu’ils sont  naturellement décoratifs.

    

 

 

 

 

 

Pas de doute, c’est l’étal du poissonnier. Il est bondé de monde. Et ça sent la marée !

Le rouget, les alevins de sardines ou d’anchois figurent parmi les poissons les plus utilisés en cuisine pour préparer la poutine, l’estocafic, le pissalat  et autres plats traditionnels.

 

 

 

Le marchand de fruits et légumes est infatigable, il chante à la cantonade: «Approchez, servez-vous ». Oignons, aulx, échalotes, bettes, fenouil, cives, fèves, mogettes, courges, tomates, aubergines, courgettes, poivrons, roquettes, figues, fraises, melons, nectarines, pêches de vigne, raisins… Ils ont l’art de mettre leurs récoltes en valeur, aussi fraîches que colorées. Il n’y a que l’embarras du choix. Je sens déjà ma ratatouille mijoter. Miam !

 

 

 

                      

 

                                  

 

 

La magie des fruits confits et des fleurs cristallisées opère une fois que l’on a croqué dedans. C’est à cet instant  que l’on sent l’arôme et le goût se dégager sur les papilles : des violettes, du jasmin, de la verveine, des pétales de roses, des citrons, des mandarines, des tiges d’angélique, des oranges amères, des figues, des clémentines, des cédrats, des cerises bigarreaux et autres délices surprenants.

 

 

 

                                          

 

J’ai fini mon petit tour. C’était un vrai plaisir des sens.

J’ai entendu des bribes de phrases qui font sourire :

–  A propos de la sieste «… C’est à cause du cagnard… »

– A propos de la pétanque «…Tu pointes ou tu tires… ?» 

– A propos de cuisine «…Avé tout ça, on va se faire du bien au ventre…»

Té ! Bonne idée, avant de rentrer, je vais me manger une pissaladière.

Baieta  à   Bisou

Facebooklinkedin

Ah! les effluves de cuisine de ma mamie!…

Un de mes meilleurs souvenirs d’enfance c’est la cuisine de ma Mamie.

Surtout quand nous partagions ce lieu et qu’elle m’apprenait tous ses secrets.

L’une de mes recettes préférées ( et il y en a beaucoup, en saveur et en souvenirs olfactifs!), c’est ce que représente cette photo: La Baklava de ma grand-mère!hmmmmm

 

C’était tout un rituel: il fallait d’abord casser les noix, et les broyer au pilon, déjà cette odeur un peu terreuse, et grasse qu’à la noix, puis les mélanger avec les amandes. Préparer le sirop avec du miel d’Acacias, de la canelle au parfum exotique,, chaud, rassurant, un peu de fleur d’Oranger, si apaisante. Voir le sirop filer sur la cuillère et s’épaissir légèrement jusqu’à prendre cette couleur dorée aux effluves sucrées et orientales. Et puis il y avait la mise en place sur les superpositions des feuilles de brique, la pâte faite avec les amandes, les cernaux de noix pillées, le beurre fondu, le sucre, et le sirop qui recouvrait tout cela. L’attente pendant la cuisson, et ces effluves qui s’échappaient du four, de la cuisine et qui envahissait l’appartement.

Enfin ,l’instant tant attendu: la première bouchée… Ah, la première bouchée: de la douceur, de la subtilité qui coulait dans la gorge, le goût du miel , des amandes et des noix mélangées. Alors, mon palai devenait l’écrin de cette merveilleuse douceur, je devenais la princesse des mille et une nuits, je voyageais au pays d’Aladin, tout était si doux et voluptueux comme un gros câlin!

Facebooklinkedin

Les souvenirs olfactifs de Bénédicte

Quel plaisir pour moi, ce matin en ouvrant mon ordinateur et de trouver cette jolie lettre de souvenirs.

 

Merci, ma chère Bénédicte, vous m’avez plongée dans un moment de volupté, j’imaginais en vous lisant, ce doux parfum de pommes que vous décrivez, (j’en salive encore, et je sens que je vais chausser mes bottes et filer  au marché en acheter!)

 

Et au passage, vous voyez que vous avez aussi de bons souvenirs avec votre grand mère!!! (pas si désagréable, la bougre!!!!!)

 

Les roses que déposait votre père sur la table, a fait ressurgir un souvenir personnel, justement de mon père, qui tous les dimanches revenait avec des roses, mais celles-ci, je ne me souviens pas qu’elles étaient odorantes…)

 

Bon, je ne vais pas tout dévoiler, je fais donc un « copié: collé », et la magie opère….

 

 

 

« Bonjour Catherine,
En lisant le dernier souvenir olfactif sur votre blog, j’ai eu envie de me lancer. Je crois que c’est l’évocation des marrons chauds qui m’a fait tilt. Alors voilà (une fois lancée j’ai eu du mal à m’arrêter) : 
 
L’odeur des pommes dans le grenier. On les ramassait à l’automne avec mon père, dans la prairie derrière la maison, et on les étalait dans des cageots qu’on montait au grenier, sous les toits. On y piochait tout l’hiver. Le grenier était aussi une sorte de caverne d’Ali Baba, pleine de vieux objets, de poussière, de toiles d’araignée et d’anciens costumes ayant appartenu à la troupe de théâtre de mon grand-père. Un paradis où je jouais avec ma cousine quand elle venait en vacances. On s’inventait des histoires, une vie, qu’on se jouait entre nous. Dans l’odeur des pommes qui vieillissaient lentement, et prenaient du goût. Cette odeur de pomme un peu verte mais acidulée et sucrée, je l’ai retrouvée sur un marché en Bretagne, sur l’étal d’une petite dame qui venait… de Lanvollon, là où je suis née !
 
L’odeur de la tarte aux pommes, qui découle du souvenir précédent, et qui se dégustait l’hiver, au coin du feu ! Ma grand-mère, qui habitait avec nous, mais qui n’était pas très sympa – enfin, disons plutôt que j’étais toute petite, qu’elle était très vieille, et que nous vivions dans des mondes très éloignés – ma grand-mère, donc, avait une recette unique et sublime de tarte aux pommes. Quand elle en faisait, elle nous en donnait toujours. C’est l’un de rares bons souvenirs que j’ai d’elle. Avec la confiture de framboise ! (Ah, la confiture de framboise tout juste cuite… J’en salive rien que d’y penser). Enfin donc, la pomme reinette délicieusement fondue dans le sucre, enveloppée de pâte extra fine et pleine de beurre, sortie toute chaude du four… Cette recette, je l’ai apprise, faite et refaite, et je suis devenue la reine de la tarte aux pommes parmi mes amis. Merci Mamie.
 
Associée à tous ces souvenirs, mais à une autre saison, l’odeur subtile, verte et sucrée de la primevère. C’était la première fleur qui sortait dans le vert des talus et dont je faisais d’énormes bouquets, touffus et duveteux, mélange de jaune pâle et de vert anis. C’était pour moi synonyme du soleil encore frisquet de la fin de l’hivermais plein de promesses, des vacances de pâques, du retour de ma chère cousine. C’est avec elle d’ailleurs que je faisais des bouquets, à celle qui ferait le plus gros. Mon nez dans les primevères… Quel délicieux souvenir, fait de rire et de  joie.
 
Et puis il y avait les roses de mon père. Encore une autre saison, l’été, les fenêtres ouvertes, les bras nus. Ces roses, il en avait planté tout un tas de variétés différentes au fond du jardin. Et souvent, il revenait à midi avec un bouquet hâtivement cueilli qu’il posait sans façon sur la table de la cuisine. Les fleurs étaient grosses, rondes, rouge sang, rose tutu, blanc ivoire, toutes différentes, avec des pétales doux et charnus, des tiges vertes foncées et épaisses hérissées d’épines, et chacune avait une odeur spécifique, une odeur de rose comme on n’en fait plus chez les fleuristes. Je ne la retrouve que dans les jardins, et surtout dans celui de ma sœur ainée, qui, quand la maison a été vendue, a récupéré quelques plans de rosiers. Cette odeur, c’est la délicatesse cachée sous les airs bourrus et pragmatiques de mon père, sa petite part de poésie, son amour pour les fleurs et la nature, et pour ma mère.
 
J’ai encore plein d’autres odeurs dans le nez, dans la tête, dans ma mémoire… Le café frais moulu par mon père le matin, la brioche de mes anniversaires, levure de boulanger et confiture, le métro quand je venais à Paris, le marron chaud sur le trottoir, et puis la mer, le varech séché sur les galets chauds, l’odeur des pins et des sapins… Il me faudrait écrire un livre sur toutes ces odeurs de l’enfance…

Ecrire tout ça me donne le sourire, et me procure un sentiment de douceur, de chaleur, comme si ces odeurs m’enveloppaient comme une couverture douillette. Renouer avec les bons souvenirs, ça fait du bien. Merci pour l’exercice Catherine. »
Facebooklinkedin

Souvenirs olfactifs(suite de vos témoignages)

 

 

« C’est l’odeur du café qui donnait le signal du réveil.

Je sortais du lit pour aller dans la cuisine. Ma grand-mère préparait le petit déjeuner et quand j’arrivais elle me demandait ce que je voulais mettre sur mes tartines. Toutes ces  bonnes odeurs m’avaient ouvert l’appétit.

Lorsque j’avais fini, il fallait que j’aille dehors. J’ouvrais la lourde porte et je sortais sur le perron. Je respirais l’air en regardant le ciel pour mieux m’imprégner des odeurs de fleurs qui parvenaient à mes narines. Pour moi c’était comme un cadeau.

L’été, nous partions faire du camping sauvage (à l’époque on pouvait encore le faire). A peine installés, en pleine Nature, plein de nouvelles senteurs se mariaient à ce paysage inconnu.

Je n’avais qu’une hâte, c’était d’aller découvrir d’où elles venaient. Vers l’orée des bois, c’était plutôt acide ou musqué et plus loin en bas, c’était la bonne odeur des foins. Chaque paysage avait son odeur singulière. L’odeur des vacances.

L’hiver, quand je prenais le métro pour aller au lycée, je passais devant le boulanger- pâtissier. J’avais senti l’odeur du pain frais et des gâteaux bien avant d’arriver à la hauteur du soupirail qui donnait sur le trottoir. Arrivée à la hauteur de la grille, je prenais deux minutes pour le regarder travailler. Comme ça sentait bon !

« Chauds les marrons, chauds » criait le vendeur. Je me réchauffais les mains en tenant le petit sachet de papier bien fort. Et quel régal !

L’hiver n’est pas ma saison préférée mais j’aime sentir l’odeur du feu de bois qui sort des cheminées, l’odeur forte des sous- bois et la bonne soupe de légumes.

Les années passant, le petit déjeuner reste toujours mon repas préféré. C’est un moment privilégié que je m’offre et je craque toujours pour les marrons chauds !

Je remarque en écrivant ces quelques lignes que mes souvenirs olfactifs me relient toujours à des personnes, à des endroits précis et même à des moments fugaces…

Que les bonnes odeurs se rapportent toujours à de bons moments.

Catherine, je trouve géniale ton idée de partager des souvenirs olfactifs. Il y en a tant !

Serais-tu d’accord pour nous dévoiler quelques secrets au sujet de cette mémoire vivace ? Bisous « 

 

Merci encore à Elisabeth, mon amie d’enfance qui est intarissable quant à ses souvenirs olfactifs!

Merci à toi d’oser te lancer, merci , mille fois merci pour tous ces souvenirs que tu me racontais lorsque nous étions enfants!

Merci encore de partager avec tous mes lecteurs. J’aimerais tellement que d’autres en fassent autant…

ET oui, je vais vous raconter, je vous l’avais promis, quelques uns de mes souvenirs.

Promis, je le fais dans le prochain article.

Facebooklinkedin

Souvenirs olfactifs( suite des témoignages)

 

Comme je vous l’ai dit il y a quelques temps, j’ai envie de vous faire participer à ce blog en éditant sur celui-ci vos souvenirs…

 

Et en y pensant bien, je me demande si je ne vais pas vous remercier en organisant une rencontre olfactive où je vous inviterai à participer. Un mini atelier pour vous faire rencontrer ces petites fées…

Qu’en pensez-vous?

 

Alors si ça vous tente… A vos plumes!

 

En attendant, voici un peu de lecture:

 

« c’est à Paris je n’ai pas 5ans l’odeur des escaliers montant à
l’appartement ou je vis avec mes grands parents maternels.Un peu plus
tard j’ai 6 ANS /Le parfums que dégagent les bourgeons des feuilles de
marronniers dans la cour de mon école(toujours à Paris)à la même époque
l’odeur des livres (bandes dessinées :Bicot et Suzy – Zig et Puce et les
« malheurs de Sophie) tous mes souvenirs de lecture sont liés à des
effluves émanant des livres…En y réfléchissants ce sont sûrement mes
souvenirs olfactifs avec les marronniers, les plus puissants
voilà sœurette je tiens aussi à te dire que tous les moments de ma vie
sont étroitement liés à des souvenirs olfactifs qui s’imbriquent
complètement dans la vision claire et nette d’un lieu :il ne m’est pas
possible de les dissocier : il y a un endroit que je t’ai montré, au
boulevard de Garavan à Menton lié totalement au parfum des « Belles de
nuit » …Je t’en parlerai plus longuement lorsque tu viendras : je
t’embrasse très fort »

Facebooklinkedin

Première participation aux souvenirs olfactifs

Elisabeth, est la première a m’avoir envoyé son souvenir.

j’espère qu’elle vous incitera à en faire autant.

je tiens à te remercier pour ton témoignage, qui ne me laisse pas insensible car il me renvoie à mes souvenirs d’enfance moi aussi…

Et c’est promis, la prochaine fois, ce sera mon tour de vous raconter l’un de mes souvenirs!

 

Voici donc ce que tu as écrit:

« Je vais donc parler de mes souvenirs de petite fille….

Pendant l’été, les cyprès du raccourci apportaient un peu de fraicheur et leur odeur acidulée. Au bout d’un moment, j’avais froid et je redescendais le raccourci pour retrouver les rayons du soleil.

Dans les champs, les feux des branches et des ceps de vigne formaient de petits brouillards qui sentaient bon la nature, et je la respirais à plein poumons.

Je restais le nez collé sur les fleurs de citronnier, de mandariniers, je goutais aux jeunes amendes encore molles et je descendais dans le jardin de mon oncle respirer les feuilles de tomates et de basilic ; il me montrait comment faire pour dégager leur parfum. A l’occasion je croquais une tomate et je m’en allais voir les œillets de Monsieur C.

Il y en avait tant ! Ils étaient mis en grosses bottes avant d’être descendus sur le marché aux fleurs de Nice. J’avais la palette entière des couleurs devant moi, le tout enrobé d’un parfum poivré entêtant….

Et toujours cette douceur dans l’air. Je pouvais deviner l’arrivée de la prochaine saison rien qu’en respirant l’air pur du matin.

Commentaire personnel :

Je suis née sur une colline au-dessus de Nice. C’était le paradis sur Terre. Le temps de l’innocence et de la pureté.

Toutes les odeurs de la Nature dans laquelle je vivais restent inscrites dans mes cellules. Je retourne puiser cette force sitôt que j’en ressens le besoin. Elle est indestructible, fidèle, et m’enchante.

Chaque souvenir est accompagné d’une odeur qui leur est propre :

L’odeur en cuisine des plats agrémentés de leurs herbes et aromates.

L’odeur des végétaux sur les gens qui travaillaient la terre.

Les arbres en fleurs qui parfumaient l’air : citronnier, figuiers, amandiers… »

Le potager avec ses tomates, basilic, thym, romarin, oignons, sarriette, origan…

Les fleurs débordant sur le chemin : mimosa, iris, hysope, myosotis, glycine,…

C’est toujours vivant, ça fleure bon le terroir et ça vous fait sourire malgré vous. »

Facebooklinkedin

Une étude montre que les huiles essentielles difusées réduisent le stress

« Et si on diffusait des huiles essentielles dans les lieux de travail pour le bien-être de tous ?

Une récente étude menée dans des écoles primaires de Taiwan a démontré que de courtes séances de diffusion d’huile essentielle de bergamote permettait de réduire le stress des enseignants.

Ces résultats encourageants complètent admirablement les conclusions déjà tirées auparavant sur l’impact positif de la diffusion d’huiles essentielles sur la régulation du système nerveux autonome.
L’olfactothérapie – la branche de l’aromathérapie qui s’intéresse à l’interaction entre l’olfaction, les fragrances aromatiques et la santé – semble avoir de beaux jours devant elle !

Et vous, avez-vous déjà fait usage d’un diffuseur d’huiles essentielles pour calmer votre anxiété ou votre stress au travail ? Découverte… 

Une étude menée dans trois écoles primaires à Taïwan

L’étude dont il est question a été publiée en 2011 par Kang-Ming Chang et Chuh-Wei Shen dans Evidence-Based Complementary and Alternative Medicine. Volume 2011, Article ID 946537 (Hindawi Publishing Corporation).

Son titre « Aromatherapy Benefits Autonomic Nervous System Regulation for Elementary School Faculty in Taiwan », nous indique qu’elle avait pour but de mesurer l’impact de l’aromathérapie sur la régulation du système nerveux autonome.

Plus précisément, l’étude s’est intéressée à la réduction du stress des enseignants.

Des enseignants sous pression 

Les enseignants d’aujourd’hui sont de plus en plus stressés.
Dans notre monde occidental, ils se plaignent de leurs conditions de travail, de leurs nombreuses tâches et responsabilités quotidiennes, de la pénibilité du métier et de la difficulté d’enseigner dans une société toujours plus exigeante et face à des parents parfois déconnectés de la réalité de l’école.
Il est communément établi que le stress des enseignants influe sur la qualité de l’enseignement et le bien-être de bon nombre d’enseignants, et des coûts énormes en découlent car beaucoup souffrent de troubles de santé ou de dépression qui peuvent mener à un arrêt.

En partant de ces constats alarmants, l’équipe de l’étude approuvée par le comité d’éthique de ‘Asia University Medical Research’ à Taiwan, a recruté 54 enseignants de trois écoles primaires pour évaluer la performance de l’aromathérapie sur la réduction de leur stress.

Une méthodologie par étapes

Le premier stade de l’étude a mesuré le niveau d’anxiété des enseignants volontaires. Celui-ci a été évalué par un instrument de mesure appelé « Inventaire d’Anxiété de Beck » (Beck Anxiety Inventory ou BAI), listant 21 symptômes d’anxiété par le biais d’un questionnaire. A l’issue du questionnaire, les enseignants ont été évalués comme faiblement anxieux, légèrement anxieux ou modérément anxieux.

L’essai, qui a duré une semaine, consistait à diffuser de l’huile essentielle de bergamote à des moments dédiés à l’aide d’un diffuseur à ultrasons, soit un diffuseur d’huiles essentielles à froid équipé d’un réservoir d’eau qui reçoit les huiles essentielles et qui les disperse dans l’air sous forme d’une brume aromatique.

 Expérimentation:

 Le  tabac, l’alcool et le café sont interdits six heures avant le début de l’expérimentation et les volontaires ont été invités à se reposer pendant cinq à dix minutes avant l’enregistrement de leurs fréquences cardiaques pendant 7 minutes.
Durant cet enregistrement, la personne est assise, les yeux ouverts, et ne pratique aucune activité.

Une infirmière procède ensuite à une séance de dix minutes de diffusion d’huile essentielle de bergamote (citrus bergamia) à l’aide d’un diffuseur à ultrasons, comme le montre la photo ci-dessous.

La fréquence respiratoire et le volume respiratoire durant cette session devaient être les mêmes que ceux au cours de la période de repos.

On procède alors à un post-test de 7 minutes où l’on enregistre des paramètres physiologiques à nouveau (deux paramètres de pression artérielle et cinq paramètres de variabilité de fréquence cardiaque).

Résultats:

Après analyse statistique en ‘t-test’ des résultats, on a constaté des différences significatives pour tous les paramètres physiologiques.
Les enseignants traités par la diffusion de l’HE de bergamote présentent tous une diminution de la pression artérielle (systolique ‘SYS’ et diastolique ‘DIA’), une diminution de la fréquence cardiaque (basse fréquence ‘LF’ et basse fréquence/haute fréquence ‘LF/HF’) et une augmentation de l’activité nerveuse parasympathique (haute fréquence ‘HF’ et variabilité du rythme cardiaque ‘HRV’) qui indique que l’huile essentielle de bergamote semble conduire l’activité du système nerveux autonome vers un équilibre (voir Tableau).

 

Conclusion:

Cette étude fournit des informations utiles sur la possibilité de réduire le stress des enseignants par inhalation de l’huile essentielle de bergamote diffusée à froid. Bien évidemment, l’étude de l’action générale des huiles essentielles sur la régulation du système nerveux autonome et des études plus approfondies sur les autres formes de stress doivent compléter ce travail.

On est cependant tout naturellement invité à penser à diffuser de l’huile essentielle aux vertus relaxantes (les agrumes et citrus, la lavande vraie…) dans les espaces de travail où le stress se fait pressant.

Après tout, c’est vrai, un diffuseur dans une salle de classe ou dans un bureau n’est pas forcément incompatible avec le travail et peut même susciter l’intérêt des personnes présentes. Il n’y a pas non plus de contre-indication à diffuser en présence des jeunes enfants, pour autant que l’on utilise des huiles essentielles appropriées à la diffusion dans une pièce suffisamment grande et aérée. »

 
Facebooklinkedin

Se faire plaisir avec un désert

Comment manger de saison et se faire plaisir?

C’est tout simple! (pour moi en ce moment!!!)

  

Je vais dans le jardin cueillir de suberbes abricots

  DSCN7997.JPG

Je les dénoyaute.

 DSCN8011.JPG

 Comme je suis une grosse flémarde, j’étalle dans le plat à tarte une pate brisée ou sablée (suivant les envies du moment). je prépare 25cl de crème fleurette ou fraîche( en fonction de ce que j’ai au frais), je mélange avec un oeuf. je verse l’appareil sur le fond de tarte; je pose mes abricots dessus, je rajoute deux bonnes cuillerées de miel de printemps corse; je  cisèle du basilic frais que je parsème sur mes abricots et je rajoute un tout petit peu de cassonade et de pignons.


Je mets le tout au four préchauffé à 210° pendant environ 30mn.

 

 Voilà c’est prêt!

 

 

 DSCN8013.JPGBon appétit, régalez-vous!

la touche de basilic est assez subtile, j’aime ce mélange, eh oui, même en cuisine je retrouve mes saveurs du sud.

Si je n’avais pas eu de basilic frais j’aurais pu y rajouter la pointe d’un couteau d’huile essentielle de Basilic que j’aurais mélangée avec le miel.

Voilà, à vous de jouer et de me proposer d’autres recettes!

Facebooklinkedin

Le sens du voyage

imagesCAEXCJP1.jpg

Ce matin, en flânant, j’ai trouvé le dernier Air France magazine qui traînait sur la table du salon. Je l’ai ouvert « au hasard »! et je suis tombé sur un texte concernant le sens du voyage.

Quelques phrases lues ont attiré mon attention, et j’ai eu très envie de partager quelques extraits avec vous.

Elles auraient pu venir de moi, c’est sûrement pour cela que ce texte a résonné très fort! mais il en est autrement!

Monsieur « hasard » a encore bien fait les choses, car ce texte, je pourrais le transposer aussi aux huiles essentielles, ces belles qui nous font voyager, et aller à notre rencontre.

… »Vous êtes vous déjà réveillé dans la perspective d’une journée entièrement offerte ? Les heures se tiennent là : elles sont 24 fleurs blanches, ouvertes à l’inspiration. Vous voilà libre comme l’air, libre comme les heures ; le temps se dilate : au retour au voyage, il vous semble avoir vécu une existence entière….

En voyage, on accueille le silence. Soudain, l’âme vous monte à la peau (chaire de poule), puis elle s’échappe par la fenêtre d’un train, le hublot de l’avion, le carreau de la voiture. On regarde le ciel, la lisière du bois, on ne pense plus à rien : on a fait taire en soi le brouhaha intérieur. : on est devenu ce que l’on contemple. On est mûr pour cette sensation océanique d’appartenir au monde.

Les alchimistes médiévaux usaient d’un joli mot dans leur laboratoire. Ils parlaient

d’ « essencifier » un matériau pour en tirer la substantifique moelle et le principe vital.

Le voyage est un agent qui nous essencifie.

Vivre c’est descendre en soi pour se connaître, accepter ce qui advient. Et comprendre que les sens sont des fenêtres, l’essentiel est de les ouvrir.

L’essentiel est de ne pas rater notre rendez-vous avec nous-mêmes, avec le temps, avec l’espace, avec les autres. Souvent nous vivons à côté de ces choses là. Nous courrons après les heures, nous sommes indifférents au défilement des paysages, nous n’avons pas le temps pour les autres, nous rechignions à nous sonder. Voyager offre de s’amender… »

Sylvain Tesson ( Le sens du voyage)

J’ai envie de rajouter, car j’aime comparer notre corps à une maison avec des portes et des fenêtres, vous savez tout ce qui incite à sortir de sa maison, à aller vers l’extérieur mais aussi à recevoir à l’intérieur, ces espaces de communication, d’échange, de cette façon vous faite sortir l’air dont vous n’avez plus besoin, pour inspirer ce qui est nouveau et bon, vous réoxygénez votre maison…. Vous faites rentrer de la lumière,… VOUS RESPIREZ!
jouez avec votre respiration, c’est la clef qu’il faut toujours avoir sur soi: elle ouvre toutes les portes!…

Et vous verrez, c’est un voyage passionnant.

Et puis munisez-vous de quelques huiles essentielles que vous aimez, et sentez, humez, voyagez…

Si ça vous dit, pour commencer cette nouvelle année, racontez-moi l’un de vos voyages avec une huile essentielle et ainsi faites profitez les lecteurs de ce blog de vos expériences.

Merci pour eux, et merci pour moi de ce cadeau que vous allez me faire

Facebooklinkedin