« Le plus important n’est pas ce que l’on donne aux autres, mais ce que l’on éveille et permet en eux. »
Jacques Salomé
Juste envie de partager avec vous cette magnifique et vibrante vidéo de Myrrha « Enluminures pour notre terre »
Myrrha "Enluminures pour notre Terre" par f727223923
« Lorsque l’effort est nécessaire, il se déploie.
Lorsque le non-effort devient essentiel, il s’impose de lui-même.
Vous n’avez pas besoin de pousser sur la vie.
Coulez avec elle et donnez-vous totalement à la tâche du moment présent. »
Nisargadatta Maharaj
Aujourd’hui, j’ai reçu un billet du blog « Réussir sa vie », de mon amie Dominique.
Le titre du billet:
» ce que l’on fuit »… Vous pouvez allez le lire sur:
http://www.reussirsavie.org/
Un joli sourire s’est dessiné sur mes lèvres, un petit pincement au creux de l’estomac s’est fait ressentir…
En plein dans le mille! Ce billet arrive à point!
Cela fait quelques temps déjà, que je me débats avec une situation et une relation professionnelle qui ne me convient plus telle qu’elle se présente aujourd’hui.
Il y a deux jour, j’ai décidé d’écrire, d’abord pour moi, afin que ma demande devienne le plus clair possible, tout ce que je voulais à partir de maintenant et( non pas ce que je ne voulais plus!).
Cela m’a amenée à rédiger « un règlement contractuel », entre moi et les personnes avec qui je travaille.
Pour l’instant, je le laisse reposer un peu afin de l’affiner.
En fait, je me sens encore un peu « fragile » quant à sa forme, et moi aussi, comme Dominique, je vais regarder ce qui se passe vraiment à l’intérieur. Je vais rencontrer mon « Jiminy Cricket » comme j’aime l’appeler!
Voilà ce qu’il me dit:
« j’ai peur. de fermer complètement la porte, non en fait ,j’ai peur que l’autre interprète mal ce que je lui dit et qu’il ferme la porte »!
« j’ai peur de tout perdre »…
Mon moi observateur bienveillant:OK, OK,OK!
» j’ai peur de faire exploser ma colère, j’ai peur de devenir trop rigide.
Ce que je fais en ce moment ne me convient pas, ne me ressemble pas, je ne me sens plus « maître à bord »…
Mon moi observateur bienveillant: Excellent!
C’est exactement ça, tu ne te sens plus maître à bord, parce que tu donnes tout le pouvoir à l’autre, parce que ton « Jiminy Cricket » croit, qu’il ne peut pas faire autrement, parce qu’il se rend « dépendant » et qu’il n’ose pas affirmer ses besoins pour ne pas déranger l’autre.
Que risque t’il de se passer, si tu continue à donner du pouvoir à cette partie de toi-même qui te raconte cette histoire? il a quel âge Jimini, quand il te raconte ça?….
Bon, je ne vais pas continuer en ligne, mais en privé si ça ne vous dérange pas!
En fait, j’ai besoin de réintégrer cette partie de moi, un peu plus « Parent normatif », celui qui me fait si peur, qui me terrorise quand je pense à lui (mon histoire …) car j’en ai aussi besoin, pour poser un cadre, ce cadre je peux aussi le poser avec bienveillance, mais surtout ne pas renier cette face qui fait aussi partie de moi.
Trouver un équilibre, et surtout ,surtout, me dire et sentir, que je n’ai rien à perdre, mais TOUT A GAGNER!
Voilà, c’était une petite confession, pour vous encourager, vous aussi à vous poser les bonnes questions et à aller dialoguer avec votre « Jiminy Cricket » qui de temps en temps reprend les commandes de votre vie, alors que vous pouvez très bien le faire vous-même ici et maintenant!
Voici une méditation que je vous propose pour rencontrer votre guide intérieur:
Pour dire mourir les égyptiens, ont de très nombreuses formules, la plus courante étant Méni ce qui veut dire aborder. Men développe une idée de stabilité Méni veut dire planter dans la berge (ça veut dire acquérir une autre stabilité.)
La barque est une image forte de la civilisation égyptienne, sur les chantiers on utilisait un vocabulaire de marin(bâbord, tribord etc..) elle est l’image de la puissance acquise qui permet de se mouvoir. C’est la dynamique de la vie, du désir de la volonté d’être, de se transformer et de maîtriser son destin. En pagayant, les égyptiens mettaient en garde en disant : »si toi tu ne fais rien, personne ne fera rien pour toi » Le voyageur dans sa barque est décidé à aller ailleurs, il sait que personne ne ramera pour lui; si lui n’est pas en conscience, rien ne se passera dans l’au-delà.
En alchimie, c’est une navigation sur « la voie Humide », lente périlleuse. Le Nil était un fleuve à crue, capricieux, à la navigation dangereuse dont les bancs de sable étaient appelés » le Dos de Seth ». Il faut sans arrêt prévoir les périples, retrouver les repères, excellente image du piège de la vie ; la barque est » le vase de l’œuvre ». Les deux outils du travail alchimique, sont le vase et l’athanor, le vase est le fourneau qui va cuire la matière. Pour vase on dit souvent « vaisseau ». En alchimie on parle de voie sèche et humide et l’eau nécessite la barque pour naviguer, l’eau ici est noire car la Douat est un monde obscur, de pénombre et plus on avance, plus il fait sombre, car on approche de la lumière. Donc avant, il faudra arriver dans ce que l’alchimie appelle « le noir plus noir que le noir », on ne passe pas de la pénombre à la lumière, on est obligé de passer par ce noir. On avance donc dans la Nigredo qui est un noir de plus en plus épais, c‘est une navigation lente non dépourvue de dangers, d’où les bancs de sable que les égyptiens appelaient » le Dos de Seth, ».
Autre image de cette navigation, c’est l’affreux serpent Apopis dont le nom Egyptien est Aapep( (qui est là pour entraver la marche de l’univers). Le serpent dragon passe à l’attaque, il n’attend pas que les choses arrivent, il veut arrêter le mouvement pour revenir à l’état du Noon, car c’est lui-même le Noon qui a été violenté par la création et qui n’a qu’une aspiration, c’est de revenir à l’inertie, qui symbolise le combat inévitable. Car le voyage dans la Douat est inévitable, comme la vie. L’Alchimie appelle cela » la navigation des enfants de la science », elle dit que c’est une navigation savante et aventureuse.
Il n’y avait pas de rituel sans barque en Égypte, elle pouvait être bijoux ou vrai barque, c’est un poncif de la pensée, car le rite est quelque chose qui bouge et se déplace en nous, on utilise aussi le terme de navette qui évoque la navigation Isidée, car à l’époque Ptolémaïque au mois de mai, au printemps,(car de mai à novembre on ne naviguait pas la méditerranée était trop dangereuse), on faisait sortir la statue de la déesse dans sa barque et on la faisait naviguer dans le port. Moment de navigation psycho spirituelle, car chaque année on remettait la barque à la mer pour aller ailleurs.
Un chapitre du livre des morts est consacré à la barque et à un moment donné le défunt se trouve devant une barque en Kit, il doit dire au dieu gardien le nom de chaque partie, c’est un tuilage !
Une fois les parties identifiées, il faut la remonter, c’est ce que nous voyons ici ; la barque que lui-même a remonté pour pouvoir continuer le voyage.
« Vivre n’est pas indispensable, Naviguer est indispensable »
D’autres symboles dans cett vidéo ont éveillés ma sensibilité: l’oiseau, qui prend son envol mais aussi l’impression d’un phoenix, cette perception que j’ai eu juste avant de mettre mon père en bière, en faisant un rituel avec des huiles essentielles. Envol de libération vers d’autres cieux..
J’ai la sensation que tout s’accélère, et que nous sommes amenés à suivre le courant qui nous mène vers de grands changements.
Parfois, il m’arrive de dire que j’aimerais pouvoir mettre en image mes ressentis et là, dans cette vidéo c’est un peu ce qui se passe!
je ne sais pas l’écho qu’elle vous fera, j’ai juste envie de vous dire, laissez les images vous parler, pas la peine de lire ce qui apparaît au fil de la vidéo: laissez vous porter et vous verrez bien!
Belle traversée à vous.
( infos du blog de Meretseger)
Bonjour à tous,
Comme souvent le matin, je regarde mes mails et me rends sur les différents blogs amis qui m’envoient des textes ,des vidéos…
Ce matin ,je suis allée sur Epanews et j’ai regardé deux vidéos:
– la première sur un très joli massage tantrique, danse des corps, caresses et découverte du corps de l’autre, sensuel, tendre… j’ai décidé de le partager avec vous.
Et puis à la suite j’ai découvert cette autre vidéo, des paysages, qui m’ont fait me plonger dans les élèments et être juste présente à ce que je regardai, tout en laissant passer les mots qui se présentaient à moi:
« fraîcheur, vitalité, duel, souffrance, célébrer la vie, respirer… »
Il faut vous dire qu’en ce moment j’aspire un peu à ce calme intérieur, à tout ce qui peut me ramener à me centrer.
Peut-être en est-il de même pour vous?
Alors, installez-vous confortablement et beau voyage sensoriel à travers ces deux vidéos!
De magnifiques images qui apaisent l’esprit…
Poème de Thich Nath Hanh, chanté par un des moines de sa communauté « Plume village ». Traduction ci-dessous :
Corps et esprit en parfaite harmonie, je vous envoie mon cœur avec le son de cette cloche. Que tous les êtres vivants qui m’entendent Sortent du monde de l’oubli, de l’anxiété, et de la souffrance Qu’ils se libèrent enfin et touchent la paix présente en leur cœur
Que le son de cette cloche pénètre profondément dans le cosmos,
Jusqu’aux régions lointaines dominées par la peur et les ténèbres.
Que tous les êtres vivants puissent entendre la voix de l’Éveillé.
Que toute peine quitte leur âme
Que la fleur de la compréhension éclose dans leur cœur
Et que tous transcendent la souffrance et la mort
Au son de cette cloche,
je sens que les afflictions en moi commencent à se dissoudre.
Mon esprit est calme, mon corps est détendu.
Un sourire nait sur mes lèvres.
Me concentrant sur le son de la cloche,
ma respiration consciente me ramène à ma vrai demeure.
Dans le jardin de mon cœur,
la paix éclot comme une fleur.
Mon chéri aime à dire:
« un égoïste, c’est quelqu’un qui ne pense pas à moi »
Petite phrase qu’il a emprunté à je ne me rappelle plus qui!
J’imagine que comme moi, vous avez dû vous faire traiter d’égoîste assez souvent, les fois où vous avez décidé de faire quelque chose pour vous (par exemple prendre du temps pour vous, alors qu’autour de vous l’agitation est de rigueur), décider de faire différemment que ce que l’on vous demande et là, la petite phrase qui tue: « ce que tu peux être égoïste tout de même! », ou bien « mais c’est très égoïste de penser à soi!!
J’ai envie de répondre à cela: « Mais qu’est-ce que c’est bon! ».
Au nom de quoi, je ne pourrais pas agir ainsi: au nom de la morale judéo-chétienne, et de toutes les croyances que l’on nous a inculquées au cours de notre éducation?
Est-ce « égoïste » de prendre soin de soi? car comment peut-on prendre soin de l’autre, si on ne commence pas par soi?
Est-ce « égoïste » de ne pas répondre à la demande de l’autre, si on a pas la capacité à ce moment là de satisfaire pleinement cette demande? ou est-ce simplement respecter cette demande et la personne qui la faite afin qu’elle puisse recevoir satisfaction par ailleurs?
Je vien de trouver ce texte d’Osho, et je vais vous laisser méditer sur le sujet.
« Avant toute chose, je veux que vous laissiez votre propre nature s’épanouir. Bien sûr, cela passera pour égoïste. Cela ne me dérange pas, je n’y vois aucune objection. La rose est-elle égoïste en fleurissant? Le lotus manque-t-il de coeur en ouvrant sa corolle? Et que dire du soleil qui se concentre de luire? Pourquoi vous inquiéter de l’étiquette d’égoïsme?
Vous êtes né, mais cette venue au monde n’est qu’une opportunité, un début. Ce n’est pas la fin de l’histoire, il faut encore que vous fleurissiez. Votre première responsabilité est de vous épanouir, de devenir totalement conscient et lucide. Dans la plénitude de votre lumière intérieure,vous percevrez ce qui peut être partagé et connaîtrez la solution à la misère humaine. »