Histoire de vous faire méditer sur la question…
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Les cinq tibétains
Toujours à la recherches d’informations sur les plantes et les huiles essentielles, je suis allée me promener sur le web et j’ai été attirée par un site qui parle des huiles essentielles, mais aussi des interactions corps/esprit.
J’y ai retrouvé ce merveilleux exercice, qu’une amie et collègue m’avait appris.(ceci dit en passant, je pense que j’en ai besoin! et que ce n’est pas un « hasard » si je suis tombée dessus!!).
Mais qu’est-ce que Les cinq Tibétains?
C’est un exercice d’harmonisation et voilà en quoi il consiste:
Ces rites réactivent toute l’énergie du corps. Ils augmentent notre énergie vitale et régularisent son niveau sur tous les chakras ou centres énergétiques de notre corps.
Ces 5 rites proviennent des monastères retirés de l’Himalaya. Ils ont été gardés secrets jusque dans les années 30 et mis à la connaissance du monde occidental par Peter Kelder. (son ouvrage “Les Cinq Tibétains” paru aux Editions Vivez Soleil, CH-1225 Chêne-Bourg/Genève, ISBN 2-88058-091-9.)
Il faut les faire quelques minutes par jour, tous les jours. On peut pratiquer ces rites une fois par jour (matin ou soir) ou deux fois par jour (matin et soir).
Il est important d’enchainer les exercices. Après chaque exercice, se lever et inspirer profondément 2 ou 3 fois. Ensuite, prendre une douche chaude ou froide et bien se frictionner le corps.
Le travail se fait de façon progressive : faire au départ 3 fois chaque rite, puis augmenter chaque semaine de 2 jusqu’à 21
.N°1
• Tourner dans le sens des aiguilles d’une montre
• Main gauche vers le ciel, main droite vers la terre
• Le vertige indique le degré d’intoxication du corps.
Au début, on peut tourner 6 fois avant de commencer à ressentir une sensation de vertige qui nous donne envie de nous asseoir, et c’est exactement ce qu’il faut faire après cet exercice.
But : Relancer l’énergie
N°2
• Départ allongé sur le dos. Les bras le long du corps
• Soulevez simultanément tête et jambes (l’expiration se fait en montant les jambes).
Bien rentrer la nuque
• Possibilité de plier les jambes en cas de difficultés ou de mal de dos
But :tonification des abdominaux et disparition de l’obésité abdominale
N¨3
• Départ à genoux, les bras plaqués le long des cuisses.
• A l’expir, pencher en avant, le menton sur la poitrine.
• A l’inspir, étirer le buste et la tête en arrière autant que possible.
But : Stimule les glandes thyroïdes, Rééquilibre le psychisme
N°4
• Départ assis, jambes allongées, les mains à plat sur le sol, pieds écartés de la largeur du bassin.
• A l’inspir, soulever le bassin et plier les genoux à angle droit.
• Laisser aller la tête aussi loin que possible en arrière.
• A l’expir, se rassoir.
But : Stimule le bas-ventre, le cou, la medulla et les genoux
N°5
• Départ mains au sol, écartée de la largeur des épaules, et pointes des pieds au sol, écartés de la largeur du bassin, jambes tendues.
• A l’inspir, soulever les hanches autant que possible en rentrent la tête entre les bras.
• A l’expir, redescendre lentement en tirant la tête en arrière.
But : Revitalise et dynamise
Petite histoire zen
Un jeune moine zen vient d’entrer au monastère,
il est guidé vers la pièce où se trouve le Roshi
(maître zen) qui l’attend calme et posé, assis
sur son « trône ».
Le jeune moine se prosterne en signe de respect
et, de manière inattendue, le Roshi se lève et
invite le jeune moine à s’asseoir à sa place.
Très gêné, le novice ne sait quoi dire et
balbutie : « mais comment puis-je me mettre à
votre place, je ne la mérite pas encore ? »
D’un simple regard, le maître lui fait comprendre
de s’asseoir enfin puis, sans mot dire, se retire
dans l’arrière-salle.
Quelques secondes après il revient avec une
bassine remplie d’eau tiède et une éponge et
s’agenouille au pied du disciple pour lui laver
les pieds.
Le malaise du jeune est à son comble et
s’esclaffe : « pardonnez-moi, mais je ne peux
accepter pareille situation, c’est gênant … »
À peine a-t-il terminé sa phrase que le Roshi lève
les yeux et lui dit : »quel orgueil »
« Ce qui est en haut est comme ce qui est en
bas », dit le zen.
Vous n’avez pas moins de valeur lorsque vous êtes
en bas et vous n’en avez pas plus parce que vous
êtes en haut.
C’est le regard que vous posez sur vous qui
détermine votre valeur et non la place que vous
occupez.
Une personne qui a suffisamment confiance en elle,
et donc qui a une claire conscience de sa vraie
nature, ne se sentira jamais moindre dans une
situation en apparence « basse ».
Le zen dit aussi : « servir et être servi sont les
deux plis d’un même vêtement »
Vous avez de la valeur indépendamment des
circonstances dans lesquelles vous-vous trouvez.
« Ne juge point et tu ne seras point jugé »
disait Christ.
Cela s’entend avant tout pour vous-même, ne vous
jugez pas, apprenez simplement de vos erreurs
et la paix vous sera acquise
Méditation du jour
« Comme lorsqu’on laisse la fenêtre ouverte et que l’air entre à sa guise, la méditation c’est tout ce que l’air apporte, c’est tout ce qu’est le vent. Mais si vous êtes aux aguets, si vous attendez que le vent s’engouffre par la fenêtre parce que vous l’avez ouverte, jamais le vent ne viendra.
Il faut qu’elle soit ouverte par amour, par affection, en toute liberté, et pas dans l’attente de quelque chose.
Et voilà ce qu’est cet état de beauté, cet état de l’esprit qui voit mais ne demande rien. » J. Krishnamurti
Méditation
Derrière les nuages: le ciel est toujours bleu!…
Vous souvenez-vous: un jour je vous ai dit que derrière les nuages le ciel était toujours bleu ?
Regardez: c’est vrai!
Quand ça ne va pas, imaginez que vos pensées sont des nuages, soyez certains que ces pensées n’ont rien à voir avec qui vous êtes à l’instant où elles parcourent votre esprit, et prenez conscience de l’instant présent!
Il y a encore et pour longtemps du bleu en vous et autour de vous!!
Je vous souhaite une belle méditation
Méditation du jour
Histoire de méditer un peu…
Je lis actuellement « Se libérer du connu » de Krishnamurti.
Ce livre parle de libération intérieure.
Un livre pour apprendre à se connaître soi-même, surmonter la peur, découvrir peu à peu le silence et la plénitude.
Ce livre est une initiation brève à une philosophie dont la renommée et l’influence n’ont fait que grandir au fil des générations.
Tout ce qui est dit là constitue le travail de sophro-analyse.
Juste avant de vous quitter, cette phrase:
« Se libérer du connu c’est mourir, et alors on vit« .
Prenez le temps de voir, d’écouter ce que cette phrase évoque pour vous, et qui sait de voir en quoi elle peut vous aider à transformer votre regard sur vous, les autres, la vie!
Belle méditation!
Méditation
Je suis en train de lire « La Plénitude de l’instant » de Thich Nhat Hanh, Maître bouddhiste vietnamien, et j’ai envie de partager avec vous cet exercice pour vous aider à pratiquer la pleine conscience.
J’inspire, et je sais que j’inspire.
J’expire, et je sais que j’expire.
Dedans/Dehors.
J’inspire, et je suis la fleur.
J’expire, j’en ai la fraîcheur.
Fleur/ Fraîcheur.
J’inspire, et je me vois montagne.
J’expire, et je me sens solide.
Montagne/Solide.
J’inspire, et je me vois eau calme.
J’expire, en moi les choses se reflètent telles qu’elles sont.
Eau/Refléter.
J’inspire, et je me vois espace.
J’expire, et je me sens libre.
Espace/Libre.
Le Mâitre dit: que nous soyons enfants ou adultes, nous sommes tous de merveilleuses fleurs. Quand nos yeux sont fermés, nos cils sont semblables aux pétales des roses. Nos oreilles sont come des belles de jour écoutant le chant des oiseaux.
Chacun de nos sourires transforme nos lèvres en une fleur.
Nos mains sont des lotus à cinq pétales…Le but de cette méditation est de garder cette « florescence » vivante en nous, pour notre bonheur et celui de tous.
…
Nous sommes tous des fleurs, mais parfois notre florescence est fatiguée; elle a besoin d’être revitalisée. Nous autres, les fleurs humaines, avons besoin d’air. Si nous inspirons et expirons profondément dans la pleine conscience, nous retrouverons immédiatement notre vitalité….
Voilà un bel exercice pour retrouver le calme de l’instant, en effet quand vous sentez des énergies désagréables ou destructrices, il est bon de savoir les arrêter, et « arrêtrer », ne veut pas dire réprimer mais calmer.
Si vous voulez que l’océan se calme, vous n’allez pas essayer de le vider de son eau! Sans eau il n’y a plus d’océan.
Et bien c’est pareil pour vous, lorsque vous sentez la peur, la colère ou toute autre émotion en vous, vous n’avez pas besoin de les rejetrer.
Pour calmer la tempête, il vous suffit simplement d’inspirer et d’expirer consciemment.
De même que vous n’avez pas besoin que la tempête arrive pour commencer à faire cet exercice.
Plus vous vous exercez quand vous allez bien, plus vous allez mieux, et donc plus vous êtes préparé à vivre les difficultés au moment où elles apparaissent.
Donner du sens à sa vie
Laissez-moi vous confier ce conte:
Les deux jarres et le porteur d’eau
Un porteur d’eau indien avait deux jarres, suspendues aux deux extrêmités d’une pièce de bois qui épousait la forme de ses épaules. L’une des jarres avait un éclat et, alors que l’autre jarre conservait parfaitement toute son eau de source jusqu’à la maison du maître, l’autre jarre perdait presque la moitié de sa précieuse cargaison en cours de route. Ceal dura deux ans, pendant lesquels, chaque jour, le porteur d’eau ne livrait qu’une jarre et demi d’eau à chacun de ses voyages.
Bien sûr, la jarre parfaite était fière d’elle, puisqu’elle parvenait à remplir sa fonction du début à la fin sans faille. Mais la jarre abîmée avait honte de son imperfection et se sentait déprimée parce qu’elle ne parvenait à accomplir que la moitié de ce dont elle était capable. Au bout de deux ans de ce qu’elle considérait comme un échec permanent, la jarre endommagée s’adressa au porteur d’eau, au moment où celui-ci la remplissait à la source:
– je me sens coupable, et je te prie de m’excuser.
– Pourquoi? demanda le porteur d’eau. De quoi as-tu honte?
-je n’ai réussi qu’à porter la moitié de ma cargaison d’eau à notre maître, pendant deux ans, à cause de cet éclat qui fait fuir l’eau. Par ma faute, tu fais tous ces efforts, et à la fin, tu ne livres à notre maître que la moitié de l’eau. Tu n’obtiens pas la reconnaissance complète de tes efforts, lui dit la jarre abîmée.
Le porteur d’eau fut touché par cette confession, et, plein de compassion, répondit:
– pendant que nous retournerons à la maison du maître, je veux que tu regardes les fleurs magnifiques qu’il y a au bord du chemin.
Au fur et à mesure de leur montée sur le chemin, au long de la colline, la vieille jarre vit de magnifiques fleurs baignées de soleil sur les bords du chemin, et cela lui mit du baume au coeur.
Mais à la fin du parcours, elle se sentait toujours aussi mal parce qu’elle avait encore perdu la moitié de son eau.Le porteur d’eau dit à la jarre:
– t’es-tu rendu compte qu’il n’y avait de belles fleurs que de TON côté, et presque pas du côté de la jarre parfaite? C’est parce que j’ai toujours su que tu perdais de l’eau, et j’en ai tiré parti. J’ai planté des semences de fleurs de ton côté du chemin et, chaque jour, tu les as arrosées tout au long du chemin.
Pendant deux ans, j’ai pu grâce à toi cueillir de magnifiques fleurs qui ont décoré la table du maître. Sans toi, jamais je n’aurais pu trouver des fleurs aussi fraîches et gracieuses ».
Morale de cette histoire?
Nous avons tous des éclats, des blessures, des défauts. Nous sommes tous des jarres abîmées.
Certains d’entre nous sont diminués par la vieillesse, d’autres ne brillent que par leur intelligence, d’autres trop grands, trop gros ou trop maigres, certains chauves, d’autres sont diminués physiquement… Mais ce sont les éclats, les défauts en nous qui rendent nos vies intéressantes et exaltantes.
Il vaut mieux prendre les autres tels qu’ils sont, et voir ce qu’il ya de bien et de bons en eux. Il y a beaucoup de positif partout. Il y a beaucoup de bon en vous! Ceux qui sont flexibles ont la chance de ne pas être déformés. Souvenez-vous d’apprécier tous les gens si différents qui peuplent votre vie! Sans eux, la vie serait bien triste.
Apprenez à aimer vos imperfections!
Je vous laisse méditer sur ce conte, à bientôt!