Archives de catégorie : Sophrologie

Dragons et princesses…

Merci Bénédicte, de m’avoir envoyé ce texte, vous avez raison, je pense qu’il a sa place sur le blog!

Ce texte est extrait de:  (« Lettres à un jeune poète » de Rainer Maria Rilke)

« Il nous faut accepter notre existence aussi loin qu’elle peut aller; tout et même l’inouï doit y être possible. C’est au fond le seul courage qu’on exige de nous; être courageux face à ce que nous pouvons rencontrer de plus insolite, de plus merveilleux, de plus inexplicable.

Que les hommes aient, en ce sens-là, été lâches a infligé un dommage irréparable à la vie; les expériences que l’on désigne sous le nom « d’apparitions », tout ce qu’on appelle le « monde des esprits », la mort, toutes ces choses qui nous sont si proches ont été à ce point en butte à une résistance quotidienne qui les a expulsées de la vie que les sens qui nous eussent permis de les appréhender se sont atrophiés. Sans parler du tout de Dieu.

Or la peur de l’inexplicable n’a pas seulement appauvri l’existence de l’individu, elle a également restreint les relations entre les hommes, extraites en quelque sorte du fleuve des virtualités infinies pour être placées sur un coin de rive en friche où il ne se passe rien.

Ce n’est pas, en effet, la paresse seule qui est responsable du fait que les rapports humains se répètent sans innovation et de manière si indiciblement monotone; c’est plutôt la crainte d’une quelconque expérience inédite et imprévisible qu’on s’imagine ne pas être de taille à éprouver.

Mais seul celui qui est prêt à tout, celui qui n’exclut rien, pas même ce qui est le plus énigmatique, vivra la relation à quelqu’un d’autre comme si elle était quelque chose de vivant, et y jettera même toute son existence. Car si nous nous représentons cette existence individuelle comme une pièce plus ou moins vaste, on constatera que la plupart n’ont appris à connaître qu’un recoin de leur espace, une place devant la fenêtre, un trajet où ils vont et viennent. Ainsi ont-ils le bénéfice d’une certaine sécurité.

Et pourtant, cette insécurité pleine de dangers est combien plus humaine, qui pousse les prisonniers, dans les récits de Poe, à explorer en tâtonnant les formes de leurs effroyables cachots, et à ne pas vouloir esquiver les indicibles terreurs de leur séjour.

Mais nous ne sommes pas prisonniers. (…) Nous n’avons aucune raison d’éprouver de la méfiance à l’égard de notre monde, car il n’est pas tourné contre nous. S’il recèle des peurs, ce sont nos peurs; des abîmes, ils sont nôtres; présente-t-il des dangers, nous devons tenter de les aimer. (…)

Comment pourrions-nous oublier ces vieux mythes qu’on trouve à l’origine de tous les peuples, les mythes où les dragons se transforment en princesse à l’instant crucial; peut-être tous les dragons de notre vie sont-ils des princesses qui n’attendent que le moment de nous voir un jour beaux et courageux.

Peut-être tout ce qui est effrayant est-il, au fond, ce qui est désemparé et qui requiert notre aide « 

Ce qui me paraît important dans ce texte, se reflète dans cette phrase:

« Ce n’est pas, en effet, la paresse seule qui est responsable du fait que les rapports humains se répètent sans innovation et de manière si indiciblement monotone; c’est plutôt la crainte d’une quelconque expérience inédite et imprévisible qu’on s’imagine ne pas être de taille à éprouver. »

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La puissance de la pensée

Bonjour,

Aujourd’hui, je partage avec vous ce lien, afin que vous puissiez écouter ce que dit Hubert Mansion, à propos des pensées d’Omraam Mikhaël Aïvanhov, philosophe bulgare, sur la puissance de la pensée.

Qu’est-ce que la pensée? Comment fonctionne-t-elle?

Tant de questions que nous nous posons.

Lorsqu’il parle « de contrôler nos pensées », je voudrais dire qu’il s’agit de « brancher notre conscience, ici et maintenant ». Prendre conscience que toutes ces pensées, ne sont pas nous, qu’elles appartiennent à un moment donné du temps, qui n’a rien à voir avec ce que nous sommes en train de vivre au présent, à cet instant précis. Et que le seul instant où nous sommes capable d’agir, c’est ici et maintenant, donc que nous pouvons choisir de croire et de nous identifier à ces pensées ou pas!

Hubert Manson, nous parle aussi d’un recueil de pensées du même auteur et nous en cite deux.

Je vous avoue que la seconde, me plait beaucoup, et que je vais l’expérimenter de ce pas, ou tout au moins, l’expérimenter plus souvent quand je serai assaillie par certaines pensées polluantes…

Je vous souhaite un agréable moment de réflexion et d’expérimentations en suivant le lien suivant.

http://www.facebook.com/l.php?u=http%3A%2F%2Fwww.repere.tv%2F%3Fp%3D5354&h=MAQFBhprj

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Méditation intérieure

Bonjour à tous,

Comme souvent le matin, je regarde mes mails et me rends sur les différents blogs amis qui m’envoient des textes ,des vidéos…

Ce matin ,je suis allée sur Epanews et j’ai regardé deux vidéos:

– la première sur un très joli massage tantrique, danse des corps, caresses et découverte du corps de l’autre, sensuel, tendre… j’ai décidé de le partager avec vous.

Et puis à la suite j’ai découvert cette autre vidéo, des paysages, qui m’ont fait me plonger dans les élèments et être juste présente à ce que je regardai, tout en laissant passer les mots qui se présentaient à moi:

« fraîcheur, vitalité, duel, souffrance, célébrer la vie, respirer… »

Il faut vous dire qu’en ce moment j’aspire un peu à ce calme intérieur, à tout ce qui peut me ramener à me centrer.

Peut-être en est-il de même pour vous?

Alors, installez-vous confortablement et beau voyage sensoriel à travers ces deux vidéos!

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Méditation/La fin de la souffrance

De magnifiques images qui apaisent l’esprit…
Poème de Thich Nath Hanh, chanté par un des moines de sa communauté « Plume village ». Traduction ci-dessous :

Corps et esprit en parfaite harmonie, je vous envoie mon cœur avec le son de cette cloche. Que tous les êtres vivants qui m’entendent Sortent du monde de l’oubli, de l’anxiété, et de la souffrance Qu’ils se libèrent enfin et touchent la paix présente en leur cœur

Que le son de cette cloche pénètre profondément dans le cosmos,
Jusqu’aux régions lointaines dominées par la peur et les ténèbres.
Que tous les êtres vivants puissent entendre la voix de l’Éveillé.
Que toute peine quitte leur âme
Que la fleur de la compréhension éclose dans leur cœur
Et que tous transcendent la souffrance et la mort

Au son de cette cloche,
je sens que les afflictions en moi commencent à se dissoudre.
Mon esprit est calme, mon corps est détendu.
Un sourire nait sur mes lèvres.

Me concentrant sur le son de la cloche,
ma respiration consciente me ramène à ma vrai demeure.
Dans le jardin de mon cœur,
la paix éclot comme une fleur.

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Petit moment de réflexion intérieure

 

 

 

Depuis ce matin j’ai une pensée qui tourne en rond et qui ne me lâche pas: devrais-je dire: que je ne lâche pas!

 

Alors voilà: j’ai vu défiler dans mes pensées des personnes que j’aime, et je me suis rendue compte, qu’il y en avait pour qui j’avais vraiment de l’admiration et d’autres dont j’avais un peu honte .

Intéressant, non?

 

Il y a des personnes avec qui je suis toujours fière d’être, je me sens forte en leur présence, je les trouve belles ou beaux, intelligents(es), brillants(es), je sens qu’ils ou qu’elles sont appréciés(es) de tous: c’est un vrai bonheur d’être avec elles ou eux!

Et puis, ils y à ceux et celles pour qui j’ai de l’estime, avec qui je me sens bien lorsque nous sommes ensemble et seuls mais dès qu’il faut être en public avec eux ou elles, je ressens comme un malaise…

 

Je me suis amusée à les prendre tous dans chaque catégories un à un: à regarder ce qui me plaisait tant et ce qui me gênait aussi.

 

je me suis rendue compte, surtout pour celles avec qui je ressentais un malaise, que ce n’était pas la personne en elle-même, mais un trait de caractère, une attitude qui par le passé avait pu me géner et que j’avais peur qu’elle agisse de même. je me suis même surprise à ressentir de la honte.

 

Pour les autres ce sont aussi des qualités que j’apprécie.

 

Et puis, en accueillant ce qui se présentait, je me suis rendue compte, que je parlais de moi, car en fait, ce n’est pas tant que je sois fière ou pas d’elles, c’est que je suis fière de moi ou que j’ai honte de moi-même: que va-t’on penser de moi?

 

Wahooooo!, je touche à toutes ces facettes qui font aussi partie de moi et que je renie ou dont je n’ai pas toujours conscience.

 

En conclusion, y’a encore du boulot! Même pour moi!!

 

Et puis à un autre moment de la journée, en discutant avec un ami, je lui dis que j’avais un gros rhume dont je n’arrivais absolument pas à « me passer »(intéressant ce que j’écris!), malgrè l’homéopathie, les huiles essentielles etc… et que j’avais plutôt la sensation que c’était mon corps qui pleurait…

Savez-vous ce qu’il m’a répondu?

« c’est bien comme concept: perdre les eaux pour renaître »… No comment!

c’est exactement ça!

Comment n’y avais-je pas pensé plutôt avec tout ce qui se passe en ce moment dans ma vie?

Comme quoi, la communication, ça a du bon!

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La chèvre de Monsieur Seguin

 
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Ces temps-ci, je m’inspire beaucoup de ce que je reçois de mes amis blogueurs. Ce matin, Elisabeth du blog Revelesancedesoi, a posté un article en proposant de visionner le film « THRIVE », (je ne l’ai pas encore regardé, et je me réserve la possibilité de le partager avec vous si cela me semble intéressant). A la suite elle parle de l’histoire de la chèvre de Monsieur Seguin.
 
Dès que l’on parle de cette histoire, je suis propulsée en maternelle! et je vais vous raconter pourquoi…
 
Vous connaissez certainement ce conte d’Alphonse Daudet qui raconte aux enfants que Monsieur Seguin était un homme qui ne voulait que le bien de sa petite chèvre, et il avait tellement peur qu’elle le quitte qu’il l’avait accrochée à un pieu pour lui donner ainsi le meilleur et qu’elle ne manque de rien.
Bien sûr la petite chèvre n’était pas heureuse, car elle voyait les autres gambader, aller et venir… Mais elle aussi aimait beaucoup Monsieur Seguin, il faisait tant pour elle!
Cependant, un jour, malgrè tout cet amour, elle a choisi de rompre son lien et a choisi la Liberté pour enfin rencontrer le bonheur, goûter l’herbe verte de la montagne, s’enivrer de l’air pur, se rouler dans les près fleuris.
Bien évidemment, elle a dû affronter ses peurs, avoir beaucoup de courage pour acquérir cette liberté, affronter »le loup », vous savez celui que l’on fait planer, la menace qui plane au-dessus de vous si jamais vous transgressez ce que l’on vous dicte « pour votre bien ».
Ce conte est bien là pour dire aux enfants de ne surtout pas « désobéir », cela pour éviter qu’ils soient libres d’être eux-mêmes, d’affronter leurs peurs qui d’après cette version, risqueraient de les dévorer même si ils sont courageux…
 
C’est là qu’à mon tour j’interviens:
 
dans cette classe de maternelle, mon institutrice avait décidé de nous faire jouer une petite pièce pour la fête de fin d’année et choisit ce conte.
Devinez qui a joué le rôle de la petite chèvre blanche?…
Bibiche!…
Je ne savais pas à l’époque tout ce que ce rôle aurait d’importance dans ma vie…
Aujourd’hui, je peux vous dire que j’ai été très longtemps cette petite chèvre, fidèle, aimante: endormie. Oui, c’est exactement ça, chloroformée par tout « cet amour » que l’on me donnait ,mais tenue dans une espèce de cage dorée! Certes, je n’ai jamais manqué de rien; j’ai même culpabilisé de « recevoir autant »!!
Bref, un jour, j’ai décidé moi aussi, et je crois avec beaucoup de courage, de rompre mes liens. Ce ne fut pas de tout repos, ni facile, je savais que ce que j’allais découvrir me ferait changer de regard et forcément, ne plairait pas à tout le monde.
Mais « tout le monde » dont je parle, n’est que la représentation des gens qui se disent m’aimer en m’enfermant dans une espèce de cage dorée, ou m’attachant à un pieu pour servir leurs propres besoins et par peur de perdre en moi ce qu’ils ont projeté d’eux-mêmes.
Alors, croyez-moi, aujourd’hui, la petite chèvre qui sommeillait en moi, a pris son envol, et est bien décidée à respecter sa liberté.
Les loups qui continuent de rôder, vont bien finir par se fatiguer, et par aller se nourrir ailleurs avec peut-être « des moutons de panurge » comme le dit si bien mon amie Elisabeth.
J’ai décidé de m’aimer, de croire en moi, d’être libre d’expérimenter tout ce que la vie me fait goûter. Wahooo! quel joli programme!
Je n’oublie pas tous les « Monsieurs Seguin » qui m’ont accompagnée sur mon chemin, c’est aussi un peu grâce à eux que j’ai eu envie de goûter à cette liberté et d’affronter « mes LOUPS »!
 
 
imagesCA1SICES.jpg Béhéééééééééé!
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Jeff Brown: une réconciliation du féminin/masculin

Ce matin, en relevant mes mail, j’ai trouvé un lien vers le blog de Revelessencedesoi. J’ai trouvé ce texte qui m’a touchée.

Je pense que nous sommes tous concernés plus ou moins par ce qui est exprimé.

Nombre d’entre-vous vont pouvoir se retrouver.

 

Pour ma part, en lisant cette lettre, j’ai pensé à mon père, j’avais l’impression qu’elle venait de lui… Si il avait eu cette conscience, c’est peut être ce qu’il aurait pu écrire, à moi, à ma soeur, à ma mère…Et à tant d’autres!

 

Mais au-delà de ça, je peux aussi m’y reconnaître!

 

Nous portons tous en nous cette part sacrée de Féminin/masculin, non pas à 50% mais à 100%!

 

Je crois qu’il est bon de se le rappeler.

 

Merci donc à Elisabeth Rouzier d’avoir partagé ce texte et à Emannuelle Labat pour l’avoir traduit.

 

 

Lettre d’excuses au féminin divin

(de la part d’un guerrier en transition)

Je m’excuse pour mon incapacité à faire la différence entre un guerrier bienveillant et un guerrier sans cœur, ce n’était que le reflet que de ma propre confusion sur les champs de bataille d’antan. Lorsque j’ouvrais mon cœur un peu trop, je devenais vulnérable et pouvais être attaqué par les factions armées. J’étais conditionné à croire que je devais être rigide, rester concentré, être prêt à toute éventualité, par désir de me protéger moi-même et les autres contre toute attaque. Mais je suis allé trop loin, je me suis trop fermé et ,j’ai brisé le pont entre nos cœurs. Je le vois bien maintenant et j’en suis désolé.

Je m’excuse pour mon absence perpétuelle, le reflet de mon absence intérieure, mon incapacité de me connecter à partir d’un cœur encombré par mes problèmes émotionnels, que je ne pouvais pas résoudre par manque d’outils. Il me manque toujours un bon nombre de ces outils, mais je suis ouvert à leur émergence.

Je m’excuse pour mon incapacité a faire la différence entre une relation et la guerre. Comme un guerrier en territoire ennemi, j’entre et je sors furtivement de ta vie la nuit, pillant et volant égoïstement ce dont j’avais besoin, puis rampant sur le dos vers l’autre coté de l’abîme, emportant les butins. Je donnais peu par peur de devenir vulnérable à toute attaque. La guerre occupait mon cerveau et je ne pouvais voir la rivière d’amour qui m’attendait de l’autre côté du champ de bataille. Je reconnais maintenant que l’amour est l’antidote pour le guerrier dans son armure, mais je ne pouvais pas boire l’antidote à cause de l’état de fonctionnement dans lequel je me trouvais.

Je m’excuse de ne pas t’avoir vu, mes yeux étaient rendus aveugles par la rage et les larmes séchées qui les congestionnaient. Si cela peut être une consolation et, je pense bien que cela n’en n’est pas une, je ne pouvais pas non plus me voir moi-même. Je voyais seulement ce qui pouvait servir mon hyper-vigilance et ce sur quoi le guerrier était concentré. Mon miroir était un champ de bataille.

Je m’excuse pour mon matérialisme non fondé, ma tyrannie dirigée par le pouvoir, mon obsession à accumuler. D’une certaine façon j’imaginais que l’accumulation pouvait me protéger ainsi que mes proches, mais j’omettais de reconnaître qu’elle ne faisait que perpétuer la folie. Je m’excuse également pour mes abus égotistes, le reflet d’un ego malavisé, gonflé à bloc pour faire face à un monde fondamentalement compétitif. Je ne pouvais pas distinguer l’ego sain, confiant, de l’ego suffisant et malsain. Je suis allé beaucoup trop loin dans la mauvaise direction.

Je m’excuse pour une sexualité qui était objective et déconnectée du cœur. Je sais que tu avais très envie d’une réelle intimité, une fusion de nos âmes tout le long de l’avenue qui conduit du cœur aux organes génitaux. Mais des murs de défense entouraient mon cœur et aucun pont ne pouvait se former entre nos âmes. Il y a eu des moments où ta façon d’aimer m’a libéré de mes masques corporels, mais alors je n’avais pas de programme pour rester au cœur de ce feu ardent. J’en suis désolé, car je sais que le chemin que tu désirais ardemment est celui qui mène à Dieu.

Je m’excuse pour mes actes de violence horribles, le reflet de ma rage froide, mon incapacité à faire la différence entre les ennemis réels et les amis. Il n’existe aucun mot pour défaire ce que j’ai pu faire dans ces moments de folie. Je le sais, je le reconnais vraiment. Je pourrais me couvrir le visage de honte, mais cela n’arrangerait pas les choses. Je dois reconnaître mes mauvaises actions et puis trouver une façon de croire en ma capacité d’avancer avec plus d’amour. J’appelle les autres guerriers masculins à rendre compte des actes de notre genre humain, non pas dans la haine, la haine de soi, mais de façon courageuse, honnête vis-à-vis de soi et avec une réelle compassion. Le guerrier sincère reconnaît ses erreurs et a le courage de tout faire pour réparer ses torts avec le temps.

Je m’excuse pour mon incapacité à vivre une relation consciente. Tu étais là, le cœur ouvert, mais j’étais trop attaché à mon individualisme et j’avais peur de ce terrain inconnu. Je connais bien les forêts, la place du marché, et les chemins vers le monde extérieur, mais ma géographie intérieure m’était complètement étrangère. Tu m’as attiré sur un terrain pour lequel j’avais été mal préparé, bien que je sentais, sous la surface de ma bravade, que tu m’appelais à la maison.

Je suis reconnaissant du fait que tu étais disposée à croire que celui qui était là dans ces rares moments de vulnérabilité, était bien Moi. Tu avais raison – c’était bien Moi dans l’enceinte de mon cœur – mais seulement de temps à autre je pouvais faire face à ce Moi réel. Je te voyais dangereuse, car en ta présence je commençais à goutter à une façon de s’abandonner à être. Néanmoins, ta foi en ma bonté m’a permis de gagner plus d’une bataille et m’a redonné la foi en la vie lorsque j’en avais le plus besoin. Tu étais la lumière au bout du tunnel barbare et je suis béni.

Je suis reconnaissant que tu sois restée avec moi contre vents et marées et je comprends aussi ces moments où tu as du abandonner et laisser aller. Je reconnais maintenant qu’il y a une différence essentielle entre un lien d’amour intime et une relation. L’amour seul n’est pas suffisant. Sans une volonté partagée de devenir conscient, il ne peut en résulter que de la frustration. J’étais si souvent impossible, m’accrochant à mon inconscience comme un soldat s’accroche à ses armes. Je reconnais ton courage pour garder ton cœur ouvert devant autant de résistance de ma part. Tu avais vraiment le droit de rechercher une relation authentique, car ton esprit était enflammé en sa présence. Ton cœur admirable avait tous les droits d’être rejoint dans son ouverture et son enthousiasme. Je suis reconnaissant pour le temps que tu m’as donné, moments de répit à l’abri dans les cachettes que je nommais, à tort, la maison.

Je suis reconnaissant à ma Grand-mère, qui plus que quiconque voyait clairement ma tendresse. Je suis reconnaissant à ma Mère, pour avoir choisi de faire de moi un être, d’avoir nourri mon corps jusqu’à ce qu’il tienne bien sur ses jambes. Je suis reconnaissant à la Terre Mère, pour ancrer mon expansion et animer mon esprit. Je suis reconnaissant à la Mère Divine, la vraie Mère de nous tous. Maintenant je peux sentir sa présence, si proche. Avec une compassion extrême, elle était toujours là, insufflant la vie en moi, me protégeant. Je suis assis sur ses genoux pendant qu’elle respire en moi.

Je me réjouis du jour où lorsque la seule chose qui pourra enflammer une relation, est l’appel de deux âmes, l’une vers l’autre, deux âmes-cœurs battant dans la même direction, un désir murmuré de relier l’essence de l’une à celle de l’autre. J’ai envie de te vouloir non pour gratifier mon égo, non parce que tu es belle à l’extérieur, mais parce que ta présence invite ma propre divinité à sortir de sa cachette. Je veux te toucher avec le cœur sur la main, connaître l’alchimie entre nous qui n’est pas identifiable au genre masculin/féminin, mais qui trouve sa source dans l’essence, une coulée de lave d’amour déferlant du cœur vers les organes génitaux, pour aller encore bien au delà, vers le plus vaste. Dans ce monde construit d’amour, la relation sera toujours vécue comme une pratique spirituelle, l’expression de notre dévotion au Moi Divin.

J’ai toujours cru qu’être sensible était impossible pour survivre dans ce monde dur. En cet instant, je suis sensible, sans être fragile. Je porte toujours une armure, mais il y a un changement de direction dans l’intensité de ma transformation. Je peux m’attarder dans l’espace-cœur plus longuement que je ne le pouvais auparavant, je deviens plus tendre à certains endroits. Après autant de vies vécues l’arme à la main, le guerrier au cœur tendre est en train de naître en moi. Il est confus, mais il sait intuitivement que c’est le chemin de retour à la maison.

S’il te plaît ne nous abandonne pas moi et mes compagnons guerriers. Pardonne-nous pour nos mauvaises actions, ou, au moins, reste ouverte à la possibilité que nous changerons au fur et à mesure que la voie s’agrandira pour rejoindre notre intention de se transformer. Le jour viendra où nos esprits guerriers vont perdre leurs bords durs, et s’aligneront avec des actions bienveillantes. Certains d’entre nous en sont déjà là, beaucoup d’autres vont suivre encore. La voie de la transformation dépend du pont entre les genres féminin/masculin, un pont bienveillant qui célèbre nos différences avec respect et bonté. Ce travail doit commencer par guérir les fissures dans le continuum des genres, mettre nos efforts dans le cœur collectif jusqu’à ce qu’un jour nous puissions nous tenir sur le pont éternel, main dans la main, les cœurs ouverts et embrasés, embrassant le masculin sacré et le divin féminin qui vivent dans le cœur de nous tous. Je te rencontrerai à cet endroit.

Puissiez-vous ressentir l’amour de la Mère Divine s”écrasant sur vos rivages sincères, vous soulevant avec grâce au-dessus de la folie du monde, vous blottissant dans les bras reconnaissants des personnes que vous avez nourri. Ceux d’entre nous qui ont reçu tes bénédictions, peuvent ne pas le reconnaître, mais tes actes d’amour sont parvenus jusqu’à nous, nous rendant plus fort et nous insufflant la lumière de l’amour. Merci.

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Quand l’esprit guérit le corps

 

Voilà bien longtemps que je ne regardais plus la télévision! Et puis hier soir soir en zappant je suis tombée sur cette emission sur Arte.
Comme il n’y a pas de hasard, je suis donc restée sur cette chaine et voilà ce que j’ai vu et entendu…
On oublie souvent que l’homme est un tout cependant composé d’ un corps mais qu’il est aussi muni d’un esprit…
J’aime particulièrement l’idée qu’à l’origine on peut comparer notre corps à la construction d’une maison: au départ les fondations sont parfaitement droites,bien posées, c’est la base saine que nous avons en nous, et puis on commence à s’adapter à notre environnement, aux exigences de notre famille, de nos professeurs, de notre culture, de l’époque à laquelle on vit… Plus le temps passe, plus la maison est de gingois, plus elle devient complètement bancale. Elle finit par se fragiliser et par s’effondrer; eh bien dans le corps c’est à ce moment là qu’un organe lâche.Ce peut être le dos, le coeur, la hanche… la partie touchée ne supporte plus ce déséquilibre, cette maison qui penche. C’est ce point faible qui provoque la maladie.
Là, soit on essaie de redresser la maison pour qu’elle continue de tenir droite, soit on essaie de revenir en arrière, et d’aider le corps à retrouver ses capacités d’auto réparation d’origine.
Je rajouterais qu’en plus chaque partie « touchée » a un message à nous délivrer, qu’elle a un sens et qu’il n’y a rien à « réparer », mais plutôt à « écouter », « décrypter », pour pouvoir transformer notre mode de fonctionnement.
Vous savez aussi bien que moi, que lorsque vous cassez un objet et que vous ne faites que le recoller, sans comprendre ce qui est à l’origine de ce qui a provoqué la casse et sans modifier votre comportement vis à vis de cet objet: il est fragilisé et risque de se casser à tout moment au moindre choc.
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Quand vous vous regardez dans un miroir, que voyez-vous?

Cette vidéo parle toute seule! Ecoutez bien, et faites l’exercice…
Apportez -vous tout ce dont vous avez besoin de vous donner.
Ce ne sera peut-être pas facile au début, mais faites -vous confiance, osez les mots.
N’oubliez jamais que vous êtes beaucoup plus que ce que les gens imaginent de vous.
Il ne voient qu’à travers leurs filtres. Idem pour vous!
J’utilise beaucoup cet exercice en séance, et il est riche d’émotions.
Belle aventure!

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Prendre le temps

Il m’arrive souvent de dire que je n’ai pas le temps et pourtant…

 

Ce diaporama que je partage avec vous aujourd’hui, quand je le regarde, et que je lis ce que j’y ai écrit, je pourrais tout réécrire au « JE »!

 

Cette petite abeille qui vient butiner le miel coulé sur la table, et qui prend son temps, et qui se régale (car ,oui, elle en a bien l’air!)

 

Elle me fait penser à moi, exactement dans ce moment de contemplation.

 

Moi aussi, je me régale lorsque je prends le temps d’observer, de ressentir, d’écouter, de sentir, de goûter…

 

j’ai eu envie de capter cet instant là.

C’était exactement ce que j’avais à faire, à cet instant là: c’était parfaitement juste!!

Même si j’avais décidé deux minutes avant, de me déplêcher pour aller rejoindre mes amis.

 

Cette scène de vie, m’a hypnotisée, je n’aurais voulu pour rien au monde en rater un instant.

j’étais en empathie avec madame l’abeille, je me suis même surprise à lui souhaiter la bienvenue!

j’imagine qu’elle a perçu les ondes positives que je dégageai là.

 

Et vous, prenez-vous le temps?


Prendre le temps 1 par catsoph

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