Archives de catégorie : Sophrologie

Chaque jour est précieux

«Les Navajos enseignent à leurs enfants que, chaque matin, quand le jour se lève, il y a un nouveau soleil flamboyant et neuf. Il naît chaque matin, il vit une journée et disparaît chaque soir pour ne plus revenir. Dès que les enfants sont en âge de comprendre, les adultes les emmènent à l’aube et disent: « Le soleil ne possède qu’une journée, tu dois bien vivre cette journée pour qu’il n’ait pas gaspillé son temps précieux. » Reconnaître que chaque jour est précieux est une bonne manière de vivre, d’entrer en contact avec notre joie fondamentale.»
– Pema Chödrön

Ce matin j’ai reçu cette pensée magique du site Matin magique.
Je trouve qu’elle est intéressante à méditer et qu’elle fait lien avec les précédents articles

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L’instant présent

«Et si vous pouviez garder votre cœur en émerveillement devant les miracles quotidiens de votre vie, votre douleur ne vous semblerait pas moins merveilleuse que votre joie.»
– Khalil Gibran
C’est ce que je me dis tous les jours depuis la naissance de ma petite fille!
je suis émerveillée devant cette toute petite vie, déjà pleine de sagesse!
Je suis en admiration sur ses petites mains, ses petits pieds, sa jolie bouche si bien dessinée, son regard…
Une grande beauté intérieure (eh oui!)…
Bref, vous avez compris, je suis une grand-mère comblée et heureuse!
Et je dis un grand Merci à l’univers et à la vie.
Hier, je me demandais: « si aujourd’hui était ton dernier jour de vie, que ferais-tu? »…
Une petite voix me répondait: « je prendrais du tps avec untel, je ferais ceci ou cela! » et puis un grand silence… et je me suis entendue répondre: « exactement ce que je suis en train de faire, mais en étant pleinement présente à chaque instant! »

Et c’est vraiment ça, rien d’extraordinaire, juste profiter de l’instant présent quelqu’il soit!

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Voler de plus en plus haut, de plus en plus loin…

 

L e conte des deux faucons

    Le roi d’un pays lointain reçut un jour comme offrande deux jeunes faucons qu’il remit sans Tarder au fauconnier pour qu’il les dresse.
Au bout de quelques mois, le roi demanda au maître fauconnier des nouvelles concernant le dressage des deux précieux oiseaux.
Celui-ci l’informa qu’un des deux faucons répondait parfaitement au dressage, mais que l’autre n’avait pas bougé de la branche où il l’avait posé le premier jour.
Le roi fit venir des guérisseurs de toutes sortes pour qu’ils voient le faucon, mais personne n’arriva à faire voler l’oiseau. Il confia alors la mission aux membres de la cour, mais rien de plus ne se passa… 
Désespéré, le roi décida de faire savoir à son peuple qu’il donnerait une juteuse récompense à la personne qui arriverait à faire voler le faucon. Et dès le lendemain matin, il vit le faucon en train de voler élégamment devant les fenêtres du palais.
Le roi dit à sa cour : « Amenez-moi l’auteur de ce miracle ! ». Et un modeste paysan se retrouva alors devant lui. 
Le roi lui demanda : « C’est toi qui as fait voler le faucon ? Comment as-tu fait ? Est-ce que
tu es magicien ?
Intimidé, le paysan dit au roi : « Ce n’est pas de la magie ni de la science, Majesté, j’ai juste coupé la branche et le faucon a volé. Il s’est rendu compte qu’il avait des ailes et il a

commencé à voler. »
La légende raconte que depuis ce jour, le faucon vola librement et sans restriction aucune et le roi simplement prenait plaisir à le regarder…

 
 
Et vous, à quoi êtes-vous accroché ? Qui vous empêche de voler ? De quoi ne pouvez-vous pas vous détacher ? Nous sommes installés dans une zone de confort à l’intérieur de laquelle nous vivons et nous croyons que c’est la seule chose qui existe.

À l’intérieur de cette zone se trouve tout ce que nous savons et croyons… Nous cohabitons avec nos valeurs, nos peurs, et nos limites. Nous avons des rêves, nous voulons des résultats, nous cherchons des opportunités, mais nous ne sommes pas toujours prêts à prendre de risques et à emprunter des chemins difficiles. 

Arrêtez de vous accrocher à votre propre branche et prenez le risque de voler plus haut. OSEZ VOLER !!!

 

 

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Le moi séparé

« La Séparation est l’absence d’amour,

et l’amour est l’absence de séparation »

Ramesch Balsekar

 Nous croyons que nous sommes des personnes séparées, des individus séparés.

Nous croyons qu’il un « moi » et qu’il y a un « toi ». Un « moi » séparé, séparé du monde, séparé de toi, séparé des autres, séparé de la vie.

Et cet individu séparé, est toujours un chercheur. Parce qu’à partir du moment qu’il y a de la séparation, il y a le désir de finir avec cette séparation.

Du moment qu’il y a une vague séparée dans l’océan immense, il y a le désir de retomber dans cet océan.

Pour en finir avec la sensation d’être une entité séparée, contractée.

Et l’individu cherche dans des millions de façons différentes : dans le monde matériel, la recherche pour de l’argent, du pouvoir, pour de la richesse ; et puis dans le monde qu’on appel le monde spirituel, c’est la recherche de l’éveil spirituel, le nirvana, l’illumination.

Mais c’est toujours la même recherche, que ce soit la recherche matérielle, ou de la recherche spirituelle. C’est la même recherche, et la chose la plus difficile à entendre, si vous vous voyez comme une personne spirituelle, vous pensez qu’être une personne spirituelle est en quelque sorte plus « haut », ou plus noble qu’une personne non-spirituelle.

C’est la même recherche pourtant, si c’est la recherche pour un million de dollars sur un compte en banque, ou pour de l’illumination spirituelle. C’est la même quête. C’est la recherche pour quelque chose dans le futur, pour moi ; il s’agit toujours de moi. Il s’agit toujours du moi séparé.

 Donc l’individu est toujours un chercheur. Il y a pourtant cette possibilité que la recherche s’arrête. Que la recherche d’une vie entière, cette recherche fatigante pour quelque chose de plus, quelque chose dans le futur, quelque chose pour me compléter, dans le futur ; la possibilité, que ça peut s’arrêter, et en même temps, ce qui peut s’arrêter est la sensation d’être une personne individuelle, une vague séparée dans l’océan immense. Ça peut être vu comme s’il n’y avait jamais eu une vague séparée. La vague a toujours été 100 % eau. Elle a toujours été 100 % océan. Il n’y a jamais eu un chercheur séparé.

Et le moment où il y a ce chercheur séparé, on a une sensation de manque. Une sensation de ne pas être complètement chez soi, ne pas être complet.

Donc ce qui s’arrête, quand le chercheur part, c’est la sensation de manque. La sensation de manque s’arrête et ce qui est vu est, il n’y a rien qui manque ici, c’est toujours assez. Et que ce qui se passe, ce qui se passe en ce moment précis, cette vie ordinaire, est déjà assez, c’est toujours assez, c’est plus qu’assez ! Et ce n’est que quand nous arrêtons de voir, ceci … que nous voulons cela. La recherche a ses racines dans le refus de ce qui est. La recherche a ses racines dans le refus de ceci. Cette vie ordinaire. Nous voulons échapper à cette vie ordinaire pour entrer dans, un état plus « haut » ou un état de conscience altéré, ou dans un niveau d’éveil plus élevé, ou quelque chose comme ça. Donc, c’est toujours un mouvement d’éloignement.

 Ceci parle de la possibilité  que la recherche peut s’arrêter. D’une certaine façon c’est une mort, la mort du chercheur, la mort de la personne séparée. Et c’est une plongée dans le mystère de la vie elle-même. C’est la mort du chercheur, la mort de la recherche. Et une plongée dans la vie même !

 Et quelque part au fond, nous le savons tous ; on a tous été des nouveau-nés. Nous connaissons tous cet enjouement, cette spontanéité, cette innocence, cette émerveillement de la vie, telle qu’elle est. On a tous vu le monde pour la toute première fois. On est juste devenus confus pendant un moment, on était un peu perdu dans ce jeu de recherche. Et donc on voit la possibilité que tout ça peut s’arrêter, pour révéler, ce qui a toujours été là. Ceci n’est pas une chose nouvelle, ce n’est rien de nouveau. C’est une révélation de ce qui était déjà là. Ceci a toujours été là. Ceci a toujours été ici, mais on ne pouvait simplement pas le voir. Et c’est tout ce qu’il y a, c’est tout ce qu’il y a.

 Traduction Ambroise Ingold

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L’instant présent

 d’Eckhart Tollé i explique comment rencontrer l’autre dans l’instant présent, sans penser au passé et à l’histoire qu’il y a autour. C’est ce que j’appelle  » prendre de la distance et déposer le concept, en restant présent à qui je suis, ici et maintenant ». C’est apprendre à dire que l’on connait l’autre, car finalement ce qui nous fait dire ça, ce sont toutes les expériences passées avec cette personne qui nous permettent de porter ce jugement.

 Une façon simple de rentrer en relation, sans attente et dans le respect de chacun.

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