Archives de catégorie : Sophrologie

Vous avez dit: responsable?!?…

   Etre responsable, ne veut pas dire être coupable, mais simplement « se responsabiliser », dans le sens « Adulte », c’est à dire, prendre conscience que l’on a le choix et que l’on est 100% responsable des choix que l’on fait.
Cela va aussi avec la conscience de se respecter et de respecter l’autre.
Ainsi, lorsque l’on s’engage dans un rendez-vous, par exemple, au moment où on le fait, en principe on pense que l’on va être capable d’honorer ce rendez-vous.
Aussi, si pour une raison ou pour une autre on pense que cela va devenir dificile de respecter son engagement, il est tellement plus simple (et plus respectueux pour l’autre), de prévenir que cela va être difficile et qu’il serait souhaitable d’annuler ce rendez-vous. Ceci est un choix et celui-ci vous appartient, vous en êtes complètement libre.
Tout cela pour dire que je pense que les personnes qui agissent ainsi ne se rendent pas compte des désagréments que cela entraine.
Je m’explique:
je travaille uniquement sur rendez-vous, et ce que je perçois du montant de la consultation va contribuer aux fais du cabinet, impôts et salaire. Hormis ce côté  cependant important lui aussi, lorsque je bloque un rendez-vous, et qu’il n’est pas respecté, je n’ai aucune possibilité de le proposer à une autre personne!
Il arrive que des personnes aient un  besoin important de me rencontrer et que je sois obligée de les reporter plus tard faute de temps disponible, donc non seulement je ne me sens pas respectée dans mon temps de travail mais c’est aussi vrai pour les personnes qui en ont vraiment besoin.
Tout cela fait boule de neige. (c’est de saison , me direz vous!), vous voyez, même en colère, je garde de l’humour!
Bien évidement, je parle pour moi mais cela est vrai aussi pour mes confrères.
Donc à l’avenir, pensez à ces quelques lignes et responsabilisez-vous, pensez à nous et surtout , regardez comment vous réagissez lorsque l’on vous pose un lapin!…

Facebooklinkedin

Prendre conscience de nos pensées

  Je vous propose un exercice à faire dès à présent:

il nous arrive à tous de nous exprimer de façon « négative », j’entends par là que nous avons souvent l’habitude d’exprimer verbalement ce que nous ne voulons pas, d’utiliser les formes « …ne pas…. »

Je vous propose d’être vigilant et de prendre conscience de ces mécanicités qui font parties de votre quotidien.

Pour cela, dès que vous vous entendrez consciemment « penser » ou « exprimer » verbalement une expression, une pensée avec une négation, ce sera , d’aussitôt la transformer en une pensée ou une phrase positive.

Et au lieu d’exprimer ce que vous ne voulez pas, pensez à ce que vous voulez, et exprimez le.

Cet exercice est très intéressant et va vous permettre d’être plus conscient, plus présent.

Au début ,comme vous êtes habitué à agir autrement, cela vous paraîtra peut-être un peu « casse-pied », mais très vite vous sentirez la différence et cela deviendra facile et naturel.

Vous vous sentirez beaucoup mieux!

En étant vigilant au début vous transformerez votre énergie.

Essayez, qu’est-ce que vous risquez? que ça fonctionne bien sûr!!

Facebooklinkedin

Derrière les nuages: le ciel est toujours bleu!…

  Vous souvenez-vous: un jour je vous ai dit que derrière les nuages le ciel était toujours bleu ?
Regardez: c’est vrai!
Quand ça ne va pas, imaginez que vos pensées sont des nuages, soyez certains que ces pensées n’ont rien à voir avec qui vous êtes à l’instant où elles parcourent votre esprit, et prenez conscience de l’instant présent!
Il y a encore et pour longtemps du bleu en vous et autour de vous!!

Je vous souhaite une belle méditation

Facebooklinkedin

Savoir…Et images mentales

Comme je vous l’ai déjà dit il y a quelques temps, je lis beaucoup en ce moment, et j’en profite pour partager avec vous les écrits, les enseignements de Krishnamurti.

 

J’espère que cette lecture éveillera votre conscience et vous permettra d’être « vraiment » dans la rencontre et la relation à chaque instant  et de comprendre aussi comment nos pensées peuvent être des leurres…

…Krishnamurti mit constamment l’accent sur la juste place de la pensée dans la vie quotidienne. Mais il montra aussi les dangers de la pensée en tant que savoir et images mentales quand elle opère dans le champ des relations. Quelques extraits :

 

 

Comment l’esprit qui fonctionne à partir du savoir – comment le cerveau qui enregistre tout le temps – va-t-il arriver à son terme et voir l’importance de ce constant enregistrement pour ne plus le laisser aller dans n’importe quelle autre direction ? Très simplement : vous m’insultez, vous me blessez, par des mots, des gestes, par un acte réel ; cela laisse une trace dans le cerveau qui est mémoire. Cette mémoire est savoir, ce savoir va interférer lors de notre prochaine rencontre – De toute évidence… Le savoir est nécessaire pour agir lorsqu’ il me faut rentrer à la maison depuis cet endroit ; je dois avoir du savoir pour faire ceci. Il me faut du savoir pour parler Anglais ; il me faut du savoir pour écrire une lettre et ainsi de suite. Le savoir en tant que fonction, fonction mécanique, est nécessaire.

Maintenant si j’utilise ce savoir dans ma relation avec vous, un autre être humain, je mets en place une barrière, une division entre vous et moi, c’est-à-dire l’observateur. Ceci veut dire que le savoir, dans la relation, dans la relation humaine, est destructeur. Ce savoir qui est la tradition, la mémoire, l’image, que l’esprit a construite de vous, ce savoir est séparateur et par conséquent, crée du conflit dans notre relation, [66]

Le cerveau a été entraîné à enregistrer parce que dans cet enregistrement il y a de la sûreté, de la sécurité, un sens de vitalité ; dans cet enregistrement l’esprit crée une image au sujet de soi-même. Et cette image sera constamment blessée. Est-il possible de vivre sans une seule image au sujet de vous-même, ou de votre mari, femme, enfants, ou au sujet des politiciens, des prêtres, ou d’un idéal ? C’est possible, et si vous ne le découvrez pas vous serez toujours blessé, vous vivrez toujours selon un modèle dans lequel il n’y a pas de liberté. Lorsque vous êtes totalement attentif il n’y a pas d’enregistrement. C’est seulement lorsqu’il y a inattention que vous enregistrez. C’est-à-dire : vous me flattez ; j’aime cela ; le fait d’aimer à ce moment-là est de l’inattention et par conséquent l’enregistrement a lieu. Mais si lorsque vous me flattez je l’écoute complètement sans aucune réaction, alors il n’y a pas de centre qui enregistre. [67]

Le cerveau est la source de la pensée. Le cerveau est matière et la pensée est matière. Le cerveau peut-il – avec toutes ses réactions et ses réponses immédiates à chaque défi et chaque exigence – le cerveau peut-il être très calme ? La question n’est pas de mettre fin à la pensée mais de savoir si le cerveau peut être complètement immobile. Cette immobilité n’est pas une mort physique. Regardez ce qui arrive lorsque le cerveau est complètement immobile. [68]

Facebooklinkedin

Histoire de méditer un peu…

  Je lis actuellement « Se libérer du connu » de Krishnamurti.
Ce livre parle de libération intérieure.
Un livre pour apprendre à se connaître soi-même, surmonter la peur, découvrir peu à peu le silence et la plénitude.
Ce livre est  une initiation brève à une philosophie dont la renommée et l’influence n’ont fait que grandir au fil des générations.
Tout ce qui est dit là constitue le travail de sophro-analyse.
Juste avant de vous quitter, cette phrase:
« Se libérer du connu c’est mourir, et alors on vit« .

Prenez le temps de voir, d’écouter ce que cette phrase évoque pour vous, et qui sait de voir en quoi elle peut vous aider à transformer votre regard sur vous, les autres, la vie!
Belle méditation!

Facebooklinkedin

Cinéma et émotions…

  Il vous est certainement déjà arrivé de voir un film et d’avoir l’étrange sensation que ce film parle de vous…
Imaginez-vous, que pas plus tard qu’hier, je suis allée au cinéma voir le film de Kirsten Sheridan: August Rush.
Certaines critiques étaient franchement mauvaises, mais j’ai eu envie de suivre mon instinct qui me disait de me faire ma propre opinion!
C’est l’histoire d’un enfant de 10 ans qui est élevé dans un orphelinat et qui n’a de cesse que de vouloir retrouver ses Parents dont il fut le fruit d’une liaison fugitive.Ses parents étant tous les deux musiciens. Cet enfant développe des dons innés pour la musique et finit par s’évader de l’orphelinat…
Je ne vous raconterai pas la suite et vous laisserai découvrir la suite du film!
Mais pourquoi ai-je tellement vibrer en regardant ce film?
Tout d’abord, un charme fou se dégage de ce film, et l’intrigue à souhait « romantique » peut paraître complètement « farfelue », « tirée par les cheveux »!Et pourtant!!,c’est là qu’une partie de moi s’est mise à vibrer…
Non pas que j’ai été abandonnée et ai vécu dans un orphelinat, non, mais je me suis sentie étrangement proche de ce jeune garçon, pour comprendre et témoigner que ce qu’il ressent au plus profond de lui-même,ainsi que les dons innés pour la musique qu’il développe, sans avoir aucune information sur ses parents, est bien réelle, qu’elle appartient  au plus profond de sa mémoire (cellulaire), c’est à dire qu’une part de sa conscience SAIT!
Non, je n’ai pas fumé la moquette, et ceux qui me connaissent un peu,et ont entendu parler de mon histoire personnelle,savent que je suis en possession de tous mes moyens!!
Je m’explique: il n’y a pas très longtemps, je vous disais que j’avais retrouvé une soeur…
Il s’avère que ma Maman, a eu une liaison avec un monsieur qui n’était pas le Père qui m’a élevée.
Ce secret fut gardé jusqu’à sa mort, et quelques mois après, ma soeur avec qui j’avais quelques différents, a commencé à me parler de cette liaison dont elle avait été plus ou moins le témoin.A chacune de nos disputes les mots étaient de plus en plus violents et je ne voulais pas entendre, combien même cela aurait pu m’arranger…
Jusqu’au jour où j’ai entendu, et ai décidé de faire pratiquer un test ADN.
Le résultat confirmait ses dires.
Je n’ai eu de cesse pendant 6 ans de faire des recherches qui toutes tombaient à l’eau.Jusqu’au jour du mois de juillet dernier, où par l’intuition j’ai eu envie de refaire une recherche en ajoutant juste un mot à celle-ci et BINGO! le nom de sa Fille, ma soeur est apparu.Ce fut le plus beau cadeau de ma vie!
Mais ce que je veux dire en parallèle avec l’histoire de ce film, et ce pourquoi, j’ai ressenti autant d’émotions, c’est que sans connaître la vie de mon géniteur, j’ai moi aussi développé un goût très particulier pour le métier que je fais aujourd’hui, ai fait des recherches sur les mêmes travaux qu’il avait fait, ai ecrit des articles sur des sujets avec qu’asiment les mêmes mots qu’il avait utilisés pour les mêmes articles (très précurseurs à l’époque)… Et surtout, cette reconversion vers ma formation qui,je viens de faire le liens,au moment de son décès…
Comme si, au plus profond de moi, je savais tout ça et que dans l’invisible nous avons toujours été en communication.
Etrange,non?

Facebooklinkedin

Blessures du corps, blessures de l’âme

undefined  Pour une personne qui est atteinte dans son intégrité physique, il est important d’établir une communication pour l’aider à améliorer la perception de sa nouvelle image corporelle et de la guider vers une nouvelle estime d’elle-même.
Lui apprendre à ne pas considérer seulement son corps, mais penser aussi à l’Etre dans sa totalité d’Etre humain.
Ne pas se comparer, ré-apprivoiser son corps à son rythme.

C’est ce que je propose pour accompagner des personnes ayant été atteintes dans leur intégrité physique, par la maladie, l’accident ou pour toute autres raisons.
A l’aide des outils des différentes méthodes thérapeutiques auxquelles je me suis formée, par mon écoute et mon toucher juste, je ramène ces personnes dans le présent, ici et maintenant, dans leur nouvelle réalité qu’il leur faut maintenant accepter.

Je mets au service de la thérapie mon expérience du monde de l’esthétique car j’ai la conviction qu’il est très important d’en tenir compte et d’utiliser l’esthétique d’une façon plus profonde.
L’esthétique n’a pas qu’une valeur superficielle, elle a sa place dans l’accompagnement thérapeutique et il faut lui redonner ses lettres de noblesse!

La providence a mis sur mon chemin des personnes atteintes dans leur intégrité physique soit par la maladie, soit par l’accident ou pour toutes autres raisons, un peu comme pour me dire:  » bon, maintenant tu as plein d’outils à ta disposition, tu connais leur efficacité, il est temps de les utiliser et de les partager! ».

Je me suis interrogée sur ce qui se passait dans le corps et dans la tête d’une personne qui a eu la pleine jouissance de sa puissance physique et qui du jour au lendemain doit affronter la réalité différemment.

Pour avoir observé, je crois d’abord (parce que l’on est capable de voir, pas de savoir), que c’est le regard de l’autre, son attitude, on pense pour l’autre, parce que à ce moment là, le regard que l’on porte sur soi est dévalorisant, négatif, parce que à ce moment là, c’est comme si tout ce qu’on était perdait de sa valeur, de sa puissance, tout ça parce qu’on ne sait pas que notre vraie valeur, notre vraie beauté est là, à l’intérieur, partout où nous nous trouvons, qu’elle n’est pas à l’extérieur et que quoiqu’il puisse nous arriver, ce que nous sommes a de la valeur et doit être accueilli précieusement, exactement comme un joyau précieux dont il faut prendre soin pour garder son éclat, son unicité!

Je sais aussi que quand la maladie vient frapper à la porte, on se dit que ce n’est pas juste, pas le bon moment, ça remet en route le bon vieux scénario de survie et aussi de dévalorisation.
Nous sommes dans une société « d’apparence », il n’y a qu’à regarder autour de nous, les campagnes publicitaires, leurs slogans et plus simplement encore, la façon dont nous avons été élevés (le regard de l’autre), sans autre explication. On oublie combien, ce regard est lui-même posé pour les mêmes raisons.
Ce corps qui souffre, n’exprime jamais que que la douleur de l’âme.
J’aurai envie de dire qu’il y a toute une rééducation à mettre en place, sécuriser à Etre ce que l’on Est, et pour cela, être reconnu dans son émotionnel, retirer les tabous, dénouer les cordes de croyances qui ont été installées, elles-mêmes par des personnes qui ne savaient pas faire autrement et par conséquent qui croyaient qu’elles n’avaient pas le choix, apprendre à dire ce que l’on ressent, apprendre à reformuler et communiquer d’une façon non violente…
Ah, il y a du boulot, mais ça en vaut tellement le coup!
Si nous prenions le risque de changer notre regard, d’oublier tout ce que nous savons et d’être dans la rencontre de l’instant? Là tout de suite, qu’y a t-il qui puisse nous empêcher d’Etre?
RIEN? ABSOLUMENT RIEN!

Cet accompagnement que je vous propose est là aussi pour vous permettre d’utiliser toutes les ressources des différents éclats que la vie a occasionnés.
Prendre soin de sa beauté intérieure, avoir l’envie de s’occuper de soi, de prendre du temps, de poser un regard différent sur soi, sur les autres, de prendre du temps pour voir que la beauté est partout, en soi et autour de soi!
N’attendez pas un monde meilleur pour aller mieux et pour agir: décidez que c’est possible maintenant.
Faire émerger le meilleur de nos différences, changer notre regard et ne pas rester les otages d’un « idéal abstrait ».

Aujourd’hui, ma façon de travailler me permet d’aider chacun à re-trouver sa lumière intérieure, de se reconnecter avec lui-même et ce qui l’entoure.
Je souhaite pour autant que cela reste ludique.
Je n’hésite pas à avoir recours à l’humours et à m’impliquer à travers mon histoire qui elle-même peut faire écho et permettre d’entr’ouvrir une porte.
N’hésitez pas à demander de l’aide, il n’y a aucune honte à avoir même si dans votre mode d’éducation il n’en a pas été question. Aujourd’hui, c’est différent: vous êtes une personne à part entière, libre et responsable, aujourd’hui n’est pas un passé en puissance, mais le moment de choisir de passer à l’action.
Vivre dans le présent, je crois que c’est le seul moyen de s’en sortir, de lâcher le passé si encombrant et qui ne nous appartient pas.
C’est d’arrêter de vouloir être différent: NOUS SOMMES DIFFERENTS…
Et par conséquent apprenons à le respecter, à le mettre en conscience.
C’est ce qui nous permet de rentrer en relation, de nous faire respecter, d’échanger, de partager…Vous imaginez un monde où tout le monde serait « pareil »? Qu’aurions-nous à apprendre? Que deviendrions-nous?

Ne croyez pas que l’esthétique est superficielle. Le corps ne se révèle pas seulement comme un ensemble de composants et d’éléments organiques. Il est aussi un vecteur social, psychologique, culturel, religieux, émotionnel.
Dans notre vie quotidienne, dans ses rapports de production ou d’échanges, il est un moyen de communication, par l’usage d’un certain nombre de signes liés au langage, aux gestes, aux vêtements, aux institutions, aux perceptions…que nous avons de la réalité.
L’Homme a toujours été à la fois le corps qui pense et le corps qu’il pense, le corps qu’il est et le corps qu’il a: le corps pourrait avoir une autre histoire autre que celle que l’histoire lui impose.
Dans son développement, la sophrologie permet à chacun de rechercher ce qui est beau pour lui, ce qui lui apparaît comme beau. Il s’agit d’une valeur fondamentale génératrice de choix, de projet et d’harmonie.
La recherche de l’harmonie du corps et de l’esprit, chère aux sophrologues,n’exprime-t-elle pas déjà une certaine recherche esthétique?La présence de l’esthétique à l’intérieur de la conscience s’impose comme force équilibrante de l’être.Les soins esthétiques (ou soins de beauté), concernent les moyens mis en oeuvre pour maintenir ou améliorer l’apparence physique.

Dans mon livre « Prendre soin de sa beauté intérieure » (Editions du Souffle d’Or), je parle du cas de Sonia et de son cancer du sein.
« Il n’est pire haine que la haine de soi, car elle vous interdit d’aimer les autres« , dit Jean-Michel Goldberg, dans l’écorché vif.
Le sein est considéré comme le symbole de l’identité féminine; en le « perdant » ou en se trouvant atteinte dans cette partie intime de son corps, une femme peut le percevoir comme une blesure importante touchant sa propre féminité. Il se peut qu’elle perde l’estime d’elle-même, elle peut ressentir un sentiment de dégoût face à sa nouvelle apparence corporelle (cicatrice, effets secondaires de la chimio par la perte des cheveux…). Elle risque aussi de fuir le contact physique avec son conjoint par honte de l’infirmité et ne plus se sentir attirante. Il est alors important d’établir une communication pour l’aider à amélioer la perception de sa nouvelle image corporelle et la guider vers une nouvelle estime d’elle-même. Le conjoint est lui aussi important dans ce processus: il ne doit pas être mis de côté, car lui aussi subit l’impact de la maladie.
Mon aide va alors reposer sur divers points:
– apprendre à exprimer à l’autre ce que l’on ressent, ne pas considérer seulement son corps, mais penser aussi à l’être dans sa totalité d’être humain: ne pas se comparer; se fixer des buts; reprendre goût à la sexualité en élargissant le domaine par « d’autres voies », comme les caresses, en mettant un peu plus l’accent sur les zones érogènes, d’autres positions où les seins seront moins sollicités, surtout au début… Une écoute privilégiée dans la présence…
Apprendre à visualiser la guérison, se voir éliminer les résidus de la maladie, activer son « enfant gai », se faire un programme d’humour, ce qui permet une augmentation des endorphines…
Tout cela entrecoupé de « papotages de filles » avec les conseils de l’esthéticienne qui reprend du service!…

Facebooklinkedin

Identification

undefined  Je travaille en ce moment avec le livre d’Anthony de Mello: « Quand la conscience s’éveille », et j’arrive au chapître sur « La mort du moi ».
Je me permets de vous livrer ici ce qu’il en dit et vous laisserai méditer sur ce qui est écrit.
Bien sûr toute réflexion, commentaires seront les bien-venus sur ce blog.

« … La seule tragédie existant existant dans le monde est l’inconscient et le sommeil. C’est de ces calamités que découlent la peur, et c’est de la peur que découle tout le reste…
On a peur de la mort que lorsqu’on a peur de la vie…
…Ce qui est la fin du monde pour une chenille est un papillon pour un maître… 
Si vous mourez au passé, si vous mourez à chaque minute,vous serez pleinement vivant, car chaque personne pleinement vivant est une personne qui sait que la mort est partout. On ne cesse de mourir aux choses qui nous entourent. On ne cesse de se dépouiller afin de rester pleinement vivant et de ressuciter à chaque instant…
Avant de demander au monde de changer, changez vous-même. Ensuite vous pourrez regarder attentivement le monde afin de vous efforcer d’y changer ce que vous estimez nécessaire…Tant que vous ne serez pas conscient de ce que vous êtes, vous n’aurez pas le droit de d’intervenir auprès d’un individu ou de vous mêler de quoi que ce soit. Le danger lorsqu’on essaie de changer les autres ou les situations sans être conscient, est d’être porté à les changer à sa convenance, en fonction de sa fierté, de son dogmatisme, de ses croyances ou tout simplement pour se débarrasser de sentiments négatifs. J’éprouve des sentiments négatifs, vous feriez donc mieux de changer afin que je me sente mieux!
Plutôt que d’agir ainsi il faut d’abord affronter ces sentiments négatifs. Ensuite on peut commencer à changer les autres. Cela permet de partir de l’amour plutôt que de partir de la haine et du négativisme.
Etrange comme on peut paraître dur avec les autres, alors qu’en fait on est très aimant.Le chirurgien peut être à la fois implacable et aimant avec un patient. Et l’amour peut lui aussi être très dur.

Facebooklinkedin

Croyances quand vous nous tenez

undefinedJuste ce petit conte…

Un professeur universitaire rendit visite un jour au Maître zen Nan-in afin d’en apprendre davantage sur le zen.
Cependant, au lieu d’écouter le Maître, l’érudit ne cessait d’énoncer ses propres idées.
Après l’avoir écouté durant un certain temps, Nan-in lui servit du thé.
Il remplit complètement la tasse de son visiteur, puis continua à verser le liquide. Le thé déborda de la tasse, remplit la soucoupe et se répandit sur le pantalon de l’homme ainsi que sur le plancher.
« Ne voyez-vous pas que la tasse est pleine? », explosa le professeur. »vous ne pouvez plus en rajouter! »
« C’est trèsjuste », répondit calmement Nan-in, « Et comme pour cette tasse, vous êtes plein de vos propres idées et opinions. Comment puis-je vous enseigner le zen, si vous ne videz pas d’abord votre tasse? ».

Vider la tasse, cela signifie de faire de la place pour d’autres questions. Cela nécessite que nous soyons ouverts, que nous nous conditionnons à accepter que, pour l’instant nous ne savons pas.
C’est de cette attitude que jaillira un plus grand savoir.

Facebooklinkedin

Relaxation pour un sommeil zen

Beaucoup d’entre vous ont du mal à dormir et par conséquent se lèvent fatigués le matin, alors je vous propose ici une relaxation pour diminuer le stress et mieux contrôler votre corps.

Allongez-vous sur le dos et détendez progressivement et lentement à votre rythme les muscles de votre corps en partant de la tête pour aller jusqu’aux orteils.

Dans un premier temps, fermez la main gauche, serrez le poing de plus en plus fort , repliez l’avant bras en inspirant puis ouvrez rapidement la paume en expirant.
Faites la même chose avec le bras et la main droite.

Serrez les orteils du pied gauche au maximum, contractez la jambe gauche jusqu’à la fesse sur l’inspiration puis relâchez.
Faites la même chose avec les orteils et la jambe droite.

Contractez sur l’inspiration tout le visage et relâchez sur l’expiration.

Puis concentrez-vous sur votre respiration abdominale en inspirant par le nez en vous concentrant sur l’air que vous inspirez et qui rentre dans votre ventre et expirez lentement en imaginant quelque chose de très agréable.
Eliminez de votre tête toutes autres pensées, concentrez-vous sur votre respiration et laissez-vous allez au maximum.

Je vous souhaite une très belle nuit.danielle__noblet__corse_ao_t_2007_photos_cathy_094.jpg
 
Facebooklinkedin