Qui n’a pas ressenti dans sa vie ce sentiment de regret, avec la sensation que tout est fini?
Cette vidéo pour vous aider à comprendre que la vie continue, que rien ne peut être « pareil »…Que la vie est un mécanisme infini. Que vous avez le droit d’exister tel que vous êtes, et que plus vous exprimerez vraiment ce que VOUS ressentez, ce que VOUS croyez…Plus vous communiquerez, écouterez, parlerez, plus vous aurez la possibilité de VOUS faire entendre, de VOUS faire voir sous toutes vos facettes et ainsi permettre aux autres d’avoir le choix de vous connaître mieux.
Rien ne sert d’avoir des regrets. En avoir, obstrue nos pensées et nous empêche de voir ce qui se présente à nous maintenant.
C’est bien parce qu’il y a une fin qu’il y a aussi un commencement.
Ce sont les paroles de cette chanson, et bien que je pense de plus en plus que désirer « manquer à quelqu’un » est un désir très égotique », je me dis que beaucoup d’entre nous, y compris moi, avons eu envie de manquer à quelqu’un pour le ou la voir revenir très vite vers nous et peut être bien pour qu’il souffre à son tour de ce que nous pouvons ressentir nous aussi!
Nous le rendons ainsi « responsable » de notre souffrance mais en réalité, c’est quand même bien « MOI, VOUS, TOI » qui décidons de souffrir et de vivre l’absence de l’autre comme un manque.
Nous nous retrouvons face à nous-mêmes, et ce que nous ressentons dans notre corps est la projection que nous nous faisons à l’idée de l’absence physique de l’autre. Mais si nous écoutons vraiment ce qui se passe, sans changer le ressenti, juste en l’accueillant, nous pouvons nous rendre compte, que ce que nous croyons vide en nous, est rempli et que ça respire dans cet espace.
Alors cette vidéo, avec ces beaux enfants et cette magie qui règne autour d’eux, vous pouvez la voir, vous aussi, autour de vous, en vous.
Il vous suffit, de l’écouter et de la dessiner avec vos pinceaux magiques, avec toute votre créativité et tout l’amour qui règne dans votre coeur, et ainsi, vous verrez qu’il n’est pas utile de vouloir manquer à quelqu’un ou de penser que quelqu’un vous manque, puisque à chaque instant nous sommes remplis de tout.
En revoyant et en écoutant ce que Gaëlle de Gabriac, directrice de l’institut Européen de Sophro-Analyse explique dans la conférence qu’elle a donné sur le salon Zen, cette année sur le thème « Oser être soi », j’ai repensé à une relation professionnelle que je viens d’avoir et dans laquelle j’ai ressenti beaucoup de colère.
En fait, comme elle l’explique fort bien, tant que ce n’est pas réglé, pas intégré, ça revient!
Cette relation que j’ai eu avec une personne, m’a rappelé ma relation avec ma soeur, Michèle, mais aussi celle que j’avais avec mon père.
Je me suis sentie pas respectée, pas reconnue, pas ENTENDUE.
Oui, je crois que c’est surtout ça, pas « entendue » qui me rend si en colère.
Quand je vais explorer cette colère, c’est immédiatement dans mon ventre et dans ma vessie que je la ressens. Une sensation de brûlure: jusqu’à la crise de cystite! eh oui, mon corps, a une fois de plus réagit quasi instantanément , sinon dans les heures qui ont suivi ce qui s’est passé.
Mon territoire n’est pas respecté, « on m’envahie en me m’entendant pas…Je me sens vide!
« EN ne m’entendant pas »? ! c’est exactement ça, je ne m’entends pas, je ne me respecte pas assez , en essayant à chaque fois d’arrondir les angles, de trouver une solution, d’éviter le conflit…
pendant cet épisode, j’ai cherché de l’aide auprès d’une personne pour essayer de ne pas exprimer ma rage violemment, ayant trop peur d’aller au clash, mais au fond de moi le désirant terriblement, car une envie folle de me libérer de cette relation qui ne me convenait plus mais que j’essayais de continuer en me faisant violence par peur de manquer!
Et là encore, je ne « m’écoutais pas ».
Je ne me respectais pas, alors comment demander à quelqu’un d’autre de le faire, si je ne le fais pas pour moi?
Tout ce que je reprochais à l’autre d’une certaine façon j’en faisai de même.
C’est quand j’ai pris conscience de cela, et de ce que je rejouais, que j’ai pu me calmer et regarder la situation différemment.
Finalement, je remercie cette personne, car notre relation, et ce qui s’est joué, m’a permis de conscientiser, mais au-delà de ça: de RESSENTIR CE QUI SE PASSAIT VRAIMENT.
Voilà, j’avais envie de témoigner pour illustrer cette conférence que je vous invite à écouter jusqu’à la fin.
A la demande de quelques personnes, je me suis enfin décidée à enregistrer des vidéos de relaxation et de méditation.
La méditation de l’instant présent est faite pour vous permettre de vous recentrer sur « l’ici et maintenant », dans le présent de l’instant, et à prendre de la distance, c’est à dire vous désidentifier des pensées qui arrivent et qui ne sont en fait que de l’énergie. La plupart du temps ces pensées sont en référence à des situations passées ou à des projections futures. Elles n’ont rien à voir avec qui vous êtes à l’instant même où vous y pensez.
Il faut que je vous raconte ce qui s’est passé lorsque je l’ai visionnée.
En fait j’en ai reçu plusieurs aujourd’hui, et lorsque je me suis installée pour les visionner chacune leur tour(of course!) impossible de me concentrer sur ce que je regardai.
Mon esprit était occupé par des pensées du style: »dépêches-toi, le déjeuner n’est pas prêt. » ou bien : » il faut que je sorte le linge de la machine ». Ou encore: « je ne dois pas oublier d’envoyer tel document à untel… »
Bref, vous avez compris: j’étais incapable de me poser et de regarder tranquillement ces vidéos.
Le titre sous lequel je les ai reçues, et en particulier celle-ci, était: » Se poser,se reposer »
Une partie de moi avait envie de se poser, et l’autre la sabotait.
Quand j’ai pris conscience de ce qui se passait, je me suis rendue compte que ma respiration était courte et saccadée. Ma position sur la chaise n’était pas confortable, j’étais assise sur le bord de la chaise, prête à bondir!
j’ai donc décidé de changer de position et de m’installer plus confortablement. Ma respiration s’est faite plus calme, plus profonde. Cependant, ma petite voix me soufflait encore les mêmes injonctions:
« DEPECHES-TOI ».
Alors, je me suis demandée pour qu’elle raison, je devais me dépêcher?
Et c’est la part de moi-même qui ne se donne pas le droit de se poser, et qui désire être prête pour que tout soit parfait.
Bien évidemment, je n’étais pas présente à ce que je faisais consciemment. Alors quand je me suis rendue compte de ce qui se passait, j’ai décidé, j’ai choisi d’interrompre ce visionnage et de me promettre de prendre le temps de le faire dans de meilleurs conditions. ainsi, je n’étais plus en train de lutter.
La chose est faite, et c’est ce qui m’amène à écrire ce billet.
En étant vraiment présente à ce qui est, je ne suis pas en état de me raconter d’histoire, je ne lutte plus.Je suis juste présente à ce qui est.