Archives de catégorie : Témoignages

Ah! les effluves de cuisine de ma mamie!…

Un de mes meilleurs souvenirs d’enfance c’est la cuisine de ma Mamie.

Surtout quand nous partagions ce lieu et qu’elle m’apprenait tous ses secrets.

L’une de mes recettes préférées ( et il y en a beaucoup, en saveur et en souvenirs olfactifs!), c’est ce que représente cette photo: La Baklava de ma grand-mère!hmmmmm

 

C’était tout un rituel: il fallait d’abord casser les noix, et les broyer au pilon, déjà cette odeur un peu terreuse, et grasse qu’à la noix, puis les mélanger avec les amandes. Préparer le sirop avec du miel d’Acacias, de la canelle au parfum exotique,, chaud, rassurant, un peu de fleur d’Oranger, si apaisante. Voir le sirop filer sur la cuillère et s’épaissir légèrement jusqu’à prendre cette couleur dorée aux effluves sucrées et orientales. Et puis il y avait la mise en place sur les superpositions des feuilles de brique, la pâte faite avec les amandes, les cernaux de noix pillées, le beurre fondu, le sucre, et le sirop qui recouvrait tout cela. L’attente pendant la cuisson, et ces effluves qui s’échappaient du four, de la cuisine et qui envahissait l’appartement.

Enfin ,l’instant tant attendu: la première bouchée… Ah, la première bouchée: de la douceur, de la subtilité qui coulait dans la gorge, le goût du miel , des amandes et des noix mélangées. Alors, mon palai devenait l’écrin de cette merveilleuse douceur, je devenais la princesse des mille et une nuits, je voyageais au pays d’Aladin, tout était si doux et voluptueux comme un gros câlin!

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Les souvenirs olfactifs de Bénédicte

Quel plaisir pour moi, ce matin en ouvrant mon ordinateur et de trouver cette jolie lettre de souvenirs.

 

Merci, ma chère Bénédicte, vous m’avez plongée dans un moment de volupté, j’imaginais en vous lisant, ce doux parfum de pommes que vous décrivez, (j’en salive encore, et je sens que je vais chausser mes bottes et filer  au marché en acheter!)

 

Et au passage, vous voyez que vous avez aussi de bons souvenirs avec votre grand mère!!! (pas si désagréable, la bougre!!!!!)

 

Les roses que déposait votre père sur la table, a fait ressurgir un souvenir personnel, justement de mon père, qui tous les dimanches revenait avec des roses, mais celles-ci, je ne me souviens pas qu’elles étaient odorantes…)

 

Bon, je ne vais pas tout dévoiler, je fais donc un « copié: collé », et la magie opère….

 

 

 

« Bonjour Catherine,
En lisant le dernier souvenir olfactif sur votre blog, j’ai eu envie de me lancer. Je crois que c’est l’évocation des marrons chauds qui m’a fait tilt. Alors voilà (une fois lancée j’ai eu du mal à m’arrêter) : 
 
L’odeur des pommes dans le grenier. On les ramassait à l’automne avec mon père, dans la prairie derrière la maison, et on les étalait dans des cageots qu’on montait au grenier, sous les toits. On y piochait tout l’hiver. Le grenier était aussi une sorte de caverne d’Ali Baba, pleine de vieux objets, de poussière, de toiles d’araignée et d’anciens costumes ayant appartenu à la troupe de théâtre de mon grand-père. Un paradis où je jouais avec ma cousine quand elle venait en vacances. On s’inventait des histoires, une vie, qu’on se jouait entre nous. Dans l’odeur des pommes qui vieillissaient lentement, et prenaient du goût. Cette odeur de pomme un peu verte mais acidulée et sucrée, je l’ai retrouvée sur un marché en Bretagne, sur l’étal d’une petite dame qui venait… de Lanvollon, là où je suis née !
 
L’odeur de la tarte aux pommes, qui découle du souvenir précédent, et qui se dégustait l’hiver, au coin du feu ! Ma grand-mère, qui habitait avec nous, mais qui n’était pas très sympa – enfin, disons plutôt que j’étais toute petite, qu’elle était très vieille, et que nous vivions dans des mondes très éloignés – ma grand-mère, donc, avait une recette unique et sublime de tarte aux pommes. Quand elle en faisait, elle nous en donnait toujours. C’est l’un de rares bons souvenirs que j’ai d’elle. Avec la confiture de framboise ! (Ah, la confiture de framboise tout juste cuite… J’en salive rien que d’y penser). Enfin donc, la pomme reinette délicieusement fondue dans le sucre, enveloppée de pâte extra fine et pleine de beurre, sortie toute chaude du four… Cette recette, je l’ai apprise, faite et refaite, et je suis devenue la reine de la tarte aux pommes parmi mes amis. Merci Mamie.
 
Associée à tous ces souvenirs, mais à une autre saison, l’odeur subtile, verte et sucrée de la primevère. C’était la première fleur qui sortait dans le vert des talus et dont je faisais d’énormes bouquets, touffus et duveteux, mélange de jaune pâle et de vert anis. C’était pour moi synonyme du soleil encore frisquet de la fin de l’hivermais plein de promesses, des vacances de pâques, du retour de ma chère cousine. C’est avec elle d’ailleurs que je faisais des bouquets, à celle qui ferait le plus gros. Mon nez dans les primevères… Quel délicieux souvenir, fait de rire et de  joie.
 
Et puis il y avait les roses de mon père. Encore une autre saison, l’été, les fenêtres ouvertes, les bras nus. Ces roses, il en avait planté tout un tas de variétés différentes au fond du jardin. Et souvent, il revenait à midi avec un bouquet hâtivement cueilli qu’il posait sans façon sur la table de la cuisine. Les fleurs étaient grosses, rondes, rouge sang, rose tutu, blanc ivoire, toutes différentes, avec des pétales doux et charnus, des tiges vertes foncées et épaisses hérissées d’épines, et chacune avait une odeur spécifique, une odeur de rose comme on n’en fait plus chez les fleuristes. Je ne la retrouve que dans les jardins, et surtout dans celui de ma sœur ainée, qui, quand la maison a été vendue, a récupéré quelques plans de rosiers. Cette odeur, c’est la délicatesse cachée sous les airs bourrus et pragmatiques de mon père, sa petite part de poésie, son amour pour les fleurs et la nature, et pour ma mère.
 
J’ai encore plein d’autres odeurs dans le nez, dans la tête, dans ma mémoire… Le café frais moulu par mon père le matin, la brioche de mes anniversaires, levure de boulanger et confiture, le métro quand je venais à Paris, le marron chaud sur le trottoir, et puis la mer, le varech séché sur les galets chauds, l’odeur des pins et des sapins… Il me faudrait écrire un livre sur toutes ces odeurs de l’enfance…

Ecrire tout ça me donne le sourire, et me procure un sentiment de douceur, de chaleur, comme si ces odeurs m’enveloppaient comme une couverture douillette. Renouer avec les bons souvenirs, ça fait du bien. Merci pour l’exercice Catherine. »
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Souvenirs olfactifs(suite de vos témoignages)

 

 

« C’est l’odeur du café qui donnait le signal du réveil.

Je sortais du lit pour aller dans la cuisine. Ma grand-mère préparait le petit déjeuner et quand j’arrivais elle me demandait ce que je voulais mettre sur mes tartines. Toutes ces  bonnes odeurs m’avaient ouvert l’appétit.

Lorsque j’avais fini, il fallait que j’aille dehors. J’ouvrais la lourde porte et je sortais sur le perron. Je respirais l’air en regardant le ciel pour mieux m’imprégner des odeurs de fleurs qui parvenaient à mes narines. Pour moi c’était comme un cadeau.

L’été, nous partions faire du camping sauvage (à l’époque on pouvait encore le faire). A peine installés, en pleine Nature, plein de nouvelles senteurs se mariaient à ce paysage inconnu.

Je n’avais qu’une hâte, c’était d’aller découvrir d’où elles venaient. Vers l’orée des bois, c’était plutôt acide ou musqué et plus loin en bas, c’était la bonne odeur des foins. Chaque paysage avait son odeur singulière. L’odeur des vacances.

L’hiver, quand je prenais le métro pour aller au lycée, je passais devant le boulanger- pâtissier. J’avais senti l’odeur du pain frais et des gâteaux bien avant d’arriver à la hauteur du soupirail qui donnait sur le trottoir. Arrivée à la hauteur de la grille, je prenais deux minutes pour le regarder travailler. Comme ça sentait bon !

« Chauds les marrons, chauds » criait le vendeur. Je me réchauffais les mains en tenant le petit sachet de papier bien fort. Et quel régal !

L’hiver n’est pas ma saison préférée mais j’aime sentir l’odeur du feu de bois qui sort des cheminées, l’odeur forte des sous- bois et la bonne soupe de légumes.

Les années passant, le petit déjeuner reste toujours mon repas préféré. C’est un moment privilégié que je m’offre et je craque toujours pour les marrons chauds !

Je remarque en écrivant ces quelques lignes que mes souvenirs olfactifs me relient toujours à des personnes, à des endroits précis et même à des moments fugaces…

Que les bonnes odeurs se rapportent toujours à de bons moments.

Catherine, je trouve géniale ton idée de partager des souvenirs olfactifs. Il y en a tant !

Serais-tu d’accord pour nous dévoiler quelques secrets au sujet de cette mémoire vivace ? Bisous « 

 

Merci encore à Elisabeth, mon amie d’enfance qui est intarissable quant à ses souvenirs olfactifs!

Merci à toi d’oser te lancer, merci , mille fois merci pour tous ces souvenirs que tu me racontais lorsque nous étions enfants!

Merci encore de partager avec tous mes lecteurs. J’aimerais tellement que d’autres en fassent autant…

ET oui, je vais vous raconter, je vous l’avais promis, quelques uns de mes souvenirs.

Promis, je le fais dans le prochain article.

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Souvenirs olfactifs( suite des témoignages)

 

Comme je vous l’ai dit il y a quelques temps, j’ai envie de vous faire participer à ce blog en éditant sur celui-ci vos souvenirs…

 

Et en y pensant bien, je me demande si je ne vais pas vous remercier en organisant une rencontre olfactive où je vous inviterai à participer. Un mini atelier pour vous faire rencontrer ces petites fées…

Qu’en pensez-vous?

 

Alors si ça vous tente… A vos plumes!

 

En attendant, voici un peu de lecture:

 

« c’est à Paris je n’ai pas 5ans l’odeur des escaliers montant à
l’appartement ou je vis avec mes grands parents maternels.Un peu plus
tard j’ai 6 ANS /Le parfums que dégagent les bourgeons des feuilles de
marronniers dans la cour de mon école(toujours à Paris)à la même époque
l’odeur des livres (bandes dessinées :Bicot et Suzy – Zig et Puce et les
« malheurs de Sophie) tous mes souvenirs de lecture sont liés à des
effluves émanant des livres…En y réfléchissants ce sont sûrement mes
souvenirs olfactifs avec les marronniers, les plus puissants
voilà sœurette je tiens aussi à te dire que tous les moments de ma vie
sont étroitement liés à des souvenirs olfactifs qui s’imbriquent
complètement dans la vision claire et nette d’un lieu :il ne m’est pas
possible de les dissocier : il y a un endroit que je t’ai montré, au
boulevard de Garavan à Menton lié totalement au parfum des « Belles de
nuit » …Je t’en parlerai plus longuement lorsque tu viendras : je
t’embrasse très fort »

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Première participation aux souvenirs olfactifs

Elisabeth, est la première a m’avoir envoyé son souvenir.

j’espère qu’elle vous incitera à en faire autant.

je tiens à te remercier pour ton témoignage, qui ne me laisse pas insensible car il me renvoie à mes souvenirs d’enfance moi aussi…

Et c’est promis, la prochaine fois, ce sera mon tour de vous raconter l’un de mes souvenirs!

 

Voici donc ce que tu as écrit:

« Je vais donc parler de mes souvenirs de petite fille….

Pendant l’été, les cyprès du raccourci apportaient un peu de fraicheur et leur odeur acidulée. Au bout d’un moment, j’avais froid et je redescendais le raccourci pour retrouver les rayons du soleil.

Dans les champs, les feux des branches et des ceps de vigne formaient de petits brouillards qui sentaient bon la nature, et je la respirais à plein poumons.

Je restais le nez collé sur les fleurs de citronnier, de mandariniers, je goutais aux jeunes amendes encore molles et je descendais dans le jardin de mon oncle respirer les feuilles de tomates et de basilic ; il me montrait comment faire pour dégager leur parfum. A l’occasion je croquais une tomate et je m’en allais voir les œillets de Monsieur C.

Il y en avait tant ! Ils étaient mis en grosses bottes avant d’être descendus sur le marché aux fleurs de Nice. J’avais la palette entière des couleurs devant moi, le tout enrobé d’un parfum poivré entêtant….

Et toujours cette douceur dans l’air. Je pouvais deviner l’arrivée de la prochaine saison rien qu’en respirant l’air pur du matin.

Commentaire personnel :

Je suis née sur une colline au-dessus de Nice. C’était le paradis sur Terre. Le temps de l’innocence et de la pureté.

Toutes les odeurs de la Nature dans laquelle je vivais restent inscrites dans mes cellules. Je retourne puiser cette force sitôt que j’en ressens le besoin. Elle est indestructible, fidèle, et m’enchante.

Chaque souvenir est accompagné d’une odeur qui leur est propre :

L’odeur en cuisine des plats agrémentés de leurs herbes et aromates.

L’odeur des végétaux sur les gens qui travaillaient la terre.

Les arbres en fleurs qui parfumaient l’air : citronnier, figuiers, amandiers… »

Le potager avec ses tomates, basilic, thym, romarin, oignons, sarriette, origan…

Les fleurs débordant sur le chemin : mimosa, iris, hysope, myosotis, glycine,…

C’est toujours vivant, ça fleure bon le terroir et ça vous fait sourire malgré vous. »

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Une belle histoire d’amour

C’est aussi parce que ces vieux amants ont existé que je suis là aujourd’hui et que j’ai la chance d’avoir rencontré une magnifique personne qui est aussi ma soeur!

Le diaporama qui suit est très personnel, mais pour ceux qui me suivent depuis quelques années déjà, ils ont entendu parler de mon histoire.

Une histoire qui m’a causé bien des peines il fut un temps mais aussi tellement de bonheur que je ne peux pas garder tout ça pour moi.

Aujourd’hui, j’ai créé ce diaporama pour ma tendre soeur, pour lui dire combien je l’aime et combien je me sens bien chez elle.
Cette belle région du Lubéron, je l’aime depuis plus de trente ans, avant même de savoir qu’elle existait si près.
Bientôt nous serons voisines! Mais chut, vous n’avez rien entendu!!! je vous dirai tout en heure et temps venus…

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Dragons et princesses…

Merci Bénédicte, de m’avoir envoyé ce texte, vous avez raison, je pense qu’il a sa place sur le blog!

Ce texte est extrait de:  (« Lettres à un jeune poète » de Rainer Maria Rilke)

« Il nous faut accepter notre existence aussi loin qu’elle peut aller; tout et même l’inouï doit y être possible. C’est au fond le seul courage qu’on exige de nous; être courageux face à ce que nous pouvons rencontrer de plus insolite, de plus merveilleux, de plus inexplicable.

Que les hommes aient, en ce sens-là, été lâches a infligé un dommage irréparable à la vie; les expériences que l’on désigne sous le nom « d’apparitions », tout ce qu’on appelle le « monde des esprits », la mort, toutes ces choses qui nous sont si proches ont été à ce point en butte à une résistance quotidienne qui les a expulsées de la vie que les sens qui nous eussent permis de les appréhender se sont atrophiés. Sans parler du tout de Dieu.

Or la peur de l’inexplicable n’a pas seulement appauvri l’existence de l’individu, elle a également restreint les relations entre les hommes, extraites en quelque sorte du fleuve des virtualités infinies pour être placées sur un coin de rive en friche où il ne se passe rien.

Ce n’est pas, en effet, la paresse seule qui est responsable du fait que les rapports humains se répètent sans innovation et de manière si indiciblement monotone; c’est plutôt la crainte d’une quelconque expérience inédite et imprévisible qu’on s’imagine ne pas être de taille à éprouver.

Mais seul celui qui est prêt à tout, celui qui n’exclut rien, pas même ce qui est le plus énigmatique, vivra la relation à quelqu’un d’autre comme si elle était quelque chose de vivant, et y jettera même toute son existence. Car si nous nous représentons cette existence individuelle comme une pièce plus ou moins vaste, on constatera que la plupart n’ont appris à connaître qu’un recoin de leur espace, une place devant la fenêtre, un trajet où ils vont et viennent. Ainsi ont-ils le bénéfice d’une certaine sécurité.

Et pourtant, cette insécurité pleine de dangers est combien plus humaine, qui pousse les prisonniers, dans les récits de Poe, à explorer en tâtonnant les formes de leurs effroyables cachots, et à ne pas vouloir esquiver les indicibles terreurs de leur séjour.

Mais nous ne sommes pas prisonniers. (…) Nous n’avons aucune raison d’éprouver de la méfiance à l’égard de notre monde, car il n’est pas tourné contre nous. S’il recèle des peurs, ce sont nos peurs; des abîmes, ils sont nôtres; présente-t-il des dangers, nous devons tenter de les aimer. (…)

Comment pourrions-nous oublier ces vieux mythes qu’on trouve à l’origine de tous les peuples, les mythes où les dragons se transforment en princesse à l’instant crucial; peut-être tous les dragons de notre vie sont-ils des princesses qui n’attendent que le moment de nous voir un jour beaux et courageux.

Peut-être tout ce qui est effrayant est-il, au fond, ce qui est désemparé et qui requiert notre aide « 

Ce qui me paraît important dans ce texte, se reflète dans cette phrase:

« Ce n’est pas, en effet, la paresse seule qui est responsable du fait que les rapports humains se répètent sans innovation et de manière si indiciblement monotone; c’est plutôt la crainte d’une quelconque expérience inédite et imprévisible qu’on s’imagine ne pas être de taille à éprouver. »

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C’est toujours bon à lire!

J’ai reçu recemment un commentaire sur le blog, et avec l’autorisation de la personne qui me l’a envoyé, j’ai eu envie de le partager avec vous tant il m’a fait chaud au coeur.


… »Bonjour Catherine,
Je viens de terminer votre livre et je souhaite vraiment vous dire combien je l’ai trouvé « vrai », il n’y a que ce mot qui me vient à la pensée. Merci.j’apprécie beaucoup votre blog, très vivant, riche…je m’y promène souvent mais en lisant votre livre combien de fois me suis-je répétée « Elle est super cette fille » (pardon pour cet excès de familiarité !). Comme je vous l’ai dit dans mon dernier commentaire, je suis Esthéticienne et Sophrologue, et je m’amuse d’avoir un parcours si proche du vôtre ! Vos propos m’ont fait du bien Catherine, lorsque nous faisons des soins esthétiques nous savons que nous allons au-delà de la surface…et que dans nos cabines nos clientes tombent le masque ! Sous nos mains nous sentons que nous pouvons « aller plus loin » et atteindre le travail de l’âme. Pas toujours facile de faire partager à l’entourage qui considère l’Esthétique comme de la poudre de Perlimpimpin ! Je comprends votre fabuleux Grrrrrrr…au début du livre ! !! Faire le lien entre l’esthétique et la thérapie est formidable. Vous avez su le faire et l’exprimer au public amenant la prise de conscience.(je l’espère !) Bravo !
J’espère vous rencontrer un jour ! Envisagez-vous des cours d’aromathérapie à Paris ? ça serait peut-être là??

Je me permet de vous embrasser Catherine »
 
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Une bien jolie recension

Je m’autorise à vous retransmettre ici une recension sur mon livre: « Prendre soin de sa beauté intérieure », que j’ai trouvé en allant surfer sur d’autres blog.
Je tiens à remercier celle qui a écrit ces mots et à l’encourager à prendre soin de sa beauté intérieure.

Prendre soin de sa beauté intérieure

Prendre soin de sa beauté intérieure

J’ai acheté ce livre il y a près d’un an, mais je ne l’avais pas terminé. Je viens de le reprendre, avec plus de recul et peut-être plus de maturité et je le trouve très intéressant.

J’ai depuis plusieurs années un problème d’image corporelle que, bien que je l’aie identifié, je n’arrivais pas à modifier. Mon image mentale de moi-même ne correspondait pas à la réalité. Un peu comme ces anorexiques d’une extrême maigreur qui se voient énormes. J’avais le problème inverse : je suis en surpoids suite à un lourd traitement médical, mais la prise de poids il y a 4 ans a été tellement rapide (20 kilos en 5 mois) que je n’avais jamais réussi à l’ *intégrer*. De ce fait, mes deux tentatives de régime n’ont pas fonctionné.
En effet, pourquoi perdre du poids quand on est mince et qu’on fait toujours un petit 38 ? Même si ma balance et l’indice IMC me calculent un surpoids important et une taille 44…

J’ai l’impression que le processus de réintégration de ma véritable image corporelle est en train de se faire. Ce n’est pas très agréable et ça se fait dans la douleur (sincèrement, je préférais quand j’étais intimement persuadée d’être mince). Ce n’est pas très agréable d’intégrer ce que je vois réellement dans le miroir, mais je pense que c’est finalement une très bonne chose pour moi.

Je me réapproprie doucement mon corps, dans toute la plénitude et son embonpoint. C’est difficile, c’est douloureux, mais c’est positif. Aujourd’hui, je *sais*, c’est à dire que j’en suis consciente physiquement, dans mon corps, que j’ai à peu de chose près la silhouette des Trois Graces (ou devrais-je des trois grasses ?). Alors qu’avant, l’information n’existait que dans un recoin de mon intellect. A mille lieues de moi-même et de mon corps.

J’ai bien l’impression que c’est grâce à ce livre, ainsi qu’à une conversation édifiante avec mon amie M. que les choses ont enfin bougé. Grâce à ce livre et à M., j’en arrive même non seulement à voir mon surpoids en face mais à l’accepter, à l’honorer. Oui il m’appartient. Oui, il fait partie de moi. Peut-être faudrait-il que je perde ces kilos, mais pour le moment, ils ont une utilité dans ma vie, ils ont joué un rôle, ils en jouent encore un -pas le même- et pour le moment, j’en ai encore besoin.
Donc je les reconnais, je les accepte. J’honore le fait d’être plus proche en apparence des déesses du Néolithique que des top models de papier glacé du troisième millénaire.
Peut-être un jour arriverai-je au stade où je n’aurai plus l’utilité de ces kilos. Et il sera alors temps de faire ce qu’il faut pour y remédier.

Je viens de découvrir que l’auteur avait un blog que je vais sans doute retourner lire plus attentivement.
La beauté-thérapie, c’est prendre soin du regard que l’on porte sur soi.
Cette phrase mise en exergue me parle drôlement !

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Témoignage d’une belle rencontre

10030107.jpg   Avant de vous livrer ce témoignage, je tiens à remercier F.pour son autorisation de mettre en ligne quelques lignes de ses nombreux témoignages au fil du temps, et ainsi de pouvoir vous faire profiter de son évolution.
Si j’ai décidé de vous livrer ici les écrits de F., ne croyez pas que je fasse briller mon égo, mais simplement montrer à ceux qui parfois doutent de leur évolution, que lorsque l’on veut, on peut; et qu’il est tout à fait normal de douter, de se démotiver…Mais qu’au bout du compte tout peut changer.

Mars 2005:
 » J’ai l bonheur de t’annoncer que je vais VRAIMENT bien: c’est une renaissance et à chaque fois que je me prends à gémir ou à râler pour quelque chose, je me dis immédiatement: « souviens toi, il y a un an dans quel état tu étais »!!
Je me suis bel et bien reconstruite psychologiquement grâce à notre travail enrichissant et cet instinct de survie est devenu envie de vivre sincère: cette attitude saine a contribué à l’amélioration de mon état physique.
Je gère mieux mon stress au travail, je suis un vrai rayon de soleil avec mes 3 ou 4 Kg de plus et mes joues presque rebondies qui font mon bonheur et celui de mes frères et soeurs…
L’envie de vivre, comme c’est beau!… »

Décembre 2005 et AVRIL 2005:
« Chère Catherine, il faut que tu sache que tu fus dans la vie, parmi mes plus beaux cadeaux puisque grâce à tes compétences tu as su faire naître la foi en moi , ce qui me permet désormais de me regarder avec stupefaction puisque les peurs ne sont plu là, et de déployer une belle énergie agrémentant ma vie et celle des autres!…
Comme j’ai la chance de pouvoir partager cette renaissance avec une de mes soeurs qui a fait la même thérapie, nous parlons souvent de cette expérience qui était plus que nécessaire pour enfin vivre et non pas juste survivre…
Je ne prends rien pour acquis, et je sais que tout doit s’entretenir; je ne manque donc jamais de me « recadrer » … »

Septembre 2006
« …Il y a eu des hauts et des bas comme chez tout le monde depuis un an, mais grâce aux mécanisme de fonctionnement que tu m’as enseignés et ne pas me poser en victime, je ne réagis plus en petite fille (qui attendait la main tendue par les autres, sans leur avoir fait part de mes maux…) mais en femme qui se prend en main et solicite l’aide des autres. Je me visualise toujours sur un écran et dès que je vois une scène indigne de la personne cosmique que je voudrais être, je me dis: » oh là, il faut rectifier le tir!
La visualisation créatrice m’amuse beaucoup.
Grâce à notre travail, j’ai appris à m’aimer pour mon courage et devant la glace je me souris, me pince les joue et prononce à haute voix: « sacrée toi, tu vois tu pouvais mener ta barque en bon capitaine au lieu d’être le passager à bord, tremblant de peur! »
Le week-end dernier, assise sur les pelouses au doux soleil en compagnie d’une amie qui m’a trouvée métamorphosée et je lui ai exppliqué ce que j’avais fait comme thérapie avec toi.  elle était fascinée par mon récit, et m’a demandé tes coordonnées.
Je ne peux encore une fois que remercier mes anges gardiens là-haut de t’avoir mise un jour sur ma route, afin de permettre mon évolution. »

Juin 2007
… » Dès que tu m’as informée il y a quelques semaines que tu avais accouché de ton bébé de 21 cm de haut sur 15cm de large, je me suis empressée d’aller voir la tête qu’il pouvait avoir MAIS ils ne l’avaient pas encore reçu.Je l’ai donc commandé immédiatement et l’ai reçu par la poste à mon domicile il y a 15 jours. J’étais très ému de tenir dans mes mains quelque chose que tu avais pondu et la première soirée, je me suis contentée longuement de m’imprégner du dessin et des couleurs de la couverture. J’en suis arrivée au chapître « comment réapprendre à manger ».
Je me sens extrêmement privilégiée d’avoir fait une thérapie avec le co-auteur de ce livre.
Ce que nous apprenons sur ton enfance et ta vie personnelle est très significatif de ce que tu es devenue en effet. J’adore les citations au début de chaque chapître. Lorsque j’aurai tout lu, je ne manquerai pas de te faire part de mes impressions mais sache que j’en ai déjà acheté 3 exemplaires (pour mes deux soeurs et une amie) car ce sera un cadeau d’anniversaire qui leur fera très plaisir. »

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