Une conférence faite par la directrice de l’Institut Européen de Sophro-Analyse au dernier salon Zen.
Vous saurez presque tout sur ce qu’est un Sophro-analyste, et sur l’accompagnement en Sophro-analyse
A la demande de quelques personnes, je me suis enfin décidée à enregistrer des vidéos de relaxation et de méditation.
La méditation de l’instant présent est faite pour vous permettre de vous recentrer sur « l’ici et maintenant », dans le présent de l’instant, et à prendre de la distance, c’est à dire vous désidentifier des pensées qui arrivent et qui ne sont en fait que de l’énergie. La plupart du temps ces pensées sont en référence à des situations passées ou à des projections futures. Elles n’ont rien à voir avec qui vous êtes à l’instant même où vous y pensez.
Voici une vidéo que je désire partager avec vous.
Il faut que je vous raconte ce qui s’est passé lorsque je l’ai visionnée.
En fait j’en ai reçu plusieurs aujourd’hui, et lorsque je me suis installée pour les visionner chacune leur tour(of course!) impossible de me concentrer sur ce que je regardai.
Mon esprit était occupé par des pensées du style: »dépêches-toi, le déjeuner n’est pas prêt. » ou bien : » il faut que je sorte le linge de la machine ». Ou encore: « je ne dois pas oublier d’envoyer tel document à untel… »
Bref, vous avez compris: j’étais incapable de me poser et de regarder tranquillement ces vidéos.
Le titre sous lequel je les ai reçues, et en particulier celle-ci, était: » Se poser,se reposer »
Une partie de moi avait envie de se poser, et l’autre la sabotait.
Quand j’ai pris conscience de ce qui se passait, je me suis rendue compte que ma respiration était courte et saccadée. Ma position sur la chaise n’était pas confortable, j’étais assise sur le bord de la chaise, prête à bondir!
j’ai donc décidé de changer de position et de m’installer plus confortablement. Ma respiration s’est faite plus calme, plus profonde. Cependant, ma petite voix me soufflait encore les mêmes injonctions:
« DEPECHES-TOI ».
Alors, je me suis demandée pour qu’elle raison, je devais me dépêcher?
Et c’est la part de moi-même qui ne se donne pas le droit de se poser, et qui désire être prête pour que tout soit parfait.
Bien évidemment, je n’étais pas présente à ce que je faisais consciemment. Alors quand je me suis rendue compte de ce qui se passait, j’ai décidé, j’ai choisi d’interrompre ce visionnage et de me promettre de prendre le temps de le faire dans de meilleurs conditions. ainsi, je n’étais plus en train de lutter.
La chose est faite, et c’est ce qui m’amène à écrire ce billet.
En étant vraiment présente à ce qui est, je ne suis pas en état de me raconter d’histoire, je ne lutte plus.Je suis juste présente à ce qui est.
Aujourd’hui, une personne que j’accompagne depuis quelques temps, m’a envoyé ce diaporama, en me disant: « Voilà une histoire qui illustre bien notre travail ».
je choisis de le partager avec vous.
Il s’adressent à toutes les personnes qui pensent « qu’on » a pas le choix.
Moi aussi, il y a quelques années, je pensais ça. Mais, je me suis vite rendue compte du contraire.
« Je me responsabilise » dans mes choix, j’agis, et ainsi, Je ne laisse pas les autres décider pour moi.
Je fais des choix qui m’appartiennent et qui me semblent justes au moment où je les fais.
Quoiqu’il en soit, j’apprends de ces expériences.
Combien de rêves avez-vous jetés à la poubelle, sous prétexte « qu’on » ne vous en croyait pas capable, ou qu’il était pensé que ça n’était pas sérieux?
Moi, j’en ai eu quelques uns, mais le principal, je ne l’ai jamais lâché.
Alors, prenez soin de vos rêves, et regardez cette scène du film: « A la recherche du Bonheur ». Et ne laissez jamais les autres décider pour vous.
Je suis complètement d’accord avec Claire Blondel.
Le sujet de cette conférence, montre combien notre éducation est limitante.
Avoir le droit de se tromper, nous donne le droit d’expérimenter, et de persévérer.
Regardez combien d’entre- nous, combien encore d’enfants, souffrent et se trouvent nuls.
Apprenons à nos enfants, mais aussi à nous, à retirer le mot « échec » du langage et à le remplacer par le mot: « expérience ».
Rien que ça, et écoutez déjà, ce que cela génère chez vous.