Archives de catégorie : Vidéos

Nos différents rôles

Je ne résiste pas! Cette merveilleuse scène du film  La crise de C. Serreau, me fait toujours autant rire mais plus encore: elle est criante de vérité.

Oui, mesdames, vous vous oubliez trop souvent dans vos rôles de mère ,épouse fidèle… Regardez juste l’image que vous donnez autour de vous: image du rôle de la mère, image de l’épouse dévouée corps et âme qui va parfois jusqu’à s’oublier. oublier la femme aussi qui sommeille en vous.

Vous n’êtes pas qu’une mère, vous êtes bien plus!

Exprimez la.

Je ne suis pas en train de dire: prenez un amant, non, (quoique vous faites ce que vous voulez, ça ne me regarde pas!) mais, osez communiquer avec vos enfants, votre partenaire autour de vous.

Combien de femmes je reçois dans mon cabinet qui sont séparées depuis longtemps, qui ont voué leur vie à leurs enfants et qui ont totalement oublié la femme en elle…

Mais quelle image donnent-elles aussi à leurs enfants en agissant ainsi? Quelles autorisation donnent-elles? Pour qui, pour Quoi?

Souvent au nom de la pensée judéo-chrétienne!!

Alors, regardez bien cette scène, elle est magnifique, et peut-être vous aidera t-elle à y voir plus clair et à penser à faire vivre la femme qui est en vous!

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Changer notre regard

Lorsque j’ai regardé la vidéo que je vous propose de regarder à votre tour, j’ai été profondément touchée.

Cela m’a rappelé bien des épisodes de vie avec ma soeur M. qui est décédée il y a presque deux ans.

A l’époque trop de choses nous séparaient, et j’ai dû « couper » notre relation qui devenait un vrai  poison. Aujourd’hui, je pense avoir eu raison, car il y avait une part en moi complètement en souffrance et complètement impuissante face à son mal être.

Pourquoi, je vous parle de cela, parce que cette vidéo m’a fait pensé à une période de sa vie, où complètement « paumée », elle aurait pu finir dans la rue,et pour moi ,malgré  nos désaccords, c’était absolument impossible de ne pas faire quelque chose.

Alors nous lui avons donné de quoi remonter la pente et avoir un toit.

Tout cela pour dire, que j’aurai pu être à la place de ces personnes qui retrouvent un des leurs dans la rue, et je n’ose imaginer qu’elle douleur j’aurais pu ressentir de retrouver ma soeur ainsi, et je pense que dans ces cas là quoiqu’il se soit passé, on ne peut que lui tendre la main et lui ouvrir  nos bras.

Ces quelques lignes aussi pour dire qu’à notre époque, il y a beaucoup trop de personnes dans cette situation, que je trouve ça inadmissible. je ne sais pas pour quelles raisons ils en sont arrivés là, et je crois que c’est une situation qui peut arriver à n’importe qui, arrivé au bout du rouleau et qui ne sait pas quoi faire d’autre.

Je ne suis pas convaincue que ce soit une solution de facilité, comme certains pourrait le penser. Avez-vous déjà essayé de vivre dans la rue?

Bien sûr, je ne peux pas aider tout le monde, mais quand vous passez à côté d’eux, parfois un sourire, un « bonjour » peuvent être tout aussi précieux pour eux et leur redonner un peu de chaleur au coeur.

Notre vie trépidante, nous empêche de regarder un peu plus autour de nous, et c’est facile, il ne nous manque Rien, ou presque rien!…Détourner le regard, permet de ne « pas voir » l’insoutenable…

Et vous que feriez-vous, si demain vous rencontriez quelqu’un  que vous connaissez bien dans la rue, pauvre et démuni?

Oseriez-vous regarder, voir, ressentir?

Osez vous mettre à l’écoute de vos ressentis.

Soyez en accord avec les décisions que vous prendrez alors.

Ne vous posez pas en sauveur, mais juste à l’écoute de l’autre? Et surtout: à l’écoute de vous-même!

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Méditation pour Goûter son existence: continuer le voyage des sens

Je vous propose cette méditation proposée par Isabelle Padovani.

Une jolie façon ,pour ceux qui ont participé à l’Atelier du voyage des sens en Inde » de continuer à savourer et à goûter cet espace intérieur.

Une invitation, à ceux qui vont me rejoindre en Provence pour un autre atelier du Voyage des sens.

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Se dissocier/ se distinguer

 

 

 

 

 

Isabelle Padovani , dans cette vidéo parle de l’illusion  et très justement met l’accent sur le fait de se « dissocier » d’une situation, d’une relation que l’on vit, ne nous permet pas de « goûter » la relation telle qu’elle est, mais nous sert juste à prendre une certaine distance pour que ce soit « plus » confortable, pour être en paix. Alors que si nous sommes « distinct » dans la relation, alors ,oui, nous pouvons goûter la relation et par cela permettre à l’autre de se mettre à l’écoute de ce qu’il ressent en traduisant ce qu’il me dirait dirait vraiment si il était connecté, relié à sa beauté intérieure, de ce qui est vraiment au fond de leur coeur.

Cette vidéo a fait un réel déclic, combien de fois, je décide de me mettre à distance, du reste c’est ce que j’ai appris dans mes différents enseignements: « prendre de la distance, se dissocier, « par rapport à la situation pour ne pas m’identifier à ce qui se joue! Oui, bien sûr, c’est aussi important, mais en y réfléchissant, je quitte ma zone d’inconfort ( ce qui devient alors « confortable » et n’est-ce pas là que je suis dans l’illusion? Alors que si je suis reliée, posée, que j’écoute ce qui se dit en sachant que ce n’est pas « la vérité », mais une part de l’autre qui cherche à exprimer un besoin, parce qu’il n’est pas connecté à la vie en lui, je vais pouvoir dans une relation non violente, traduire ce qu’il cherche à me dire et l’amener à s’exprimer différemment.

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Instant Présent et couleurs de vie en Inde

Parce que la beauté-thérapie passe aussi par les sens, je vous offre ce diaporama.

Ce sont des instants présents de vie pris à la volée, des couleurs de vie. Il ne manque que l’odorat pour être complètement dans l’ambiance. Mais je suis sûre qu’avec un peu d’imagination, vous serez capables de vous fondre dans chacun de ces instants…

Beau voyage à vous!

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Les portes…

Je reviens d’un voyage en Inde. J’ai parcouru une partie du RAJASTHAN et suis retournée dans le KERALA.

Je reviens avec des milliers de photos, mais aussi de souvenirs et d’émotions.

J’ai envie de partager avec vous quelques photos glanées à AGRA, BUNDI, CHITTORGAH, DEHLI, JAÏPUR, UDAÏPUR.

Dans tous ces endroits du Rajasthan, il s’est passé des choses « magiques » pour moi. Surtout à Udaïpur au milieu de ses palais, une sensation étrange de connu, comme projetée dans un monde ancien où j’avais vécu. Un rêve en particulier, fait il y a quelques années, et qui m’avait énormément touché déjà, s’est re-présenté à moi… Sensation étrange, mélée d’inconfort et de bien-être en même temps.

Cette rencontre aussi avec un médecin ayurvédique, qui m’a prodigué pendant 3 jours des massages et qui m’ont permis de retrouver la mobilité en partie de mon épaule…

Et tant d’autres choses aussi plus intimes pendant ce magnifique voyage…

Mais pourquoi donc, ai-je donné comme titre: « les portes »? Tout simplement parce qu’elles ont fasciné mon regard, elles m’ont fait rêver. J’ai imaginé tout ce qui pouvait bien se cacher derrière toutes ces portes… Les couleurs qui touchent mon âme, le travail de certaines d’entre elles, imaginer le temps, l’odeur du bois et le travail des artisans qui les ont confectionnées…

Une porte, c’est tellement de choses: un passage d’un espace à un autre, une porte qui s’ouvre, une qui se referme, ou une autre encore qui reste fermée… tant de symbolisme derrière une porte!

Peut-être est-ce un sujet qui me parle particulièrement en ce moment. L’impression que dans certains domaines, j’ai volontairement refermé certaines d’entre-elles,d’autres qui se sont fermées, comme pour me dire: « non, tu ne dois plus passer par_là!… »D’autres encore qui s’entrouvrent et me laissent apercevoir une forme d’éden, et qui se referment illico!! D’autres qui s’ouvrent en grand comme pour me dire:  » Viens, ici tu seras bien… »

Bref, vous avez compris, les portes me fascinent, m’intriguent, éveillent ma curiosité, l’envie parfois, souvent d’aller regarder ce qui se cache derrière…

Alors pour accompagner cet article, j’ai réalisé cette vidéo…

 

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Parler à mon père: on ne dit jamais à ceux qu’on aime, qu’on les aime…

C’est curieux, ce matin , j’étais dans un demi-sommeil et d’un seul coup, l’appartement de mes parents où j’ai vécu toute mon adolescence est apparu dans mes pensées. Mais plus étrange encore, la période me ramenait au moment où mon père, veuf, devait quitter ce lieu. Tout ce qui était là me rappelait des souvenirs, et je me souviens m’être dit: trop chargé tout ça, pas envie de prendre quoique ce soit.

Une petite vitrine ancienne, remplie de migniatures et  qui se trouvait dans l’alcove de la chambre parentale avait pourtant était l’objet de mes rêves d’enfant, mais là, non, je ne pouvais pas, et puis le souvenir d’une coupe travaillée ayant appartenu à ma grand-mère est réapparue dans mon esprit, je me souviens que c’est ma soeur qui l’avait prise; je ne sais même plus ce qu’elle est devenue. peut-être l’a t-elle vendue?

Tous ces souvenirs ont touché mon coeur, une envie folle de vouloir communiquer avec mon père, lui, qui m’a élevée, lui que je craignais tant… Lui qui s’est éteint et qui s’était enfermé dans un mutisme et une dégénérescence, lui  avec qui je n’ai plus pu communiquer.

Je me souviens comme cette situation était difficile pour moi à la fin lorsque je lui rendais visite. La dernière année, je ne suis pas venue souvent le voir, j’étais de plus en plus absente, je m’inventais de bonne raisons pour ne pas y aller. J’avais peur du regard des autres quant à mon manque de présence. Je sais aujourd’hui que je me protégeais.

Et puis, ce passage ce matin sur facebook et je « tombe sur cette chansson de Céline Dion: « Je voudrais parler à mon père »!

Hasard? certainement pas, enfin je ne pense pas, synchronicité? sûrement!

C’est derniers mois, comme vous l’avez peut-être lu et suivi sur ce site, ce qui m’est arrivé avec le cancer du sein que j’ai eu (je n’arrive pas à dire « mon cancer », il ne m’appartient pas, il m’a juste traversé, donné un signal.)

J’ai beaucoup pensé à toute mon histoire, depuis ma naissance, jusqu’à aujourd’hui.

Et oui, il m’arrive d’avoir envie de parler à mon père, devrais-je dire à mes pères réunis, celui qui m’a élevée et celui qui a mis la petite graine dont m’a mère a pris soin et qui m’a insufflé la vie.

Envie de leur dire toute ma gratitude pour ce qu’ils ont fait pour moi, la gratitude pour tout ce que je suis aujourd’hui.

J’ai envie de me relier à cette part invisible de chacun d’eux, cette part divine, à laquelle je n’ai pas eu directement accès!… Cette part qui faisait sûrement partie d’eux mais qu’il ne m’ont pas forcément exprimée, ou que je n’ai pas pu voir.

Oui, aujourd’hui, j’aimerais pouvoir partager avec eux ce que je suis devenue, j’aimerais les entendre me dire ce que cela leur inspire, j’aimerais leur dire que je les aime.

Je ne sais pas très bien pourquoi, j’ai eu envie d’écrire tout ça ici! Mais cette chanson m’a inspiré cette réflexion et me fait penser aussi à une autre chanson de Louis Chedid: « On ne dit jamais à ceux qu’on aime, qu’on les aime!

 

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