Triste réalité

  Vous savez peut-être qu’il m’arrive d’intervenir dans des maisons de retraite.
Aujourd’hui, samedi, j’ai été visiter une personne et j’avoue me poser beaucoup de questions et faire la triste constatation, qu’il ne fait pas bon vieillir et devoir se retrouver dans une maison de retraite en 2009, la meilleure soit-elle!
Un message un peu amer, aujourd’hui, mais j’ai vraiment besoin de tirer cette sonnette d’alarme et de pousser ce « coup de gueule ».
A croire que la vie administrative et d’accueil s’arrête le vendredi soir!
Personne à l’accueil pour répondre aux questions, ni même pour avoir un oeil bienveillant sur les personnes qui sont en « attente » dans le hall.
L’impression que chacun est livré à lui-même, et  souvent les personnes qui se trouvent là ont quelques problèmes de désorientation.
Dans les étages, c’est à peu près pareil. Je passerais sur certain détails, car je risquerais d’être franchement désagréable.
On essaie de mettre en place de beaux préceptes, mais les moyens ne suivent pas, et il n’y a pas vraiment de suivi.
Cela est un peu décourageant, car on, enfin, je, finis par me demander: « à quoi bon? » si cette visite hebdomadaire  n’a aucun suivi, car c’est bien l’impression que j’en ai.
Manque de temps, manque d’écoute…
Je me demande vraiment pourquoi ce suivi ne se fait pas? De plus je trouve qu’il y a aussi un manque de coopération entre les différents intervenants et ce n’est pas faute de demander plus de communication.
J’ai l’impression que tout le monde, en partant de la direction, se laisse « dépasser ».
A quoi bon ces institutions, parfois toute « cette poudre aux yeux » (de l’apparence, encore et encore), pour nous faire croire que la vieillesse est prise en charge et qu’il y a un accompagnement bienveillant?

Tout cela manque d’écoute, d’accompagnement et de tendresse et aujourd’hui je sens mon impuissance qui me renvoit au miroir de la vie…
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