Je m’autorise à vous retransmettre ici une recension sur mon livre: « Prendre soin de sa beauté intérieure », que j’ai trouvé en allant surfer sur d’autres blog.
Je tiens à remercier celle qui a écrit ces mots et à l’encourager à prendre soin de sa beauté intérieure.
Prendre soin de sa beauté intérieure
Prendre soin de sa beauté intérieure
J’ai acheté ce livre il y a près d’un an, mais je ne l’avais pas terminé. Je viens de le reprendre, avec plus de recul et peut-être plus de maturité et je le trouve très intéressant.
J’ai depuis plusieurs années un problème d’image corporelle que, bien que je l’aie identifié, je n’arrivais pas à modifier. Mon image mentale de moi-même ne correspondait pas à la réalité. Un peu comme ces anorexiques d’une extrême maigreur qui se voient énormes. J’avais le problème inverse : je suis en surpoids suite à un lourd traitement médical, mais la prise de poids il y a 4 ans a été tellement rapide (20 kilos en 5 mois) que je n’avais jamais réussi à l’ *intégrer*. De ce fait, mes deux tentatives de régime n’ont pas fonctionné.
En effet, pourquoi perdre du poids quand on est mince et qu’on fait toujours un petit 38 ? Même si ma balance et l’indice IMC me calculent un surpoids important et une taille 44…
J’ai l’impression que le processus de réintégration de ma véritable image corporelle est en train de se faire. Ce n’est pas très agréable et ça se fait dans la douleur (sincèrement, je préférais quand j’étais intimement persuadée d’être mince). Ce n’est pas très agréable d’intégrer ce que je vois réellement dans le miroir, mais je pense que c’est finalement une très bonne chose pour moi.
Je me réapproprie doucement mon corps, dans toute la plénitude et son embonpoint. C’est difficile, c’est douloureux, mais c’est positif. Aujourd’hui, je *sais*, c’est à dire que j’en suis consciente physiquement, dans mon corps, que j’ai à peu de chose près la silhouette des Trois Graces (ou devrais-je des trois grasses ?). Alors qu’avant, l’information n’existait que dans un recoin de mon intellect. A mille lieues de moi-même et de mon corps.
J’ai bien l’impression que c’est grâce à ce livre, ainsi qu’à une conversation édifiante avec mon amie M. que les choses ont enfin bougé. Grâce à ce livre et à M., j’en arrive même non seulement à voir mon surpoids en face mais à l’accepter, à l’honorer. Oui il m’appartient. Oui, il fait partie de moi. Peut-être faudrait-il que je perde ces kilos, mais pour le moment, ils ont une utilité dans ma vie, ils ont joué un rôle, ils en jouent encore un -pas le même- et pour le moment, j’en ai encore besoin.
Donc je les reconnais, je les accepte. J’honore le fait d’être plus proche en apparence des déesses du Néolithique que des top models de papier glacé du troisième millénaire.
Peut-être un jour arriverai-je au stade où je n’aurai plus l’utilité de ces kilos. Et il sera alors temps de faire ce qu’il faut pour y remédier.
Je viens de découvrir que l’auteur avait un blog que je vais sans doute retourner lire plus attentivement.
La beauté-thérapie, c’est prendre soin du regard que l’on porte sur soi.
Cette phrase mise en exergue me parle drôlement !